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Centre de Production de Produits Biologiques (CPPB)

Centre de Production de Produits Biologiques (CPPB)

Ce blogue a été écrit par Isabelle Caron, chef de la direction du Centre de Production de Produits Biologiques.

Ce blogue a été écrit par Isabelle Caron, chef de la direction du Centre de Production de Produits Biologiques.

Le Centre de Production de Produits Biologiques (CPPB) Inc. a été créé en réponse directe aux défis sans précédent posés par la pandémie de COVID-19. Alors que le monde faisait face aux impacts dévastateurs du virus, la nécessité urgente de disposer de capacités de bioproduction fiables et sécurisées est devenue évidente. Le CPPB est dédié à garantir la production continue de vaccins vitaux et de produits biologiques au Canada.

Notre organisation repose sur une base d’excellence en matière de bonnes pratiques de fabrication (BPF) bioproduction. De bout en bout, notre installation est équipée pour soutenir la production sécurisée de vaccins et d’autres produits biologiques, servant de ligne de vie critique en période de crise. Avec un solide mandat public guidant notre mission, le CPPB s’engage à collaborer avec l’industrie et le milieu universitaire, à favoriser l’innovation et à répondre aux besoins de santé publique non satisfaits.

L’un de nos principaux objectifs est d’assurer la sécurité de l’approvisionnement national, en protégeant la disponibilité des vaccins et des protéines thérapeutiques pour les Canadiens. Cet engagement va au-delà de la simple production pour englober l’ensemble de l’écosystème de la bioproduction, de la recherche et du développement à la distribution. En travaillant étroitement avec nos partenaires, nous nous efforçons de créer une chaîne d’approvisionnement résiliente et robuste capable de répondre aux besoins évolutifs de notre nation.

La collaboration est au cœur de notre approche, car nous reconnaissons l’importance de nous engager avec les parties prenantes de différents secteurs. À travers des partenariats avec l’industrie et le milieu universitaire, nous visons à promouvoir les avancées en biologie et à stimuler l’innovation dans le domaine. Ces efforts de collaboration non seulement renforcent nos capacités, mais contribuent également à la communauté scientifique dans son ensemble, bénéficiant finalement aux patients et à la société dans son ensemble.

En plus de nos objectifs principaux, le CPPB est déterminé à entreprendre des initiatives d’intérêt public qui comblent les lacunes critiques dans les soins de santé. Des maladies rares et génétiques aux menaces infectieuses émergentes, nous nous engageons à soutenir des projets ayant le potentiel de faire une différence significative dans les résultats de santé publique. En concentrant nos efforts sur des domaines où les forces du marché traditionnelles peuvent être insuffisantes, nous visons à assurer un accès équitable aux traitements vitaux pour tous les Canadiens.

Au cœur de nos opérations se trouve un engagement envers l’excellence en matière de BPF. Notre installation ultramoderne est équipée de la dernière technologie et notre équipe de professionnels hautement qualifiés est dédiée au respect des normes les plus élevées de qualité et de sécurité. De la conformité réglementaire rigoureuse aux mesures de contrôle de la qualité strictes, chaque aspect de nos opérations est conçu pour garantir l’intégrité des produits que nous produisons.

Alors que nous envisageons l’avenir, le CPPB reste fermement engagé à promouvoir l’excellence de la bioproduction au Canada. Grâce à une collaboration continue, à l’innovation et à une poursuite implacable de l’excellence, nous sommes convaincus que nous pouvons surmonter tous les défis qui se présentent. Ensemble, avec nos partenaires et parties prenantes, nous continuerons à construire un avenir plus brillant et plus sain pour tous les Canadiens.

En conclusion, le Centre de Production de Produits Biologiques (CPPB) Inc. est le reflet du pouvoir de l’innovation, de la collaboration et de la résilience. Face à des défis sans précédent, nous restons fermes dans notre engagement à assurer la disponibilité de vaccins vitaux et de produits biologiques pour les Canadiens. Avec un accent sur l’excellence, la collaboration et le service public, nous sommes fiers de jouer un rôle de premier plan dans l’avancement des capacités de bioproduction et l’amélioration des résultats de santé publique dans tout le pays.

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Canadian Chamber of Commerce Appears Before the House of Commons Finance Committee

Canadian Chamber of Commerce Appears Before the House of Commons Finance Committee

On April 11, our policy experts Bryan Detchou and Jessica Brandon-Jepp appeared before the House of Commons Finance Committee to discuss Bill C-59.

On April 11, our Senior Director, Fiscal and Financial Services Policy, Jessica Brandon-Jepp, and Senior Director, Natural Resources, Environment and Sustainability Bryan Detchou appeared before the House of Commons Finance Committee on Bill C-59. They highlighted the critical role of investment tax credits in stimulating private sector investment, especially in transitioning to a low-carbon economy, and expressed concerns about the implications of the Digital Services Tax on businesses.

The video recording and full remarks are available below.


Mr. Chair, Honourable members:

Nous avons le plaisir de nous présenter devant vous au nom de 400 chambres de commerce, et de plus de 200 000 entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions du pays.

La principale préoccupation de la Chambre de commerce du Canada aujourd’hui est que la compétitivité économique du Canada s’affaiblit, tandis que notre productivité a reculé au cours de 11 des 12 derniers trimestres. Cela signifie que les Canadiens ont moins d’occasions de poursuivre leurs objectifs personnels et qu’ils doivent dépenser plus pour maintenir leu même style de vie.

Le gouvernement devrait considérer les entreprises de toutes tailles comme des partenaires essentiels de notre réussite collective, capables de stimuler l’investissement et la croissance et de contribuer à relever le défi de la productivité.

The committee has already received our formal submission on C-59, which included seven specific recommendations and proposed amendments: today we will focus our comments on investment tax credits, competition policy, and the digital services tax:

First, Canada’s new investment tax credits:

Overall, the Canadian Chamber applauds new investment tax credits like the CCUS ITC as tools to unlock private sector investment in a low-carbon economy. In order to maximize the impact of the Clean Technology Manufacturing Tax Credit, we recommend they be refined to include intangible property and mine development investments. 

Further, we believe the Clean Technology ITC should be expanded to include pension plans, similar to the Fall Economic Statement inclusion of Real Estate Investment Trusts.  We recommend expanding the eligibility of this tax credit to encourage investment in housing and commercial real estate that supports the decarbonization of Canada’s economy.

Given the current uncertainty around the permitting environment in Canada, we also recommend extending the timeline for phasing-out the Clean Technology Manufacturing ITC and Clean Electricity ITC in order to secure large investments within the Canadian mining, manufacturing and electricity sectors. Finally, it is imperative that all of the new ITCs are implemented as soon as possible, with clarity on procedure and eligibility, so that the private sector can fuel the next wave of long-term investment in our economy.

Second, competition policy:

We remain concerned by the ad hoc approach to changes to the Competition Act and would encourage the government to carefully review our submission and continue to consult with the business community, including the US Chamber of Commerce, on changes to the Act. 

In particular, there are concerns around overwhelming the Competition Tribunal with frivolous claims and there has been a lot of talk about structural presumptions in merger reviews pointing to misguided interpretations of the U.S. merger guidelines as inspiration.  These issues, among others, have the potential to make Canada’s competition regime less effective rather than improving it.

Which brings us to new corporate taxes and the digital services tax:

The irony is that just as we’re contemplating ITCs and refinements to our competition regime to spur private sector investment, innovation and growth, a range of new business and potential taxes threaten to repel investment, create uncertainty, and discourage new players from entering the Canadian marketplace.

Specifically, we call on the government to avoid imposing new taxes on the business sector, as C-59 proposes to do with a Digital Services Tax. DST is particularly concerning as it includes a retroactive tax to 2022 on online services Canadians have come to rely on, even though over 120 countries, including our largest trading partner, the U.S., have agreed to delay imposing such taxes.

The proposed DST is the latest proposed tax which violates several critical tax principles, which provide clarity, certainty and stability for businesses and help ensure Canada remains a competitive environment for investment.

First, we strongly object to the concept of tax retroactivity, which has been a concern in the latest proposals regarding both DST and EIFEL.  The effective date of proposed taxes should upon proclamation or the next tax year. Retroactivity robs businesses of the certainty they need to make productive investments in innovation and growth and has a chilling effect on future investment across the economy.

Second, we oppose any measure which will increase the costs for businesses and Canadians when both are facing challenging economic headwinds. This new tax will affect far more than just large multi-national corporations:  if enacted, the DST will ripple across the Canadian economy to affect many small and medium businesses and hurt Canadians.

In fact, this tax will disproportionately impact businesses with low profit margins because unlike corporate income taxes, digital services taxes are levied on revenues rather than profits. As a result, there is a disproportionate tax burden being placed on companies with low profit margins, such as the online travel sector.

Finally, we must sound the alarm that successive administrations in Washington have signalled that enacting a DST could provoke damaging trade retaliation, potentially against key sectors of the Canadian economy. We are hearing directly from businesses in many sectors beyond the digital services space who are concerned that their products may be impacted by retaliatory tariffs.

At a very minimum, we call for the punitive and retroactive application of the DST to be cancelled, and the introduction of a safe-harbour for low-margin businesses similar to OECD Pillar One, Amount A in which there is a safe harbour provision.

Bill C-59 and the forthcoming Budget 2025 presents an opportunity for decisive action. We urge Ottawa to adopt pro-growth policies that will invigorate Canada’s economy instead of regressive taxes which will continue to deter investment and make life less affordable. As ever, we stand ready to facilitate collaboration between policymakers and the business community to make this happen.

Thank you.

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La Chambre de commerce du Canada témoigne devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale

La Chambre de commerce du Canada témoigne devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale

Le 5 février 2024, notre directrice principale de l'économie numérique, de la technologie et de l'innovation, Ulrike Bahr-Gedalia, s'est adressée au Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes pour discuter du projet de loi C-26, Loi sur la cybersécurité.

Le 5 février 2024, notre directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation, Ulrike Bahr-Gedalia, s’est adressée au Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes pour discuter du projet de loi C-26, Loi sur la cybersécurité. Elle a souligné l’importance cruciale de la cybersécurité, en particulier pour les PME, et a plaidé en faveur d’une approche axée sur la prévention. Elle a présenté des recommandations clés, notamment la nécessité de définir clairement les incidents de cybersécurité à signaler et de prévoir une période de déclaration de 72 heures. Tout en exprimant son soutien au projet de loi C-26, elle a souligné les points à améliorer, tels que la possibilité de partager l’information dans les deux sens et la garantie d’un contrôle parlementaire total des arrêtés ministériels, et a encouragé les membres du comité à s’engager directement auprès des fournisseurs de télécommunications.

Les remarques (traduites) et l’enregistrement vidéo (en anglais uniquement) sont disponibles ci-dessous.


Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les membres du Comité, bon après-midi.
 
Je m’appelle Ulrike Bahr-Gedalia, et je suis directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation à la Chambre de commerce du Canada.
 
Je suis également l’architecte et la responsable des politiques à la Chambre du Canada pour le Comité de l’économie numérique, le Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle et le Conseil de la Cybersécurité.Dès.Maintenant.

En tant qu’association d’entreprises la plus importante et la plus dynamique au Canada, représentant plus de 400 chambres de commerce et plus de 200 000 entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions du pays, la Chambre de commerce du Canada est heureuse d’avoir l’occasion de faire part de ses commentaires sur le projet de loi C-26.
 
Depuis près de trois ans, notre campagne Cybersécurité.dès.maintenant demande au gouvernement d’accorder la priorité à la cybersécurité et de mettre l’accent sur une approche axée sur la prévention et sur un meilleur partage de l’information.
 
Aujourd’hui, j’aimerais partager quelques grandes recommandations et expliquer pourquoi la cybersécurité est importante pour la Chambre de commerce du Canada et ses membres au sein de l’économie canadienne.
 
Plus de 98 % des entreprises canadiennes sont des petites ou moyennes entreprises. Les PME ont besoin d’être mieux sensibilisées aux menaces de la cybersécurité, d’être mieux protégées et d’être mieux formées pour utiliser l’ensemble des outils à leur disposition afin de protéger les Canadiens contre les acteurs malveillants.
 
À l’instar d’autres pays, le Canada est confronté à un monde numérique de plus en plus complexe et exposé aux risques. Avec un déficit de compétences en cybersécurité de quelque quatre millions de personnes dans le monde et un nombre sans cesse croissant d’appareils connectés (au moins 67 milliards d’appareils et plus), les défis et les coûts associés à la sécurisation de notre monde numérique sont de plus en plus importants.
 
Si toutes les organisations, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité, sont exposées à un risque de cyberattaque, rares sont celles qui courent le même risque réel de cyberattaques paralysantes que les entreprises du secteur des infrastructures critiques. Cette menace ne fera que croître, car nos infrastructures essentielles dépendent de plus en plus de logiciels et de technologies connectées pour assurer leur fonctionnement.
 
Nous sommes heureux de voir le projet de loi C-26 passer à l’étape de l’étude en comité et nous soutenons le projet de loi dans son ensemble. Cependant, certains amendements sont nécessaires pour que le projet de loi atteigne son plein potentiel.

Plus précisément, nos membres du secteur des télécommunications ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de certaines dispositions de la Loi sur les télécommunications, comme l’absence d’une défense de diligence raisonnable pour les violations de l’article 15 de la partie 1 entraînant des sanctions pécuniaires et l’étendue des pouvoirs ministériels de prise d’ordonnances. Je ferai remarquer que cette protection est présente ailleurs dans le projet de loi C-26, notamment en ce qui concerne les cyberdirections dans la partie 2, la LPRPDE, ainsi que la procédure régulière et le contrôle parlementaire des ordonnances ministérielles.

J’encourage le Comité à contacter les fournisseurs de télécommunications, car il est important d’entendre leur point de vue de première main.

En ce qui concerne la LPRPDE, nos membres souhaitent les améliorations suivantes.

  • Tout d’abord, une définition plus claire d’un incident de cybersécurité devant faire l’objet d’un signalement. Cela permettra de s’assurer que l’industrie n’est pas forcée de rapporter des événements qui ne représentent pas une menace matérielle pour un système vital. L’absence de définition claire des paramètres d’un incident à signaler nuira à l’objectif de C-26 et submergera les autorités gouvernementales, qui devront traiter et évaluer chaque cyberincident signalé.
  • Deuxièmement, permettre un délai de 72 heures pour les rapports sur les incidents de cybersécurité, au lieu d’un rapport immédiat. Le fait d’autoriser le signalement « dans les 72 heures » donne aux organisations le temps d’enquêter et s’harmonise avec les régimes existants, comme celui des États-Unis, un de nos principaux partenaires commerciaux.
  • Enfin, le partage d’informations dans les deux sens est crucial. Dans sa version actuelle, la LPRPDE envisage seulement un partage d’informations à sens unique entre les opérateurs désignés et le gouvernement. Nous pensons qu’il s’agit là d’une occasion manquée et d’une lacune potentielle, qui souligne l’approche axée sur la prévention d’abord déjà mentionnée : plus nous disposons d’informations, plus nous pouvons travailler ensemble et mieux nous pouvons aider à prévenir les incidents.

Je vous remercie de votre écoute et de l’occasion qui m’a été donnée de participer à l’étude du projet de loi C-26.

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La Chambre de commerce du Canada se prononce sur l’étude « Entreprises canadiennes au sein des chaînes d’approvisionnement et dans les marchés mondiaux »

La Chambre de commerce du Canada se prononce sur l’étude « Entreprises canadiennes au sein des chaînes d’approvisionnement et dans les marchés mondiaux »

Les Canadiens sont frustrés par la crise de l’accessibilité : ils veulent voir les produits circuler et les prix rester stables. Cela nécessite que les entreprises et le gouvernement partagent le même objectif d’une chaîne d’approvisionnement fonctionnelle et d’une économie en croissance.

Le 1er  février, Matthew Holmes, premier vice-président des relations gouvernementales et des politiques, et Robin Guy, vice-président et chef adjoint des relations gouvernementales, de la Chambre de commerce du Canada, ont témoigné devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) dans le cadre de leur étude « Entreprises canadiennes au sein des chaînes d’approvisionnement et dans les marchés mondiaux ». 

Dans leurs commentaires, ils ont insisté sur la nécessité d’investissements à long terme dans l’infrastructure commerciale, soulignant le rôle essentiel que jouent les chaînes d’approvisionnement dans le maintien de la santé économique du Canada et de sa réputation en tant que partenaire commercial fiable. Ils ont également plaidé pour que le gouvernement dirige le développement d’une vision pour les corridors commerciaux du Canada et ont appelé à la modernisation et à l’alignement de la réglementation afin d’assurer le succès concurrentiel du Canada. 


Allocution d’ouverture

(Seule la version prononcée fait foi)

Madame la Présidente et Mesdames et Messieurs les députés,

Je vous remercie de nous donner l’occasion de nous adresser à vous aujourd’hui.

Le thème traité par cette étude en est un de taille : lorsque la valeur des deux tiers du PIB du Canada repose sur les activités commerciales, la manière dont nous fabriquons et transportons les marchandises à travers le pays, la façon dont nous hiérarchisons et protégeons nos infrastructures commerciales essentielles et les marchés sur lesquels nous choisissons de nous concentrer, que ce soit à côté de chez nous, aux États-Unis, ou aussi loin que dans la région indopacifique, ont des répercussions considérables sur la santé de notre économie, les débouchés pour nos entreprises et la qualité de vie de tous les habitants du pays.

Bien que nos chaînes d’approvisionnement se soient largement remises des pires perturbations causées par la pandémie, nombre de nos membres restent confrontés à des problèmes de perturbation, d’approvisionnement irrégulier et de pressions inflationnistes persistantes. Selon la plus récente Enquête canadienne sur situation des entreprises de Statistique Canada, un quart des entreprises considèrent toujours les défis liés à la chaîne d’approvisionnement comme une préoccupation majeure, et plus de 60 % d’entre elles s’attendent à ce qu’elle persiste.

L’évolution du rôle des transports et de la logistique est essentielle à la compétitivité du Canada, mais la robustesse de nos chaînes d’approvisionnement dépend uniquement de leur maillon le plus faible. Les défis et les coûts liés aux chocs climatiques, comme la fréquence des inondations et des incendies de forêt, ont démontré la fragilité d’un grand nombre de systèmes et de structures de nos chaînes d’approvisionnement. De plus, dans le contexte d’un environnement du travail très instable, des grèves répétées ou prolongées ont été observées à des points stratégiques de nos corridors commerciaux, mettant encore plus à rude épreuve un système précaire et compromettant notre réputation en tant que lieu fiable pour faire des affaires.

Les Canadiens sont excédés par la crise de l’accessibilité financière. Ils réclament une meilleure circulation des produits et une plus grande stabilité des prix. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements doivent partager l’objectif commun d’une chaîne d’approvisionnement efficace et d’une économie en pleine croissance.

Pour ce faire, nous avons besoin d’investissements à long terme dans l’infrastructure commerciale du Canada. Les entreprises doivent être en mesure d’acheminer leurs marchandises vers le marché de manière fiable. Nous ne pouvons pas nous contenter de répondre aux besoins d’aujourd’hui, mais nous devons également prendre en compte les défis et les opportunités qui se présenteront dans 20 ou 30 ans.

[Robin Guy, vice-président et chef adjoint, Relations gouvernementales]

Bien que le gouvernement ne soit pas le seul responsable des investissements dans les infrastructures, un engagement fédéral en faveur d’investissements majeurs, stratégiques et à long terme est essentiel pour renforcer l’infrastructure commerciale du Canada.

Le Fonds national des corridors commerciaux du gouvernement est un pas dans la bonne direction. Bien qu’il soutienne des projets valables, le gouvernement doit s’efforcer d’accélérer le rythme auquel les projets sont financés. Il doit collaborer avec les entreprises pour garantir la transparence des projets et continuer à démontrer comment le financement contribue à relever les défis de la chaîne d’approvisionnement d’aujourd’hui et de demain.

Le gouvernement doit montrer la voie dans l’élaboration d’une vision pour les corridors commerciaux du Canada. Le rapport de 2019 de ce Comité sur le sujet comprenait un certain nombre de recommandations importantes, notamment la protection des terres industrielles le long des corridors commerciaux, la nécessité d’harmoniser la réglementation entre les paliers de gouvernement  et l’impératif de veiller à ce que les calendriers d’évaluation environnementale n’entravent pas notre capacité à transporter des marchandises à travers le pays.

En 2021, la Cour des comptes européenne a comparé les cadres des grands projets de transport au Canada, en Australie, aux États-Unis, en Suisse, en France, en Norvège et dans l’Union européenne, et a constaté que tous ces pays, à l’exception du Canada, disposaient d’un cadre stratégique global en matière d’infrastructures de transport.

Au-delà de la vision, le gouvernement doit protéger nos chaînes d’approvisionnement essentielles contre les menaces prévisibles et évitables.

Bien que le gouvernement ne puisse pas résoudre tous les problèmes liés à nos chaînes d’approvisionnement, il doit mettre en place des politiques qui faciliteront le commerce et renforceront les chaînes d’approvisionnement.

L’introduction du projet de loi C-58, qui vise à interdire le recours à des travailleurs de remplacement pendant les grèves, suggère que le gouvernement souhaite en fait s’éloigner de la préservation de la stabilité. En fait, ce projet de loi ne fait que renforcer l’image du Canada en tant que partenaire commercial instable et peu fiable.

Enfin, le gouvernement doit s’engager à accélérer son programme de modernisation de la réglementation.

La modernisation de la réglementation est une préoccupation croissante. Les entreprises qui font du commerce interprovincial citent l’augmentation des formalités administratives et les différences de certification et de normes techniques comme des obstacles majeurs pour faire des affaires au Canada. Malheureusement, le Canada dispose d’un ensemble complexe de réglementations qui se chevauchent, émanant de tous les niveaux de gouvernement, et qui entravent la concurrence, freinent les échanges et augmentent le coût de la vie. 

L’efficacité de la réglementation fait partie intégrante d’un environnement compétitif et nécessite une régulation plus intelligente afin de créer de nouvelles opportunités économiques au Canada.

Nous pensons qu’il est impératif que les organismes de réglementation et les entreprises travaillent ensemble pour partager leurs points de vue afin d’élaborer des approches réglementaires optimales. Confier aux régulateurs le mandat de prendre en compte la dimension économique ajouterait un nouvel outil qui encouragerait l’adoption de règlements stables et gérables qui soutiennent la croissance économique.

Nous vous remercions pour le temps que vous nous avez accordé. Nous sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.

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Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Réconciliation économique et entrepreneuriat autochtone »

Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Réconciliation économique et entrepreneuriat autochtone »

En mai 2023, nous avons organisé à Nisku, en Alberta, une édition du Dialogue sur la croissance inclusive qui avait pour thème « la réconciliation économique et l’entrepreneuriat autochtone ».

En mai 2023, en partenariat avec la Chambre de Commerce régionale de Leduc, Nisku et Wetaskiwin, nous avons organisé à Nisku, en Alberta, une édition du Dialogue sur la croissance inclusive qui avait pour thème « la réconciliation économique et l’entrepreneuriat autochtone ». L’événement a débuté par une discussion animée donnée par un groupe d’experts lors de laquelle se sont prononcés :

Après la discussion du groupe d’experts, les participants ont eu droit à une présentation du conférencier d’honneur, Derek M. Bruno, fondateur de SevGen Consulting, avant de se répartir en groupes de discussion pour former des tables rondes et discuter plus en détail des sujets abordés.


Voici quelques faits saillants de cet important événement.

Réconciliation économique

Dans le cadre du processus de réconciliation économique, il est essentiel de prendre en compte les effets à long terme des traumatismes intergénérationnels (tels que ceux subis dans les pensionnats) au sein des communautés autochtones et d’en reconnaître l’importance.

En vue d’assurer la réconciliation économique, il faut :

  • reconnaître les défis auxquels sont confrontées les communautés autochtones à ce jour;  
  • inclure les communautés autochtones dans les activités économiques;
  • faire valoir les droits ancestraux et les droits issus des traités;
  • repenser les systèmes économiques pour les harmoniser avec les cadres culturels autochtones;
  • bâtir des partenariats entre les organisations et les communautés autochtones afin d’assurer des retombées positives à long terme;
  • soutenir les communautés autochtones en matière d’occasions de formation et d’emploi;  
  • éduquer le public au sujet des cultures, de l’histoire et des enjeux propres aux communautés autochtones;
  • assurer le développement des régions du Nord du Canada;
  • investir dans la formation des enseignants, les programmes de soins aux aînés, les infrastructures essentielles et le développement des communautés.

Obstacles auxquels se heurtent les personnes et les entrepreneurs autochtones

Les lois, politiques et programmes actuels échouent à éliminer les obstacles spécifiques auxquels sont confrontées les populations autochtones, et peuvent même parfois créer des obstacles supplémentaires qui empêchent la mise en place d’économies durables et l’accumulation de richesses.

Un des obstacles majeurs auxquels les populations autochtones sont confrontées est le racisme et la discrimination qui les empêchent d’accéder aux possibilités d’avancement liées à divers aspects de la vie, notamment l’éducation, l’emploi, le mentorat et les services financiers.

  • Les Autochtones se retrouvent souvent confinés dans des emplois rémunérés au salaire minimum, et ne se voient offrir que très peu de possibilités d’avancement ou de reconnaissance de leur potentiel.
  • Les entrepreneurs autochtones ont du mal à accéder aux capitaux, à trouver des mentors et à bénéficier de possibilités d’éducation et de formation de qualité.
  • Les entreprises autochtones éprouvent régulièrement des difficultés à obtenir des prêts ou de l’aide financière de la part des banques et des autres institutions.

La responsabilité des employeurs quant à la promotion de la réconciliation

Les employeurs peuvent promouvoir la réconciliation en instaurant des milieux de travail sécuritaires sur le plan culturel dans lesquels les besoins et les antécédents divers et uniques des employés autochtones de diverses nations, réserves et communautés sont reconnus et font l’objet de mesures d’adaptation. Un tel milieu de travail doit inclure des employeurs qui s’attaquent activement aux comportements abusifs, discriminatoires et stéréotypés afin de les éliminer. Les employeurs peuvent également aider les employés autochtones à obtenir reconnaissance, formations et développement professionnel en offrant des possibilités de mentorat, en adaptant les programmes de formation afin de faciliter l’embauche et l’inclusion de personnes autochtones, et en encourageant le développement d’idées et d’initiatives visant à promouvoir la collaboration au sein du lieu de travail.

Le rôle des Chambres de Commerce dans la réconciliation économique

Il existe de nombreuses mesures positives que les Chambres de Commerce peuvent adopter en vue de promouvoir la réconciliation économique et de favoriser les relations à long terme avec les entreprises et les communautés autochtones, notamment :

  • participer aux événements communautaires et promouvoir les événements axés sur la culture autochtone qui visent à lutter contre les stéréotypes;
  • organiser des ateliers et des possibilités de formation, d’éducation et d’encadrement;
  • souligner les réussites et les partages des leaders des communautés autochtones;
  • plaider pour l’élimination des obstacles à l’accès aux subventions et aux financements pour les entrepreneurs et les entreprises autochtones;
  • établir des partenariats avec les centres d’amitié et collaborer avec les communautés autochtones pour fonder des groupes de réflexion (mastermind groups), partager des informations et créer des réseaux de soutien.

Il est essentiel que les Chambres adoptent les pratiques de réconciliation qu’elles préconisent en recrutant des employés autochtones, en augmentant le taux de représentation des groupes autochtones au sein des conseils d’administration et en offrant des possibilités de formation et d’accompagnement destinées et consacrées aux communautés autochtones et à leur représentation.

L’engagement de la Chambre de Commerce du Canada en faveur de la réconciliation

Dans un esprit de réconciliation, la Chambre de Commerce du Canada s’est engagée à établir des relations respectueuses dans le cadre desquelles les droits autochtones sont soutenus et les occasions d’affaires sont accrues pour les peuples autochtones. Depuis un certain nombre d’années, le Comité de politique sur les affaires autochtones de la Chambre de Commerce du Canada a pour mandat d’examiner les pratiques qui consolident les relations entre les entreprises et les communautés autochtones et non autochtones. Le Comité plaide en faveur de législations, réglementations et politiques qui favorisent les perspectives de croissance économique du Canada, qui respectent les droits des peuples autochtones, qui contribuent à la réconciliation économique et qui sont en harmonie avec la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

À propos des Dialogues sur la croissance inclusive

En collaboration avec le réseau de la Chambre de Commerce du Canada, nous avons organisé cinq Dialogues sur la croissance inclusive en 2023. Ces Dialogues offrent une occasion de déterminer quels sont les défis et les possibilités quant au rôle que les chambres peuvent jouer dans le cadre de la réconciliation économique et de la promotion d’une communauté d’affaires plus inclusive.

Les blogues « Ce que nous avons entendu » consacrés au Dialogue sur la croissance inclusive d’Halifax : « Célébrons l’économie de la communauté noire en Nouvelle‑Écosse » et aux Dialogues sur la croissance inclusive de Guelph et de Coquitlam : « Inclusion des personnes ayant un handicap visible ou invisible sur le marché du travail » sont désormais disponibles!

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La Chambre de commerce du Canada témoigne devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales.

La Chambre de commerce du Canada témoigne devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales.

Le 13 décembre 2023, notre premier vice-président de la politique et des relations gouvernementales, Matthew Holmes, a comparu devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales pour discuter du projet de loi C-56, la « Loi sur le logement et l’épicerie à prix abordable ».

Le 13 décembre 2023, notre premier vice-président de la politique et des relations gouvernementales, Matthew Holmes, a comparu devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales pour discuter du projet de loi C-56, la « Loi sur le logement et l’épicerie à prix abordable ».

Il a accueilli favorablement les modifications apportées à la Loi sur la taxe d’accise pour l’offre de logements, mais a suggéré des modifications visant à accroître le soutien. Faisant part de ses préoccupations, il a appelé à un examen attentif des amendements proposés à la Loi sur la concurrence dans le projet de loi C-56, soulignant le manque de transparence et les risques. Il a également remis en question le caractère urgent et l’efficacité du projet de loi C-56 et a plaidé en faveur d’une consultation approfondie sur les modifications de la Loi sur la concurrence qui en découlent.

Le texte intégral des observations est disponible ci-dessous.


La Chambre de commerce du Canada est le réseau d’affaires le plus important et le plus dynamique au pays. Elle représente plus de 400 chambres de commerce regroupant plus de 200 000 entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions du pays.

Nous accueillons favorablement les modifications apportées à la Loi sur la taxe d’accise qui devraient contribuer à la création d’une offre de logements dont nous avons grandement besoin. Cela dit, nous avons des idées sur de simples modifications au projet de loi C-56 qui permettraient au Canada de soutenir la construction d’un plus grand nombre de logements dans le but de rétablir l’accessibilité financière pour les familles canadiennes.

Nous saluons également les efforts du gouvernement pour veiller à ce que les lois canadiennes sur la concurrence soient solides afin de promouvoir la concurrence et de favoriser une économie prospère. Bien que nous reconnaissions la nécessité de renforcer la concurrence au Canada, nous sommes vivement préoccupés par la manière dont les changements ont été introduits à plusieurs reprises dans le cadre de lois omnibus, de motions de voies et moyens ou dans d’autres législations comme le projet de loi C-56, sans véritable consultation du monde des affaires ou des autorités compétentes dans ce qui est un domaine très particulier de la loi.

Par conséquent, nous demandons instamment au Sénat de considérer les amendements proposés à la Loi sur la concurrence dans le projet de loi C-56 avec soin et prudence, et nous demandons aux honorables membres de ce comité de s’interroger sur l’urgence de ce projet de loi. Les modifications proposées à la Loi sur la concurrence changeront-elles les prix dans les épiceries à temps pour les célébrations du Nouvel An? Fort à parier que ce sera le cas d’ici 2030, ou peut-être pas.

En fait, elles pourraient avoir l’effet inverse, voire diminuer la concurrence, surtout si l’on tient compte de certains des nouveaux éléments litigieux envisagés dans le cadre du projet de loi C-59. En réalité, nous n’en savons rien. En toute franchise, il est presque absurde que je vous parle aujourd’hui d’une poignée de changements dans le projet de loi C-56, alors que d’autres changements sont proposés dans le projet de loi C-59, actuellement à l’étude à la Chambre des communes. Intentionnellement ou non, cette approche manque de transparence et apporte son lot d’incertitude quant à l’avenir du droit de la concurrence au Canada. Enfin, cette approche complique et fragilise l’activité commerciale au Canada.

Je reconnais que le gouvernement subit des pressions considérables pour résoudre la crise de l’accessibilité financière à laquelle les Canadiens sont confrontés aujourd’hui. Il doit faire preuve d’action et convaincre les Canadiens qu’il a un plan. Malheureusement, à mon avis, le projet de loi C-56 n’apporte aucune solution aux problèmes réels auxquels sont confrontés les Canadiens : au mieux, il est un véhicule pour des changements administratifs. Au pire, il élargit le mandat du Bureau de la concurrence pour en faire une sorte de régulateur des prix, ce qui serait inapproprié et préoccupant. Précipiter les choses au nom d’un faux sentiment d’urgence, c’est risquer de prendre des décisions qui pourraient avoir des répercussions considérables sur les entreprises de toutes sortes, ainsi que sur les consommateurs et l’économie dans son ensemble.

Nous insistons sur le fait que les changements apportés à la Loi sur la concurrence, qui auront des conséquences durables, devraient faire l’objet d’une consultation approfondie avec les parties prenantes. Les modifications proposées dans le projet de loi C-56, celles qui l’ont précédé à la suite du budget 2022 et, à ce jour, celles proposées dans le projet de loi C-59 n’ont jamais fait l’objet d’une telle consultation.

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Principaux programmes de financement du gouvernement pour l’embauche et la formation

Principaux programmes de financement du gouvernement pour l’embauche et la formation

Ce blogue a été fourni par Mentor Works, a Ryan Company.

Ce blogue a été fourni par Mentor Works, a Ryan Company.

La force d’une entreprise provient de son équipe. Il est essentiel que les petites entreprises au Canada sachent qu’il existe des subventions gouvernementales dont elles peuvent bénéficier pour compenser les coûts d’intégration des nouveaux membres de leur personnel ou les coûts associés à la formation, autant pour les nouveaux membres du personnel que pour ceux déjà en place. En plus de permettre d’accroître et d’améliorer le bassin de talents d’une organisation, ces subventions peuvent également faire découvrir des occasions d’emploi intéressantes à des candidates et candidats potentiels.

L’objectif de ce billet de blogue est de vous fournir des renseignements sur les subventions pour l’embauche et la formation qui sont actuellement offertes au Canada, et ce, afin d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) à recruter du personnel et à soutenir les membres de leur effectif. 

Vous trouverez ci‑dessous une liste de programmes de financement gouvernementaux qui aident les entreprises à embaucher des gens ou à voir au perfectionnement des membres de leur personnel, afin d’améliorer l’efficacité de ceux-ci et de les aider à développer leurs compétences dans de nouveaux domaines, comme les technologies de pointe. Selon la date à laquelle vous lisez ce billet, certains des programmes de financement énumérés ci‑dessous peuvent ne pas être offerts en ce moment. Pour savoir quels programmes acceptent actuellement des candidatures, consultez notre page sur l’embauche et la formation

Subventions canadiennes pour l’embauche et la formation dans les petites entreprises 

1. Financement pour la formation de la Fondation Yves-Landry par l’intermédiaire du gouvernement du Canada 

Le financement pour la formation de la Fondation Yves-Landry offert par l’intermédiaire du gouvernement du Canada aide les entreprises à s’adapter aux nouvelles technologies, aux nouveaux processus ou aux nouvelles procédures, ainsi qu’à tout changement au sein de l’entreprise. En soutenant l’innovation et le réoutillage, on peut créer de nouvelles méthodes de production afin d’accroître la productivité. Dans le cadre de ce programme, la formation doit contribuer directement à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement nationales ou au rehaussement de la compétitivité, notamment en élargissant la portée des marchés nationaux. 

2. Programme accéléré de Mitacs 

Dans le cadre du Programme accéléré de Mitacs (Mitacs Accelerate), on associe des petites entreprises à des candidates et des candidats talentueux titulaires d’une maîtrise, d’un doctorat ou d’une bourse postdoctorale afin de remédier à des difficultés en matière d’innovation. Pour relever les défis auxquels sont confrontées les petites entreprises, les stagiaires doivent mener des recherches et créer des outils, des modèles, des technologies ou des solutions. 

  • Montant du financement : On accorde un maximum de 15 000 $ pour chaque stage de quatre à six mois, en plus d’une contribution s’élevant à 7 500 $ de la part de l’entreprise partenaire. Si l’entreprise obtient plus de 6 périodes de stage de la part de 3 stagiaires ou plus, elle peut bénéficier d’un financement supplémentaire dans le cadre du « financement agrégé ». Ce financement couvre l’allocation du stagiaire et les frais de recherche. 
  • Admissibilité de l’entreprise : Le programme s’adresse aux sociétés canadiennes, aux entreprises sans but lucratif et à certains organismes sans but lucratif. Toutes les industries et tous les secteurs sont admissibles, mais la priorité est accordée aux projets de recherche et développement en innovation. 

3. Programme emploi jeunesse (PEJ) du Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI)

Le Programme emploi jeunesse (PEJ) du Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI) est conçu pour aider les employeurs à embaucher et à former de jeunes Canadiennes et Canadiens diplômés de niveau postsecondaire. Une diplômée ou un diplômé peut bénéficier d’un financement dans divers domaines, comme le développement des entreprises, l’amélioration technologique, le service à la clientèle ou l’administration. Pour obtenir de l’aide au démarrage, les entreprises sont invitées à communiquer avec le personnel du PARI du Conseil national de recherches du Canada (CNRC). 

  • Montant du financement : Jusqu’à 30 000 $ par personne diplômée (maximum de deux personnes diplômées) pour une période de 6 à 12 mois. 
  • Admissibilité de l’entreprise : L’entreprise doit être une société canadienne comptant de 1 à 500 membres du personnel, et doit être financièrement stable. L’entreprise doit recruter des personnes diplômées avant de poser sa candidature. Ces personnes diplômées doivent être âgées de 15 à 30 ans.

4. Subvention canadienne pour l’emploi 

Le programme de la Subvention canadienne pour l’emploi permet de réduire les coûts des formations axées sur des compétences offertes par des formateurs tiers à l’intention des nouveaux membres du personnel et des membres déjà en place grâce à un financement gouvernemental. Lancée en 2014, la Subvention canadienne pour l’emploi permet de verser plus de 194 millions de dollars chaque année pour aider les membres du personnel, nouveaux et de plus longue date, à acquérir de nouvelles compétences et à devenir plus utiles à leurs employeurs. Chaque province et territoire, à l’exception du Québec, dispose d’un volet distinct de la Subvention canadienne pour l’emploi, dont les montants de financement, les critères d’admissibilité et les dates d’échéance varient. Certains volets de financement provincial acceptent des candidatures durant toute l’année, comme la Subvention Canada-Ontario pour l’emploi (SCOE), tandis que d’autres acceptent uniquement des candidatures durant une période déterminée.  

  • Montant du financement : Les subventions sont accordées à des entreprises admissibles pour des projets de formation du personnel et elles couvrent de 50 à 100 % des coûts, selon la province. 
  • Admissibilité de l’entreprise : Les critères d’admissibilité pour les entreprises varient selon la province. Les provinces qui disposent de leur propre volet de financement sont l’Ontario, l’Alberta, la Colombie‑Britannique, le Manitoba, Terre‑Neuve‑et‑Labrador, la Saskatchewan, le NouveauBrunswick, la NouvelleÉcosse et l’ÎleduPrinceÉdouard. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les volets de financement provinciaux, consultez la page principale. 

Détails sur les possibilités de financement du gouvernement 

Ce billet de blogue présente les programmes de financement du gouvernement canadien pour l’embauche et la formation de personnel à l’intention des petites et moyennes entreprises. Si votre entreprise ne répond pas aux exigences d’un programme en particulier, sachez que vous pouvez toujours consulter nos ressources gratuites pour les entreprises en démarrage au Canada

Si vous cherchez à tirer parti de subventions pour l’embauche et la formation au sein de votre entreprise, communiquez avec l’équipe de Mentor Works, une filiale de Ryan; nous vous aiguillerons vers le programme de subvention le mieux adapté à votre entreprise. Abonnez‑vous également à notre infolettre hebdomadaire sur le financement, afin de rester à l’affût des dernières nouvelles sur les programmes de financement offerts par le gouvernement. 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les programmes énumérés dans ce billet, inscrivez‑vous à nos prochains webinaires; lors de ces webinaires, nous discuterons en détail des possibilités de financement offertes par le gouvernement. 

Ce blogue a été fourni par Mentor Works, a Ryan Company.

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La Chambre de commerce du Canada témoigne sur le projet de loi S-244

La Chambre de commerce du Canada témoigne sur le projet de loi S-244

Le jeudi 30 novembre, notre directrice principale de l’Avenir du travail, Diana Palmerin-Velasco, a témoigné devant un comité sénatorial permanent...

Le jeudi 30 novembre, notre directrice principale de l’Avenir du travail, Diana Palmerin-Velasco, a témoigné devant un comité sénatorial permanent sur le projet de loi S-244, Loi modifiant la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social et la Loi sur l’assurance-emploi en vue de constituer le Conseil de l’assurance-emploi. Nous soutenons la création du Conseil de l’assurance-emploi afin de renforcer le travail accompli par la Commission de l’assurance-emploi pour faciliter la contribution des entreprises et des syndicats à la politique de l’emploi au Canada.

REGARDEZ LE TÉMOIGNAGE ET LISEZ L’INTÉGRALITÉ DES REMARQUES DE DIANA PALMERIN-VALESCO CI-DESSOUS.

Bonjour Madame la présidente, Madame la vice-présidente et Mesdames et Messieurs les membres du comité. Je vous remercie de me donner l’occasion de comparaître aujourd’hui dans le cadre de votre examen du projet de loi S-244, Loi modifiant la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social et la Loi sur l’assurance-emploi en vue de constituer le Conseil de l’assurance-emploi.

Je suis Diana Palmerin Velasco, directrice principale, Avenir du travail, à la Chambre de commerce du Canada. La Chambre de commerce du Canada représente quelque 200 000 entreprises canadiennes, par l’intermédiaire de plus de 450 chambres locales, provinciales et territoriales, ainsi que de 100 associations membres.

La Chambre de commerce du Canada a joué un rôle de premier plan dans les discussions qui ont abouti à ce projet de loi et l’a officiellement approuvé. Notre président-directeur général, l’honorable Perrin Beatty, a déclaré ce qui suit :

“Avec la création d’un conseil consultatif de l’assurance-emploi, le projet de loi S-244 du sénateur Bellemare consacrera une approche tripartite véritable et significative entre le patronat, les syndicats et le gouvernement. Cela garantira que le programme d’assurance-emploi est durable, adapté, non partisan, inclusif et pertinent pour la génération actuelle et future d’employeurs et d’employés canadiens”.

L’économie canadienne est confrontée à de multiples défis et le monde du travail évolue rapidement. Dans le contexte de la reprise post-pandémique, du vieillissement de la population, des pénuries de compétences et de la transition vers l’économie numérique et verte, nous devons créer les conditions permettant aux entreprises, aux syndicats et aux gouvernements de travailler ensemble en tant que véritables partenaires. Pour y parvenir, un dialogue productif et un échange d’idées et d’informations entre les partenaires doivent avoir lieu en permanence dans le cadre d’un processus d’engagement visant à renforcer la compréhension mutuelle.

L’un des principaux objectifs du projet de loi S-244 est de renforcer le dialogue social au sein de la Commission de l’assurance-emploi du Canada. Depuis 1990, les employeurs et les travailleurs financent entièrement le système d’assurance-emploi. Par principe, il est juste que les entreprises et les travailleurs aient accès à une structure institutionnelle tripartite grâce à la création du Conseil de l’assurance-emploi.

Ce Conseil permettrait aux entreprises et aux syndicats de fournir des conseils et de convenir de recommandations mutuellement acceptables et bénéfiques concernant les politiques du marché du travail. En particulier, en ce qui concerne l’assurance-emploi et le développement des compétences.

L’Organisation internationale du travail (OIT) définit le dialogue social comme “un processus tripartite dans lequel ont lieu tous les types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, ou parmi eux, sur des questions d’intérêt commun relatives à la politique économique et sociale”.

Contrairement à la consultation, le dialogue social n’est pas un processus unilatéral de courte durée. Il s’agit d’un outil de gouvernance éprouvé qui a bien fonctionné dans plusieurs pays et dans plusieurs organisations internationales. Les structures et les processus de dialogue social réussis ont prouvé leur capacité à résoudre d’importantes questions économiques et sociales.


La Chambre de commerce du Canada soutient la création du Conseil de l’assurance-emploi afin de renforcer le travail accompli depuis près de 20 ans par la Commission de l’assurance-emploi pour faciliter la contribution des entreprises et des syndicats à la politique de l’emploi au Canada. Les employeurs sont investis dans la viabilité du programme d’assurance-emploi et, à ce titre, nous voulons être de véritables partenaires dans la recherche et la mise en œuvre de solutions visant à assurer le bon fonctionnement d’un système qui réponde aux besoins et aux attentes des Canadiens.

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

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La Chambre de commerce du Canada témoigne sur l’impact des grèves portuaires et la stabilité de la chaîne d’approvisionnement

La Chambre de commerce du Canada témoigne sur l’impact des grèves portuaires et la stabilité de la chaîne d’approvisionnement

Le 30 novembre 2023, notre chef adjoint et vice-président des relations gouvernementales, Robin Guy, ainsi que Pascal Chan, directeur principal, Transports, infrastructures et construction, ont témoigné devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes pour discuter de l’impact critique de la récente grève au port de Vancouver.

Le 30 novembre 2023, notre chef adjoint et vice-président des relations gouvernementales, Robin Guy, ainsi que Pascal Chan, directeur principal, Transports, infrastructures et construction, ont témoigné devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes pour discuter de l’impact critique de la récente grève au port de Vancouver. Ils ont souligné l’importance de l’infrastructure commerciale pour le Canada, où les deux tiers de chaque dollar gagné dépendent du transport de marchandises. La grève de l’été sur la côte ouest, qui a touché Vancouver et Prince Rupert, a provoqué d’importantes perturbations, affectant des secteurs à l’échelle nationale, de l’agriculture à l’industrie manufacturière. Le 30 novembre 2023, notre chef adjoint et vice-président des relations gouvernementales, Robin Guy, ainsi que Pascal Chan, directeur principal, Transports, infrastructure et construction, ont témoigné devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes pour discuter de l’impact critique de la récente grève au port de Vancouver.

Ils ont souligné la nécessité d’une action gouvernementale pour prévenir et résoudre rapidement de pareilles grèves, afin de protéger la crédibilité du Canada en tant que partenaire commercial fiable. Ils ont également exprimé leur inquiétude quant au projet de loi C-58, qui vise à interdire le recours à des travailleurs de remplacement pendant les grèves, ce qui risque de déstabiliser les chaînes d’approvisionnement. Ce témoignage plaide en faveur d’un dialogue transparent afin de résoudre efficacement les problèmes de main-d’œuvre tout en préservant la stabilité et la fiabilité des opérations commerciales du Canada.

REGARDEZ LE TÉMOIGNAGE ET LISEZ L’INTÉGRALITÉ DES COMMENTAIRES DE ROBIN GUY CI-DESSOUS.


Bonjour, Madame la Présidente et honorables membres.

La Chambre de commerce du Canada est la plus grande association commerciale du pays, avec un réseau actif de plus de 400 chambres de commerce représentant près de 200 000 entreprises de toutes tailles, dans tous les secteurs et toutes les régions de notre pays.

Je suis accompagné aujourd’hui par mon collègue Pascal Chan, directeur principal des transports, de l’infrastructure et de la construction.

En tant que nation commerçante, notre infrastructure commerciale revêt plus d’importance pour le Canada que pour beaucoup d’autres pays dans le monde. En fait, deux dollars sur trois gagnés par le Canada dépendent du transport de marchandises.  Ce chiffre est nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est d’un peu plus de 50 %. Lorsque les entreprises canadiennes ne peuvent pas importer ou exporter des marchandises de manière fiable, nous compromettons notre capacité à développer notre économie.

Notre côte ouest est le plus grand point de contact du Canada avec le monde, avec plus de 800 millions de dollars de marchandises manutentionnées chaque jour, qu’il s’agisse de produits agroalimentaires, de potasse, de minéraux critiques ou de produits de première nécessité. Cela représente un quart du commerce total du Canada.

Cet été, nous avons connu plus de 35 jours d’incertitude et de perturbations à nos ports de la côte ouest, notamment Vancouver et Prince Rupert, ce qui a entraîné des retards importants pour les entreprises canadiennes dans pratiquement tous les secteurs de partout au pays.

Je répète que 25 % de nos échanges commerciaux ont été bloqués. Cela signifie que la potasse canadienne a dû réduire sa production et ses ventes pendant la grève, ce qui a obligé ceux qui dépendent du Canada pour leurs engrais à chercher ailleurs pour veiller à ce qu’ils puissent continuer à produire leurs récoltes.

Les entreprises qui attendaient des pièces de rechange pour réparer leurs machines ont dû subir des retards, ce qui a entraîné un ralentissement ou un arrêt de la production.

Cela signifie que les fruits et légumes que nous importons au Canada ont été laissés à pourrir dans des conteneurs au lieu d’être sur les étagères pour le plaisir des consommateurs.

En clair, cela signifiait que les produits allaient devenir plus chers pour les Canadiens et alimenter l’inflation.

J’insisterai auprès du Comité sur le fait que les dommages causés par une grève ne se limitent pas aux jours où les travailleurs font du piquetage. Les entreprises ont besoin de certitude. Ils ont besoin de savoir que s’ils importent ou exportent des marchandises, celles-ci seront acheminées là où elles doivent aller, au moment où elles doivent y être. Dans le cas contraire, les fournisseurs iront voir ailleurs, et il n’est pas garanti qu’ils reviendront.

Au vu du bilan du Canada, nombre de nos partenaires commerciaux commencent à se demander si le Canada est en mesure d’acheminer les marchandises sur le marché de manière fiable. Nous l’avons constaté peu après la grève des ports de la côte ouest, avec la Voie maritime du Saint-Laurent, et avec l’incertitude qui plane sur le port de Montréal.

Je dois préciser que la Chambre de commerce du Canada respecte le droit à la négociation collective. Nous croyons sincèrement que les meilleurs accords sont ceux qui sont le fruit d’une négociation. Mais lorsque les négociations sont rompues et qu’il n’est plus possible de négocier de manière significative, les milieux d’affaires canadiens attendent du gouvernement qu’il fasse preuve de leadership et qu’il agisse dans l’intérêt du pays.

La Chambre de commerce du Canada a demandé au gouvernement d’utiliser tous les outils à sa disposition pour prévenir une grève, puis pour la résoudre.

Nous avons félicité le ministre du Travail d’avoir demandé au médiateur principal de recommander des conditions de règlement pour parvenir à un accord équitable.

Malheureusement, cette action n’a été lancée que près de deux semaines après le début de la grève dans les ports, alors que l’économie et la réputation du Canada avaient déjà subi d’importants dommages, et elle s’est prolongée pendant plusieurs semaines alors que le syndicat refusait de signer la convention.

L’examen initié par le ministre du Travail et des Aînés en vertu de l’article 106 du Code canadien du travail est une occasion clé de doter le gouvernement de plus d’outils pour éviter les interruptions de travail tout en protégeant l’intérêt public.

Nous devons nous assurer que le gouvernement a la capacité de forcer les deux parties à se rencontrer dans le but de parvenir à une forme de résolution contraignante. Nous ne pouvons accepter que le gouvernement attende deux semaines avant de prendre des mesures.

Les chaînes d’approvisionnement du Canada sont aussi solides que leur maillon le plus faible. Le gouvernement ne peut pas résoudre tous les problèmes liés à nos chaînes d’approvisionnement, mais il doit chercher à mettre en place des politiques qui favoriseront le commerce et renforceront les chaînes d’approvisionnement.

Il y a moins d’un mois, le ministre du Travail a déclaré aux Canadiens que « notre crédibilité en tant que nation commerçante dépend du fonctionnement stable de nos chaînes d’approvisionnement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver cette stabilité. » Nous sommes tout à fait d’accord.

Cependant, l’introduction du projet de loi C-58, qui vise à interdire le recours à des travailleurs de remplacement pendant les grèves, suggère que le gouvernement souhaite en fait s’éloigner de la préservation de la stabilité. En fait, ce projet de loi ne fait que renforcer l’image du Canada en tant que partenaire commercial instable et peu fiable.

Nous avons besoin que nos dirigeants s’engagent dans un dialogue honnête qui fournira à notre gouvernement les outils dont il a besoin pour relever nos défis en matière de travail, tout en permettant aux employeurs et aux employés de négocier comme il se doit. Dans l’intérêt de notre économie, j’invite tous les partis à voter contre cette législation.

Je vous remercie pour le temps que vous nous avez accordé. Nous sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.

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#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

Cet article a été fourni par nos partenaires de Roche Canada.

Le 7 novembre dernier, Brigitte Nolet, présidente et chef de la direction de Roche Pharma Canada, s’est jointe aux panélistes du Sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada. Elle partage ici d’autres réflexions sur l’importance d’un écosystème de données de santé pour le Canada et pour les patients canadiens.

Au Canada, les patients attendent… littéralement! Les innovations en soins de santé prennent beaucoup plus de temps à les atteindre ici que dans bien d’autres pays. Selon le classement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se situe au 19e rang sur 20 pays quant au délai d’accès des patients à des soins innovateurs. Les Canadiens peuvent en effet attendre jusqu’à 732 jours pour obtenir des médicaments susceptibles de leur sauver la vie (source). En plus d’avoir des répercussions sur les patients, ces longs délais mettent les systèmes de santé et l’économie à rude épreuve : davantage de visites chez le médecin et hausse des absences au travail, de l’anxiété et des coûts pour le traitement des symptômes.

Une part considérable de la solution repose sur une transition vers des soins de santé fondés sur les données; grâce aux observations et aux données, on peut s’assurer que le bon patient reçoit les bons traitements au bon moment. Cette approche permet non seulement d’augmenter la durabilité, la résilience et l’efficacité des systèmes, mais aussi de mieux cibler les soins et d’améliorer l’expérience patient. Or, aucun intervenant ne peut y arriver seul – la collaboration entre les secteurs privé et public est essentielle.

Est-ce réalisable?

Lors du récent sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada, on m’a demandé des exemples de collaborations réussies entre les secteurs privé et public d’autres pays dont le Canada pourrait s’inspirer. L’un de ces exemples remonte à mon affectation chez Roche Belgique et Luxembourg à titre de directrice générale. Consciente de l’occasion que représente la crise liée à la COVID-19, la Belgique a entrepris des efforts de collaboration pour faire évoluer le secteur des sciences de la vie. Le gouvernement, l’industrie, les universités, les centres de santé et le secteur public se sont unis, s’appuyant sur un esprit de collaboration qui avait été entretenu pendant des décennies. Cette approche a produit des résultats remarquables, renforçant la place de la Belgique dans la recherche et le développement du secteur biopharmaceutique en seulement quelques années.

Rien n’empêche le Canada d’atteindre le même niveau de réussite dans l’établissement d’un système de santé de premier plan fondé sur les données pour ses citoyens. En fait, rien n’empêche le Canada d’être un véritable chef de file dans ce domaine! Nous avons déjà toutes les composantes nécessaires et nous faisons d’énormes progrès :

Partout au Canada, de multiples initiatives démontrent la valeur de données de bonne qualité. Malheureusement, la plupart des sources de données sont cloisonnées et il est difficile d’étendre ces initiatives à tous les Canadiens. Il est nécessaire d’établir une meilleure infrastructure pour des systèmes de données médicales interopérables dans tout le Canada. Les gouvernements fédéral et provinciaux font preuve d’un grand engagement, car des stratégies comme « Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé pour les Canadiens » englobent l’adoption de normes et de politiques communes relatives aux données partout au Canada. C’est une avancée significative, mais nous devons continuer d’agir de toute urgence.

Prêts à collaborer

L’avenir de nos systèmes de santé dépend de la prise de décisions fondées sur les données, donc de la transmission, de l’intégration et de l’utilisation efficaces des données médicales. Chez Roche, nous sommes déterminés à nous surpasser et à collaborer pour transformer les soins de santé par l’innovation (et c’est ce que nous faisons depuis plus de 125 ans). Pour ce faire, nous sommes prêts à partager l’expertise que nous allons acquérir dans des secteurs comme l’IA et la collecte de données pour éclairer la prise de décision. Nous croyons que les sociétés pharmaceutiques ne peuvent se contenter de produire des innovations médicales révolutionnaires. Elles doivent s’assurer, de concert avec tous les intervenants de l’écosystème de la santé, que ces innovations parviennent aux personnes qui en ont besoin. Nous redoublons d’efforts pour réunir la communauté canadienne de l’IA afin d’ériger notre pays en champion mondial des soins de santé fondés sur les données, notamment en collaborant avec des partenaires comme Mila et l’Institut Vecteur. Dans une récente entrevue diffusée sur le site Web de Roche, j’ai expliqué comment l’IA peut contribuer selon moi à renforcer nos systèmes de santé.

Dans ce monde de la santé qui évolue si rapidement, nous avons la possibilité et la responsabilité d’exploiter la puissance des données pour améliorer la santé et le bien-être de tous les Canadiens. L’avenir des soins au Canada en dépend, et le temps presse, car les patients attendent.

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