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QUESTIONS ET RÉPONSES : Les soins virtuels financés par l’employeur sont une bonne chose, même pour ceux qui n’en bénéficient pas

QUESTIONS ET RÉPONSES : Les soins virtuels financés par l’employeur sont une bonne chose, même pour ceux qui n’en bénéficient pas

Liam MacDonald, directeur de la politique et des relations gouvernementales, répond aux questions sur les soins virtuels financés par l’employeur et explique pourquoi il s’agit d’une bonne chose pour tous les Canadiens.

August 20, 2024

Liam MacDonald, directeur de la politique et des relations gouvernementales, répond aux questions sur les soins virtuels financés par l’employeur et explique pourquoi il s’agit d’une bonne chose pour tous les Canadiens.

Que sont les soins virtuels financés par l’employeur?

Les soins virtuels financés par l’employeur sont une innovation qui améliore l’accès aux soins de santé pour des millions de Canadiens partout au pays en leur donnant un accès virtuel à des professionnels de la santé. Il s’agit de services entièrement gratuits fournis dans le cadre des avantages sociaux, tous les coûts étant assumés par l’employeur, dont bénéficient actuellement 10 millions de Canadiens dans tout le pays.

Quel rôle jouent les soins virtuels financés par l’employeur dans le panorama des soins de santé au Canada?

Malheureusement, comme le savent tous les Canadiens qui ont récemment eu besoin d’un traitement médical, les périodes d’attente dans les salles d’urgence engorgées sont montées en flèche, atteignant une moyenne cauchemardesque de 22 heures en Ontario en décembre dernier, alors que plus de 6 millions de Canadiens n’ont pas de médecin de famille.

Dans ce contexte, les soins virtuels financés par l’employeur améliorent l’accès aux soins de santé pour des millions d’entre nous, ce qui permet aux gouvernements d’économiser de l’argent et de réduire la pression sur notre infrastructure de soins de santé. Par conséquent, voir Ottawa tenter de démolir ce système suscite la plus vive incompréhension.

Pourquoi le gouvernement cherche-t-il à limiter l’accès aux soins virtuels financés par l’employeur?

Dans un récent article du Globe and Mail, Santé Canada a dépeint les Canadiens bénéficiant de soins virtuels financés par leur employeur comme des profiteurs cherchant à bénéficier d’un accès préférentiel. Le gouvernement a clairement indiqué qu’il considérait ces services comme une violation de l’esprit de la loi canadienne sur la santé, qui garantit le libre accès aux services médicalement nécessaires. Cependant, les services payants et les services financés par l’employeur ont régulièrement été amalgamés dans le discours. Nous convenons qu’il est difficile de défendre la pratique, virtuelle ou non, consistant à faire payer les patients de leur poche pour des soins, mais presque personne ne le fait. Toutefois, l’existence et la croissance de ces services sont davantage un indice de la qualité de notre système public qu’autre chose. Si, après tout, les Canadiens n’avaient pas à attendre des délais déraisonnables dans les cliniques publiques ou les urgences pour un traitement de base, ou si le système public fournissait des soins virtuels selon des conditions tout aussi compétitives, les Canadiens n’auraient pas besoin, et ils ne devraient pas avoir besoin, de payer pour les soins.

Pourquoi le gouvernement devrait-il revoir sa position?

Dans le cas des soins virtuels payés par les employeurs, il est difficile de voir comment les principes de la loi canadienne sur la santé sont violés. Ces services n’imposent aucun coût aux patients qui en bénéficient. Ils sont totalement gratuits. Par ailleurs, les 10 millions de Canadiens qui ont accès à ces services ne forment pas le groupe élitiste de personnes qui coupent les files d’attente, comme on les a dépeints : ce sont des Canadiens ordinaires, qui travaillent dans tous les secteurs de l’économie, depuis les employés de base jusqu’aux cadres.

Enfin, lorsque ces services sont utilisés, ils profitent également à ceux qui n’y ont pas directement accès. Ils évitent aux personnes souffrant d’affections courantes d’avoir à se rendre dans des urgences ou des cliniques surchargées, ce qui réduit les temps d’attente pour tous les autres. Ils permettent également aux gouvernements d’économiser de l’argent, soit environ 52 dollars par visite selon une étude. Ces économies peuvent ensuite être réinvesties dans le système public afin d’améliorer la prestation des soins.

Autrement dit, l’existence de services de soins virtuels financés par l’employeur ne fait pas de perdants. Ces services élargissent l’accès aux soins pour les employés qui y ont accès et profitent aux employeurs qui ont tout intérêt à soutenir la santé et le bien-être de leurs employés. Ils profitent également aux autres en allégeant la pression exercée sur les infrastructures publiques de soins de santé. Ils profitent même aux gouvernements en leur permettant d’économiser de l’argent.


Pour tous les détails, nous vous invitons à lire l’article de Liam dans le Globe and Mail, Employer-funded virtual care is a good thing – even for those who don’t have it.

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