Blog /
Faits saillants de la mission inaugurale de la Chambre de commerce sur l’intelligence artificielle à New York.
Faits saillants de la mission inaugurale de la Chambre de commerce sur l’intelligence artificielle à New York.
Pendant deux jours en septembre 2024, les participants ont étudié l’avenir de l’IA et son rôle dans les relations plus générales entre les États-Unis et le Canada.
L’intelligence artificielle sera sans doute l’un des principaux sujets de discussion lors du sommet du G7 de mai 2025. À l’approche de la présidence canadienne du G7, la Chambre de commerce du Canada, en partenariat avec le Consulat général du Canada aux États-Unis à New York, a organisé une mission spéciale réunissant divers intervenants américains et canadiens du domaine de l’IA. Pendant deux jours en septembre 2024, les participants ont étudié l’avenir de l’IA et son rôle dans les relations plus générales entre les États-Unis et le Canada. Plus de 40 chefs d’entreprise canadiens se sont joints à la délégation de la Chambre de commerce du Canada.
Cette mission menée par le milieu des affaires a mis en évidence l’importance de placer l’IA au premier plan de toutes les discussions politiques dans toutes les juridictions (régionales et mondiales). Qu’il s’agisse de l’adoption par les entreprises, de la confiance à son égard, de la productivité, de sécurité nationale, de main-d’œuvre, de cybersécurité ou de l’utilisation de l’énergie, toutes ces questions sont au cœur des préoccupations.
Jour 1
La mission a débuté dans l’un des bureaux d’Amazon au centre-ville, avec vue sur l’Empire State Building.
La première journée a débuté par un accueil chaleureux de la part d’Aissata Camara, commissaire adjointe aux affaires internationales du bureau du maire de New York.
Le portrait de la politique technologique des États-Unis
Kellee Wicker, directrice du programme d’innovation scientifique et technologique au Wilson Centre, a lancé les travaux de la journée en présentant une analyse approfondie du paysage politique américain en matière de technologie.
L’avenir de la politique en matière d’IA en Amérique du Nord
Une discussion libre entre Kevin Allison, président de Minerva Technology Policy Advisors, et Murad Hemmadi, journaliste spécialisé dans l’IA, The Logic.
Le potentiel des Le potentiel des partenariats en matière d’IA en Amérique du Nord en matière d’IA en Amérique du Nord
Une table ronde réunissant Bill Syrros, associé et chef, BDO Laboratoires exponentiels, BDO Lixar; Liz Culley-Sullo, directrice des relations publiques, Brainbox AI; Parker Sheedy, Partenariat mondial et développement des affaires, Techstars; et la modératrice Yana Lukasheh, directrice principale, Politique publique, Canada, AWS.
Saisir l’occasion que représente le G7 pour élaborer une politique de pointe en matière d’IA au Canada, avec en toile de fond l’ACEUM 2026
Après le dîner, nous avons relancé les travaux avec une discussion libre avec Josh Meltzer, chercheur principal, Économie mondiale et développement, Brookings Institution, et Marlene Floyd, directrice nationale principale, Affaires générales, Microsoft Canada.
Les participants ont discuté de la façon dont le chapitre sur le commerce numérique inclus dans l’ACEUM (qui n’existait pas dans l’ALENA) est une occasion en or de parler de l’IA :
- l’IA pourrait constituer une priorité positive pour les trois gouvernements.
- On peut aller beaucoup plus loin d’un point de vue commercial, notamment en ce qui concerne l’interopérabilité.
- Si le Canada parvient à faire adopter des mesures concrètes au sein du G7, ce sera peut-être un bon indicateur de ce qui peut être fait dans le cadre de l’ACEUM.
Séance de réflexion
En après-midi, une séance de réflexion animée a permis aux participants d’explorer les façons dont le Canada peut tirer parti de la plateforme du G7 en 2025 pour annoncer des mesures significatives liées à l’IA qui contribueront à la croissance économique, à l’amélioration de la productivité et à la stimulation de l’innovation. Voici quelques-uns des points soulevés :
- Le Canada devrait donner la priorité à l’alignement réglementaire avec ses principaux partenaires commerciaux, comme les États-Unis et l’Union européenne.
- Il est de plus en plus nécessaire de partager et de mettre en valeur les cas d’adoption réussie de l’IA.
- Le manque de confiance dans l’IA a été souligné comme l’une des raisons pour lesquelles les entreprises refusent de l’adopter, au même titre que le manque de compétences et d’éducation.
La géopolitique de l’IA : De la réglementation à l’énergie, gérer les risques et les occasions d’affaires en Amérique du Nord
Une table ronde réunissant Kevin Allison, Marc-Etienne Ouimette, directeur, AI/ML, Politique publique mondiale, AWS, Xiaomeng Lu, directeur, Géotechnologie, Eurasia Group, Colin Eide, directeur, Centre d’analyse des menaces de Microsoft, et le modérateur Scott Bradley, directeur, Relations gouvernementales mondiales, OpenText.
M. Allison a observé au cours de la table ronde qu’à mesure que l’ère de l’engouement pour « l’IA tous azimuts » s’estompe, des conversations plus pragmatiques voient le jour. « Le débat dépasse la science-fiction, et c’est une bonne chose », a déclaré M. Allison. « Les gouvernements continuent de progresser dans la gestion des risques et prennent plus au sérieux le dossier de l’adoption de l’IA. Le Canada a une occasion exceptionnelle de faire avancer le débat au cours de sa présidence du G7. »
Collaboration entre les États-Unis et le Canada pour le développement et la gestion d’outils à la convergence de l’informatique de pointe, de l’IA et de la biotechnologie
La dernière séance de la journée a été consacrée à une présentation de Chandresh Harjivan, conseiller spécial du président (Maison Blanche), chargé de la préparation et de la réponse nationales aux menaces biologiques.
Jour 2
La deuxième journée de la mission sur l’IA s’est déroulée dans les bureaux du Consulat général du Canada.
Le discours sur l’IA en Amérique du Nord : d’hier à aujourd’hui et d’aujourd’hui à demain
La première séance de la matinée était une causerie animée par Catherine Fortin LeFaivre, vice-présidente de la politique stratégique et des partenariats mondiaux de la Chambre de commerce du Canada, à laquelle participaient Murad Hemmadi et Krystal Hu, correspondante de Reuters pour le capital-risque et les entreprises en démarrage.
Comprendre la dynamique humaine de l’adoption de l’IA par la main-d’œuvre
La journée s’est poursuivie par une séance d’information et de questions-réponses avec Tom Clark, consul général à New York, et le personnel du consulat, suivie d’une table ronde réunissant Stephanie Bell, directrice des programmes et de la recherche, Partnership on AI (PAI); Gabe Batstone, PDG, Contextere; et la modératrice Ulrike Bahr-Gedalia, directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation, Chambre de commerce du Canada.
Au cours de la discussion, M. Batstone a fait remarquer que « le G7 offre au Canada une occasion unique de jouer un rôle de chef de file dans l’établissement d’une norme mondiale pour l’adoption d’une IA inclusive et axée sur les travailleurs, qui profite à tous ».
La productivité, une priorité : les leçons tirées de l’adoption de l’IA par les principales institutions américaines dans la région de New York
Les séances de la matinée se sont terminées par une table ronde réunissant Alex Foard, directeur exécutif du Bureau de la technologie et de l’innovation de la ville de New York (OTI); Aila Yamanaka, directrice principale, Technologie des données et innovation, Autorité portuaire de New York et du New Jersey; Kai Feder, chef de cabinet, Bureau de l’innovation du New Jersey; et la modératrice Christine Guyot, directrice des affaires corporatives, Microsoft Canada.
L’IA au service de la croissance économique dans la perspective de la présidence canadienne du G7
L’après-midi, une séance publique a eu lieu au Consulat général, avec des discours d’ouverture de Tom Clark, Candace Laing, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, Edward Mermelstein, commissaire aux affaires internationales de la ville de New York, et David Brulotte, délégué général du Québec à New York.
Le discours d’ouverture a été suivi d’une table ronde réunissant Julien Billot, président-directeur général de Scale AI, Laura McGee, fondatrice et présidente-directrice générale de Diversio, l’honorable David Lametti, conseiller juridique de Fasken, et Joseph Yun, président-directeur général de Bluefoxlabs AI. La conversation était animée par Kris Reyes, correspondant étranger, CBC à New York.
La journée s’est conclue avec une réception au Consulat général où les invités ont eu la possibilité de réseauter, de réfléchir et de discuter des perspectives pour 2025.
Saisir l’occasion qui se présente à nous en 2025
Les discussions menées au cours de cette mission de deux jours ont mis en évidence la nécessité pour le gouvernement fédéral de réfléchir longuement à la manière dont le Canada peut tirer parti de sa présidence du G7 en 2025 pour stimuler la croissance économique et la productivité grâce à une plus grande adoption de l’IA par les entreprises.
Les représentants du gouvernement décrivent souvent le Canada comme un leader mondial en matière d’IA, mais il serait plus juste de dire que le Canada est un leader mondial en matière de recherche sur l’IA et un retardataire en matière d’adoption de l’IA.
Compte tenu de la situation d’urgence dans laquelle se trouve le Canada en matière de productivité, comme l’a indiqué l’an dernier la première sous-gouverneure de la Banque du Canada, il est impératif, sur le plan politique, de donner la priorité aux facteurs qui favorisent la productivité, comme l’IA. Des rapports récents montrent le potentiel de l’IA : Accenture prévoit que d’ici 2030, l’IAg pourrait stimuler la productivité du travail au Canada de 8 % et générer 180 milliards de dollars par an en avantages pour la productivité, tandis que le rapport 2024 du Laboratoire de données sur les entreprises a révélé que l’IAg pourrait faire croître la productivité du Canada de 1 à 6 % au cours de la prochaine décennie, en fonction du taux d’adoption.
Ce printemps, alors que le monde a les yeux rivés sur le Canada, le gouvernement fédéral peut montrer qu’il prend des mesures significatives pour tirer parti de notre expertise en matière d’IA et propulser la productivité du Canada en proposant des mesures spécifiques et ciblées qui permettront une plus grande adoption de l’IA par les entreprises.
Merci aux commanditaires de la mission :
OR
Argent
BRONZE