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Principaux enseignements du Sommet d’affaires B7 2025 

Principaux enseignements du Sommet d’affaires B7 2025 

Par la tenue de groupes de discussion, de présentations et de conversations autour d’un café, le Sommet d’affaires B7 a permis de recueillir diverses perspectives sur les défis économiques les plus pressants d’aujourd’hui

20 mai 2025

Plus de 500 chefs d’entreprise et décideurs politiques du G7 et de pays aux vues similaires se sont réunis à Ottawa pendant trois jours, à l’occasion du Sommet d’affaires B7 2025. Par la tenue de groupes de discussion, de présentations et de conversations autour d’un café, le Sommet d’affaires B7 a permis de recueillir diverses perspectives sur les défis économiques les plus pressants d’aujourd’hui et les solutions qui permettront aux nations du G7 de sortir de cette période de turbulences et d’incertitudes avec des économies fortes, sûres et résilientes.  

Assumant la présidence du B7 2025, la Chambre de commerce du Canada a eu l’honneur d’accueillir ses homologues du B7 dans la capitale nationale : 

  • France : Patrick Martin, Mouvement des entreprises de France (MEDEF) | Représenté par Fabrice Le Saché, MEDEF 
  • États-Unis : Suzanne Clark, United States Chamber of Commerce (Chambre de commerce des États-Unis d’Amérique) 
  • Royaume-Uni : Rain Newton-Smith, Confederation of British Industry (Confédération de l’industrie britannique) 
  • Allemagne : Peter Leibinger, Bundesverband der Deutschen Industrie (Fédération des industries allemandes) | Représenté par Christian Diemer, Bundesverband der Deutschen Industrie 
  • Japon : Masakazu Tokura, Keidanren (Fédération des organisations économiques japonaises)  | Représenté par Toshiaki Higashihara, Keidanren  
  • Italie : Emanuele Orsini, Confindustria (Confédération générale de l’industrie italienne)  | Représenté par Barbara Cimmino, Confindustria 
  • Union européenne : Fredrik Persson, BusinessEurope 

Si les minéraux critiques sont indispensables à la sécurité économique, à la transition vers une énergie propre et aux systèmes de défense du G7, les chaînes d’approvisionnement actuelles sont fortement tributaires de sources précaires. Bien que le Canada et d’autres pays du G7 disposent d’un potentiel immense, les investissements et les obstacles réglementaires entravent la production et la transformation. Une stratégie coordonnée au niveau du G7 tenant compte du recyclage, de l’innovation et du stockage est essentielle pour atténuer les vulnérabilités et garantir un accès à long terme à ces ressources vitales. 

  • Les pays du G7 sont trop tributaires de la Chine pour ce qui concerne les éléments des terres rares et les minéraux critiques. 
  • Le Canada dispose d’un potentiel d’approvisionnement mais manque de capitaux et d’agilité réglementaire pour passer à l’échelle supérieure. 
  • La collaboration du G7 s’impose pour implanter des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques résilientes, sûres et diversifiées. 

Ressource fondamentale des économies modernes, l’énergie a des répercussions profondes sur le plan de la sécurité nationale, de la stabilité géopolitique et de la souveraineté économique. La militarisation de l’énergie a fait prendre conscience aux pays du G7 de l’urgence de diversifier les sources, de choisir des partenaires énergétiques fiables et démocratiques et de se doter d’infrastructures résilientes.  

  • Si le Canada est riche en ressources, la complexité de la réglementation et la lenteur des processus de délivrance de permis retardent des projets essentiels. En outre, le Canada ne dispose pas actuellement de l’infrastructure est-ouest et en matière de GNL nécessaire pour lui permettre de réaliser son potentiel en tant que fournisseur d’énergie sûr et démocratique pour le monde entier.  
  • La reprise économique post-COVID et l’essor de l’IA alimentent une demande en énergie à la fois nouvelle et considérable. Toutes les formes d’énergie, y compris les combustibles fossiles et les énergies renouvelables, seront nécessaires. 

L’IA est à la fois un outil économique transformateur et un atout stratégique pour la sécurité. Cependant, son adoption demeure lente dans les pays du G7, et notamment au Canada, en raison de lacunes au niveau des compétences, du manque de connaissances sur l’IA et de l’incertitude réglementaire. 

  • L’IA peut améliorer considérablement tous les aspects de la vie, notamment la productivité, les services publics, les ressources hospitalières, l’efficacité énergétique et la détection des maladies.  
  • Le manque de confiance à l’égard de la façon dont les données sont utilisées et protégées freine l’adoption et l’adhésion du public. 
  • L’interdépendance croissante entre l’économie physique et l’économie numérique a fait des cybermenaces une question de souveraineté et de commerce. 

L’infrastructure est un élément stratégique de la croissance économique, de la sécurité énergétique et de la compétitivité mondiale. Malgré tout, la plupart des pays ont du mal à répondre à la demande actuelle, et encore moins à la demande future. Le déficit d’investissement mondial cumulé à l’égard des infrastructures est actuellement de 15 000 milliards de dollars. 

  • Des infrastructures fiables et résilientes doivent être prévues en matière de transport, d’énergie (pipelines, GNL), de numérique (centres de données) et de systèmes de santé. 
  • Les projets sont entravés par la lenteur des procédures de délivrance de permis, les structures fiscales et le manque de confiance des investisseurs.  

Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, les chaînes d’approvisionnement sont devenues des points de vulnérabilité stratégiques. Les entreprises et les gouvernements réclament avec insistance de la transparence, de la diversification et de la résilience, notamment pour ce qui concerne les minerais critiques et les denrées alimentaires essentielles. 

  • Le COVID-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine et les différends commerciaux ont révélé de profondes fragilités. Les pays doivent instaurer un équilibre entre l’autonomie locale et la collaboration internationale. 
  • La dépendance excessive à l’égard d’un fournisseur unique (p. ex., la Chine dans le cas des minéraux critiques, la Russie dans le cas de l’énergie) expose les économies du G7 à des risques géopolitiques. 
  • Le manque de transparence et de visibilité dans les chaînes d’approvisionnement limite la capacité à réagir efficacement aux perturbations. 

La santé est un impératif économique, et non une préoccupation de niche. Depuis la pandémie, tous s’accordent de plus en plus pour reconnaître qu’il ne peut y avoir de stabilité économique sans populations en bonne santé.  

  • Il importe d’accélérer l’innovation dans les systèmes de santé. 
  • La santé doit demeurer à l’ordre du jour annuel du G7; elle est essentielle à la préparation de la main-d’œuvre et à la croissance économique. 
  • Une approche tenant compte de l’ensemble de la société s’impose, avec l’inclusion du secteur privé et l’harmonisation des réglementations. 
  • Une communication efficace des avancées scientifiques doit s’adapter aux médias modernes et aux modes de consommation du public. 

Le Sommet d’affaires B7 s’est conclu par la présentation du communiqué officiel du B7 au gouvernement du Canada. 

Ce fut un privilège d’accueillir des chefs d’entreprise des pays du B7 au Sommet. Nous tenons à remercier tous nos conférenciers, présentateurs, invités spéciaux et participants d’avoir partagé leur expertise et d’avoir consacré du temps et de l’attention à ces sujets cruciaux. 

Nous remercions notre Partenaire d’expertise et nos commanditaires qui ont permis la tenue de cet événement. 

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