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4 Canadiens sur 5 se sentent en sécurité au travail, mais beaucoup pensent que le lieu de travail ne reviendra pas à la normale avant 2022: Sondage Abacus/Chambre de commerce du Canada

4 Canadiens sur 5 se sentent en sécurité au travail, mais beaucoup pensent que le lieu de travail ne reviendra pas à la normale avant 2022: Sondage Abacus/Chambre de commerce du Canada

« Il est clair que les Canadiens et leurs employeurs se sont adaptés au travail et à la vie pendant la pandémie de la COVID-19, faisant leur part pour nous garder en sécurité et portant l’économie canadienne sur leurs épaules. Leur pessimisme quant au retour à la normale est peut-être révélateur de préoccupations plus étendues concernant la lenteur de la vaccination au pays et la nécessité d’un plan concret pour la suite des événements. Alors qu’ils sont témoins d’une bonne planification dans les lieux de travail, ils espèrent également voir nos dirigeants politiques établir une stratégie bien définie pour sortir de cette pandémie, » explique Perrin Beatty, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, la plus grande association d’entreprises du pays.

(OTTAWA) – 9 avril 2021 – La Chambre de commerce du Canada a publié aujourd’hui les résultats d’un sondage portant sur les impressions des Canadiens quant à leur mode et leur lieu de travail pendant la pandémie. Le sondage a été réalisé par Abacus Data pour le compte de la Chambre de commerce du Canada.

Aujourd’hui, un peu plus d’un Canadien sur deux (51 %) se rend encore sur son lieu de travail sur une base régulière, tandis que 12 % partagent leur temps entre le lieu de travail et le télétravail. Seuls 36 % travaillent à domicile à temps plein.

Interrogés sur le moment où ils pensaient que leur lieu de travail reviendrait à la normale, près de la moitié des Canadiens (45 %) ne pensent pas que cela se produira avant 2022.

« Il est clair que les Canadiens et leurs employeurs se sont adaptés au travail et à la vie pendant la pandémie de la COVID-19, faisant leur part pour nous garder en sécurité et portant l’économie canadienne sur leurs épaules. Leur pessimisme quant au retour à la normale est peut-être révélateur de préoccupations plus étendues concernant la lenteur de la vaccination au pays et la nécessité d’un plan concret pour la suite des événements. Alors qu’ils sont témoins d’une bonne planification dans les lieux de travail, ils espèrent également voir nos dirigeants politiques établir une stratégie bien définie pour sortir de cette pandémie, » explique Perrin Beatty, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, la plus grande association d’entreprises du pays.

Le sondage a également indiqué que la moitié des Canadiens n’avaient jamais travaillé à domicile avant la pandémie. Le passage au télétravail lié à la pandémie n’est peut-être pas aussi important qu’on le pensait à l’origine, puisque les données montrent que le pourcentage de Canadiens qui travaillent principalement à domicile est passé de 23 % à 36 %. Alors que 27 % des Canadiens déclaraient travailler à domicile occasionnellement avant la pandémie, ils ne sont plus que 12 % à dire qu’ils partagent leur temps entre le lieu de travail et la maison.

Pour les Canadiens qui se rendent sur leur lieu de travail, 4 sur 5 affirment se sentir en sécurité. À l’inverse, seule une personne sur deux travaillant à domicile la plupart du temps ou une partie du temps estime qu’elle sera en sécurité lors du retour au travail en présentiel. Les données suggèrent que la majorité des Canadiens qui se rendent déjà sur leur lieu de travail la plupart du temps prennent les bonnes mesures de sécurité pour continuer à se sentir en sécurité.

Quel que soit le lieu de travail, les principales préoccupations des personnes qui retournent à temps plein sur leur lieu de travail sont l’exposition aux clients qui se présentent au bureau et l’utilisation des transports en commun pour se rendre au travail. Il n’est pas surprenant que les données montrent que ces préoccupations sont plus apparentes pour ceux qui travaillent dans de petits commerces de détail ou de services alimentaires dépendant d’une présence physique. La Chambre de commerce du Canada et ses membres travaillent d’arrache-pied pour soutenir les programmes de vaccination, de dépistage rapide et d’EPI dans tout le pays afin de réduire le risque de propagation des infections lors d’interactions en personne. Les données publiées aujourd’hui permettent également de déterminer les secteurs dans lesquels les petites entreprises devraient investir dans les EPI et de nouveaux processus afin de protéger leurs employés et de les rendre plus à l’aise.

« Alors que la vaccination se met en branle, de plus en plus de Canadiens se demandent ce qu’il faut faire entre le présent et le moment où la vaccination de masse sera achevée. Une partie de cette question est de savoir à quoi ressemblera le retour sur le lieu de travail en présentiel. En aidant les employeurs à répondre à leurs préoccupations et à planifier plus soigneusement, nous contribuerons à ce que la transition, quand elle se produira, soit plus agréable pour tous. Plus tôt nos gouvernements pourront nous fournir une feuille de route, mieux ce sera pour tous, » estime Trevin Stratton, économiste en chef et premier vice-président des politiques.

La Chambre de commerce du Canada et Abacus se pencheront prochainement sur ce qui fait que les Canadiens se sentent en sécurité ou non sur leur lieu de travail actuel ou lors de leur retour sur un lieu de travail en personne.

Pour plus de détails sur l’enquête, cliquez ici.

Méthodologie

L’enquête a été menée auprès de 2 000 adultes canadiens, dont 1 056 étaient actuellement employés à temps plein ou à temps partiel, entre le 25 et le 30 mars 2021. Un échantillon aléatoire de panélistes a été invité à répondre à l’enquête à partir d’un ensemble de partenaires basés sur la plateforme d’échange Lucid. Ces partenaires sont généralement des groupes d’enquête avec option d’inclusion confirmée, constitués pour éliminer le risque de biais dans les données provenant d’une source unique.

La marge d’erreur pour un échantillon aléatoire comparable de 2 000 Canadiens est de +/- 2,19 %, 19 fois sur 20.

La marge d’erreur pour un échantillon aléatoire comparable de 1 056 travailleurs canadiens est de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.

L’échantillon de base a été pondéré selon les données du recensement afin de s’assurer que l’échantillon correspond à la population du Canada selon l’âge, le sexe, le niveau de scolarité et la région. Les totaux peuvent ne pas correspondre à 100 en raison de l’arrondissement des chiffres.

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La Chambre de commerce du Canada contribue au développement des entreprises qui soutiennent nos familles, nos communautés et notre pays. Nous y parvenons en influençant la politique gouvernementale, en fournissant des services commerciaux essentiels et en mettant les entreprises en contact avec de l’information qu’elles peuvent utiliser, avec des possibilités de croissance et avec un réseau de chambres locales, d’entreprises, de décideurs et d’homologues de tout le pays, dans tous les secteurs de l’économie et à tous les niveaux de gouvernement, ainsi qu’au niveau international. Nous apportons un soutien inébranlable aux entreprises et au rôle vital qu’elles jouent dans l’édification et le maintien de notre grand pays.

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Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec :
Phil Taylor
ptaylor@chamber.ca (méthode préférée et temps de réponse le plus rapide)

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