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Naviguer la transition verte : Perspectives du Sommet exécutif sur la finance verte et de transition

Naviguer la transition verte : Perspectives du Sommet exécutif sur la finance verte et de transition

Ce sommet crucial a permis d'examiner le paysage en évolution de la finance durable en abordant l'impératif d'une taxonomie crédible et d’un alignement d’informations climatiques avec les normes internationales.

Le 9 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a réuni des chefs de file de l’industrie, des experts et des intervenants à l’Hôtel Vogue Montréal Centre-ville, pour le Sommet sur la finance verte et de transition.

Ce sommet crucial a permis d’examiner le paysage en évolution de la finance durable en abordant l’impératif d’une taxonomie crédible et d’un alignement d’informations climatiques avec les normes internationales. Le sommet visait non seulement à examiner les défis, mais aussi à explorer les opportunités pour les petites et moyennes entreprises dans un contexte de réformes transformatrices.

Allocution principale et panélistes

Le sommet a débuté avec un entretien en tête-à-tête avec Guy Cormier, Président et Directeur général du Mouvement Desjardins, qui a partagé ses perspectives sur l’économie au cours d’une discussion animée par Milla Craig, Présidente et Directrice générale de Millani. Cet échange dynamique a ouvert la voie à une table ronde comprenant Fate Saghir (Mackenzie Investments), Bruno Caron (Miller Thomson LLP), Eoin Ó hÓgáin (Power Sustainable), Matthew Seddon (Financière Sun Life) et Florian Roulle (Finance Montréal). Collectivement, ils ont examiné les défis et les opportunités liés à la transition verte au Canada.

Thèmes et concepts clés

Paysage économique et les PME

Les experts convergent vers la prévision d’une légère récession mondiale au cours des 8 à 12 prochains mois, à l’exception des États-Unis. Il a été recommandé aux petites et moyennes entreprises (PME) de se concentrer sur l’analyse de leur performance financière et de leurs données fondamentales plutôt que sur leurs stratégies de croissance. La discussion a également permis d’approfondir la compréhension de l’évolution des taux d’intérêt, soulignant qu’il est peu probable que les taux historiquement bas des 25 dernières années réapparaissent. Des facteurs tels que le vieillissement de la génération du baby-boom, les changements dans la dynamique du commerce mondial (en particulier avec l’Asie) et l’impact des conflits régionaux contribuent à un paysage économique complexe.

Transition verte et les PME

L’impératif pour les PME de s’ajuster aux exigences de la durabilité a été un thème central, offrant à la fois des défis et des opportunités. Bien que les pressions réglementaires et les objectifs de durabilité puissent représenter des défis majeurs, la transition verte offre également des incitations financières et une opportunité pour les PME de se démarquer.

Une transition équilibrée

Les discussions ont souligné l’inévitabilité de la transition écologique, sous l’impulsion des pressions réglementaires et de l’engagement des jeunes générations. Trouver un équilibre entre l’accélération de la transition et la prise en compte des industries de ressources qui soutiennent les Canadiens s’est révélé être un objectif complexe mais nécessaire.

Naviguer les pièges de l'”écoblanchiment” et saisir les opportunités dans la transition

L’absence de normes et de taxonomie claires et universelles a suscité des préoccupations quant à la pratique de l'”écoblanchiment” au sein de la communauté des affaires. Les différentes méthodologies utilisées par les cabinets d’audit conduisent souvent à des évaluations divergentes de la durabilité. Cette disparité crée un climat d’appréhension parmi les entreprises, les dissuadant de discuter ouvertement de leurs initiatives en matière de durabilité, de crainte d’être étiquetées comme pratiquant l'”écoblanchiment”. En revanche, l’adoption de pratiques ESG solides émerge comme un moyen essentiel pour les entreprises d’accéder à de nouvelles sources de capitaux. La transition vers la durabilité s’aligne non seulement avec les meilleures pratiques mondiales, mais stimule également le développement de technologies innovantes et durables.

Divulgations ESG, taxonomie et mobilisation des capitaux

La discussion de table ronde s’est concentrée sur les domaines critiques nécessitant une attention particulière. L’absence de données ESG normalisées est apparue comme une préoccupation immédiate, soulignant la nécessité d’un cadre unifié pour évaluer les performances des entreprises en matière de durabilité. La nécessité d’une taxonomie de transition, définissant des critères pour les activités commerciales alignées sur les objectifs de la transition écologique, a également été soulignée. Actuellement, le Canada affiche un déficit d’investissements liés à la transition par rapport à d’autres juridictions telles que les États-Unis et l’UE. La discussion a mis en lumière l’urgence d’efforts coordonnés entre les gouvernements fédéral et provinciaux pour mobiliser les investissements dans le cadre de la transition verte.

Utilisation des taxonomies dans le secteur financier et attentes à l’égard de la COP

Les discussions ont examiné l’utilisation de taxonomies pour évaluer les pratiques ESG, établissant des parallèles avec le système à trois niveaux de l’UE. Les participants ont largement reconnu la nécessité de dépasser l’objectif “net zéro” et d’harmoniser les taxonomies avec celles d’autres juridictions pour éviter l’arbitrage réglementaire. Les participants ont exprimé des attentes limitées pour la COP 28, compte tenu des conflits en cours, et ont souligné la nécessité de maintenir la focalisation sur la réalisation d’une transition juste.

Progrès futurs

Le sommet sur la finance verte et de transition a offert des informations approfondies et une compréhension nuancée des défis et des opportunités de la transition verte au Canada. Avec un appel collectif à la coordination des efforts, à la normalisation des informations et à la mobilisation des investissements pour promouvoir la durabilité dans le paysage commercial canadien, le sommet a posé les bases de l’évolution du panorama financier vert et de la transition pour les années à venir.

Nous tenons à souligner que ce sommet s’est tenu sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishnaabeg. La Chambre de commerce du Canada reconnaît et apprécie leur lien historique avec cet endroit. Nous exprimons également notre reconnaissance envers les Inuits, les Métis et les autres peuples autochtones, dont les contributions ont façonné et renforcé cette communauté, cette province et ce pays.


Série de sommets exécutifs 2023

Notre série de sommets exécutifs nous donne l’occasion d’approfondir les questions que nos dirigeants politiques doivent prendre en considération pour veiller à ce que les politiques publiques favorisent la réussite des entreprises.

Chaque événement donne lieu à des données sur les entreprises et les responsables gouvernementaux les plus influents du Canada, alors que nous nous efforçons de relever nos plus grands défis : l’avenir des personnes, de la technologie, du commerce et du climat. 


Gagnez en impact

Notre réseau donne le meilleur de lui-même lorsque nous nous connectons, apprenons les uns des autres et découvrons de nouvelles idées grâce aux nombreux événements, webinaires et rencontres virtuels et en personne que nous organisons.

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Les minéraux critiques peuvent créer des possibilités économiques transformatrices pour les communautés autochtones, à condition de bien faire les choses.

Les minéraux critiques peuvent créer des possibilités économiques transformatrices pour les communautés autochtones, à condition de bien faire les choses.

« Tous les chemins vers la carboneutralité passent par les territoires traditionnels des communautés autochtones. »

De la plume des membres du Conseil des minéraux critiques de la Chambre de commerce du Canada, Andrew Spencer, vice-président exécutif, Capital Portfolio Delivery, Hydro One, et Matthew Foss, vice-président de la recherche et de la politique publique, Conseil canadien pour le commerce autochtone.

Les minéraux critiques sont essentiels à la croissance économique verte du Canada. Une augmentation substantielle de l’exploitation minière et de la fabrication des 31 minéraux critiques dont nous avons des gisements, en particulier les six minéraux prioritaires définis par la Stratégie canadienne des minéraux critiques, nous permettra de renforcer les chaînes d’approvisionnement prioritaires, de développer et d’adopter les technologies d’un avenir plus vert et de tirer parti d’un potentiel économique inexploité.

Mais la Stratégie canadienne pour les minéraux critiques comporte également d’autres avantages potentiels, étant donné que de nombreux sites miniers futurs sont situés sur des terres autochtones traditionnelles. En effet, la stratégie offre la possibilité d’établir des partenariats avec les communautés autochtones afin de créer des débouchés économiques transformateurs et de favoriser une plus grande réconciliation. Cependant, cela ne sera possible que si de véritables partenariats sont développés.

Les précédentes tentatives de partenariat n’ont pas permis d’obtenir les résultats économiques et sociaux escomptés pour les communautés autochtones, car il leur manquait un élément essentiel : la participation des autochtones tout au long du cycle de vie du projet.

Soyons clairs : ce manque de participation n’est pas dû au fait que les communautés autochtones ne sont pas intéressées par des projets comme ceux des minéraux critiques. Ce manque de participation est plutôt le résultat du fait que les communautés autochtones ne se voient pas offrir les mêmes possibilités de participation que les autres communautés ou parties prenantes canadiennes.

La participation autochtone complète aux projets de minéraux critiques, depuis l’avant-projet jusqu’à la remise en état de la mine, exige de reconnaître deux vérités importantes et de faire quelque chose pour y remédier.

La première vérité est que les peuples autochtones sont les gardiens de la terre depuis des temps immémoriaux. La combinaison de leurs modes de vie et de connaissance traditionnels avec des méthodes scientifiques permet de créer un appareil décisionnel utile.

La deuxième vérité est que les consultations superficielles ou les invitations à s’exprimer dans le cadre de processus réglementaires ou de tribunaux ne sont pas synonymes de participation. Il en va de même pour leur représentation en tant que travailleurs de première ligne. Les autochtones doivent être des décideurs, des propriétaires, des partenaires et des leaders à chaque étape du projet et à chaque étape de la chaîne de valeur de l’approvisionnement, y compris la restauration des camps, les services de sous-traitance, l’ingénierie, les études sur le terrain et la remise en état.

Ce n’est que par l’appropriation que les communautés autochtones, les entrepreneurs et les entreprises autochtones seront les véritables bénéficiaires de ces projets. Cependant, il existe d’importants obstacles à l’appropriation qui nécessitent une coopération et une collaboration accrues avec les secteurs public et privé pour être surmontés.

Le Conseil canadien des entreprises autochtones préconise la mise en place d’outils et de programmes gouvernementaux pour aider les entreprises autochtones qui souhaitent s’impliquer dans des projets tels que les minéraux critiques, en particulier en ce qui concerne les capitaux. Le manque d’accès à des financements et à des capitaux abordables est l’un des principaux obstacles à la propriété autochtone. En l’absence d’un programme fédéral de garantie des prêts, le montant des capitaux nécessaires pour participer à cette chaîne de valeur lucrative est hors de portée de la plupart des communautés et des entreprises. Les gouvernements fédéral et provinciaux doivent s’unir et proposer des solutions plus durables pour permettre aux communautés autochtones d’accéder à des capitaux à faible coût. La Coalition des projets majeurs des Premières Nations poursuit ses efforts pour veiller à ce que le gouvernement et l’industrie comprennent qu’il s’agit d’une étape essentielle pour faciliter les partenariats entre les Premières Nations et le développement des ressources au Canada.

Un manque systémique de participation autochtone entraîne des ruptures dans les relations et la réconciliation, et prive les communautés autochtones de tout bénéfice réel des projets menés sur leurs terres. Pour qu’un véritable partenariat se traduise par des avantages économiques et sociaux significatifs pour les communautés autochtones, toutes les parties impliquées dans les projets de minéraux critiques doivent accepter de s’asseoir à la table des négociations dès la phase d’avant-projet et écouter les communautés autochtones exprimer leurs souhaits et leurs besoins. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les communautés développent des solutions qui leur conviennent. 

Bien que nous disposions de plus de modèles de partenariats infructueux que de modèles de partenariats réussis, il existe au moins quelques exemples dont nous pouvons nous inspirer pour aborder de futurs projets. En 2022, Hydro One a annoncé un modèle de partenariat participatif à la pointe du secteur : les Premières Nations proches auront la possibilité d’investir dans une participation de 50 % dans tous les nouveaux projets de lignes de transmission à grande échelle d’une valeur supérieure à 100 millions de dollars, ce qui leur permettra de bénéficier d’un revenu pendant des dizaines d’années. Les communautés autochtones, sur les terres desquelles passeront les nouvelles lignes, auront une participation de 50 %, ce qui leur permettra de bénéficier de dizaines d’années de revenus. Il y a aussi le projet de ligne de transmission Waasigan de Hydro One, qui a été soumis à l’examen de la Commission de l’énergie de l’Ontario. Commençant à Thunder Bay, la ligne Waasigan s’étendra sur 370 km jusqu’à la ville de Dryden, apportant 350 mégawatts d’électricité supplémentaires au nord-ouest de l’Ontario pour répondre aux charges minières et à la demande d’électricité croissantes de la région. Le projet est évalué à 1,2 milliard de dollars, avec un potentiel de dizaines de millions de dollars de participation autochtone directe à la chaîne de valeur.

Il y a aussi l’engagement et la sensibilisation continus de Mosaic envers les communautés autochtones. La société d’extraction de potasse et de phosphate, également membre du Conseil des minéraux critiques, s’est engagée à atteindre les trois objectifs suivants d’ici 2025 : consacrer 15 % du total de ses investissements communautaires au Canada à divers programmes, notamment des programmes de formation de la main-d’œuvre, le commanditaire d’événements éducatifs et culturels et la rénovation d’écoles; veiller à ce qu’au moins 15 % des nouvelles recrues chaque année soient autochtones; et enfin, veiller à ce que 15 % de ses activités d’approvisionnement soient réalisées avec des entreprises appartenant à des autochtones. Mosaic a déjà réussi à atteindre les deux premiers objectifs et est en bonne voie pour atteindre le troisième, avec plus de 125 millions de dollars investis dans des entreprises autochtones au Canada depuis 2020. Comme le dit JP Gladu, directeur principal et directeur de Mokwateh et autre membre du Conseil des minéraux critiques, « tous les chemins vers la carboneutralité passent par les territoires traditionnels des communautés autochtones. » Une grande partie de la prospérité du Canada est attribuable aux ressources et aux entreprises exploitées sur les terres autochtones, pour lesquelles les communautés autochtones n’ont pas reçu de compensation équitable. Ce que nous faisons aujourd’hui, et la manière dont nous accordons ou non la priorité aux partenariats, aboutira soit à une répétition de cette situation, soit à la définition d’une nouvelle façon de faire qui donnera aux communautés autochtones les mêmes possibilités qu’aux autres communautés canadiennes de partager la prospérité économique et de s’approprier leur avenir.

Andrew Spencer

Andrew Spencer

Andrew Spencer est vice-président directeur de la livraison du portefeuille de capitaux chez Hydro One en Ontario, au Canada. Il est chargé de tirer parti de nos capacités internes et de collaborer avec les principales parties prenantes et les partenaires autochtones pour mettre en œuvre efficacement notre plan d’investissement croissant, en veillant à ce que Hydro One puisse répondre aux besoins croissants d’énergie propre et de croissance économique dans la province. Hydro One a environ 6,5 milliards de dollars de projets en cours de construction et un portefeuille croissant en cours de développement. Andrew est responsable des fonctions de gestion de projet, d’ingénierie, de construction et de services environnementaux.

Matthew Foss

Matthew Foss

Matthew Foss est membre de la nation métisse de l’Alberta. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie canadienne de l’énergie, se spécialisant dans l’économie de l’énergie, ainsi qu’une vaste expérience de la recherche et de l’élaboration de politiques publiques. M. Foss est actuellement vice-président de la recherche et de la politique publique pour le Conseil canadien des entreprises autochtones et est Conseil des chefs d’entreprise à l’École de politique publique de l’Université de Calgary.

Le Conseil des minéraux critiques

Le Conseil des minéraux critiques a pour mission de promouvoir le leadership des entreprises en matière d’extraction, de traitement, d’utilisation, d’exportation et de recyclage des ressources.Ensemble, les membres du Conseil des minéraux critiques contribueront à l’élaboration de la politique sur les minéraux critiques grâce à un engagement continu, à la recherche et au leadership éclairé.

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Renforcer les liens, forger l’avenir : Résumé de la réunion du Conseil des Chambres de commerce du Japon et du Canada 2023

Renforcer les liens, forger l’avenir : Résumé de la réunion du Conseil des Chambres de commerce du Japon et du Canada 2023

La collaboration entre le Japon et le Canada témoigne de la volonté des deux communautés d’affaires de relever les défis et de construire un avenir de prospérité partagée.

Matthew Holmes, premier vice-président, Politique et relations gouvernementales, Chambre de commerce du Canada

Le Conseil des Chambres de commerce du Japon et du Canada (CCCJC) a tenu sa 7e réunion conjointe le 1er novembre 2023 où se sont rassemblés des centaines de chefs d’entreprise canadiens et japonais à Tokyo pour une journée de discussions approfondies et stimulantes sur l’avenir des relations entre le Canada et le Japon. Cette année, le CCCJC a également eu le plaisir de compter sur la participation de plus de 160 organisations canadiennes qui ont fait partie de la mission d’Équipe Canada du gouvernement du Canada au Japon. 

Le CCCJC : un catalyseur de progrès

Seul membre asiatique du G7, l’économie japonaise représente un potentiel énorme pour les entreprises canadiennes. Dans un monde qui s’intéresse de plus en plus au « friendshoring » entre alliés et à la réduction des risques de la chaîne d’approvisionnement, l’économie de marché libre du Japon et son engagement en faveur de l’État de droit en font un marché encore plus attrayant pour le Canada. Le Japon n’est pas seulement à la recherche de nombreux biens et services produits par le Canada, il est également une source importante de capitaux à la recherche de nouvelles possibilités à l’étranger.

Fondé en 2014 en tant que projet conjoint de la Chambre de commerce du Canada et de la Chambre de commerce et d’industrie du Japon (JCCI), le CCCJC sert de plateforme commune pour établir des relations, partager des connaissances et plaider en faveur de politiques visant à soutenir le commerce et l’investissement bilatéraux. Chaque année, le CCCJC réunit des cadres supérieurs et des représentants du monde des affaires des deux pays afin d’échanger de l’information et d’élaborer des objectifs communs en matière de politique de commerce international et d’investissement.

Renforcer les liens bilatéraux en période d’incertitude

L’objectif de la réunion du CCCJC de cette année était clair : accélérer la coopération économique entre les deux gouvernements et renforcer les liens entre les communautés d’affaires canadienne et japonaise. Sous le thème général « Renforcer les relations bilatérales entre le Canada et le Japon en période d’incertitude », les discussions ont porté sur des domaines cruciaux tels que le renforcement des relations bilatérales, l’intensification de la coopération en matière de sécurité économique et l’amélioration du cadre pour le commerce et l’investissement bilatéraux.

La réunion a réuni d’éminents intervenants et participants, dont l’honorable Mary Ng, ministre canadienne de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, et Kiyoto Tsuji, ministre d’État japonais aux Affaires étrangères, qui ont prononcé les discours d’ouverture.

Aperçu du panel La coopération en matière de sécurité économique

Le premier panel de la journée, intitulé « La coopération bilatérale en matière de sécurité économique », a lancé la discussion en donnant une vue d’ensemble des relations industrielles bilatérales qui font partie intégrante de la promotion de la sécurité économique. Les panélistes Tatsuya Terasawa (président-directeur général de l’Institut de l’économie de l’énergie, Japon), Chris Davison (président-directeur général du Conseil canadien du canola), Ichiro Takahara (président et chef de la direction de l’Organisation japonaise pour les métaux et la sécurité énergétique) et Brian Ceelen (directeur du développement commercial d’E3 Lithium) ont fourni des informations précieuses sur la manière dont les deux pays peuvent collaborer pour veiller à l’accès à des sources fiables et durables de biens essentiels.

Préparer le terrain pour le commerce et l’investissement

La séance suivante, intitulée « Créer un cadre pour l’expansion du commerce et de l’investissement bilatéraux », a été présentée par Shaheen Amirali (directeur des affaires extérieures et de la durabilité, AltaGas).

Le panel a présenté les perspectives de Mairead Lavery (présidente et chef de la direction, Exportation et développement Canada), Satoru Someya (directeur général, chef des opérations, directeur du marketing, TradeWaltz Inc), ainsi que Paul Thoppil (représentant commercial du Canada pour la région Indo-Pacifique). Ces intervenants ont exploré de nouvelles façons pour stimuler le commerce et l’investissement, en particulier dans le domaine émergent du commerce numérique, et ont souligné les façons dont les petites et moyennes entreprises peuvent également bénéficier du renforcement du commerce bilatéral entre le Canada et le Japon. 

Une cérémonie de signature et une réception de réseautage

La cérémonie de signature de la déclaration commune annuelle du CCCJC a également constitué un moment important de l’événement. Tatsuo Yasunaga, coprésident japonais du CCCJC, et Steven Dechka, coprésident canadien du CCCJC, ont signé la déclaration commune et ont renforcé l’engagement des deux parties à l’égard des relations bilatérales. Ian McKay, ambassadeur du Canada au Japon et envoyé spécial pour l’Indo-Pacifique, et Yamanouchi Kanji, ambassadeur du Japon au Canada, ont assisté à cette signature.

La déclaration commune souligne la nécessité impérieuse de prendre des mesures concrètes pour approfondir le partenariat économique entre le Japon et le Canada. Elle invite les deux gouvernements à renforcer les relations bilatérales entre le Canada et le Japon en améliorant la coopération en matière de sécurité économique et en développant le commerce et l’investissement. 

Le volet formel de la journée s’est achevé par une réception et un dîner de réseautage. Perrin Beatty (président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada), Tatsuo Yasunaga, coprésident japonais du CCCJC, et les deux ambassadeurs ont fait part de leurs conclusions, après quoi les participants ont continué à échanger des idées.

Ces discussions et interactions ont permis de dégager une vision commune de la coopération économique et de la stabilité mondiale. Cet engagement à favoriser la collaboration entre le Japon et le Canada témoigne de la volonté des deux communautés d’affaires de relever les défis et de construire un avenir de prospérité partagée.

Une fois le travail terminé, un voyage au Japon ne serait pas complet sans des panoramas et des plats incroyables… J’ai inclus ci-dessous quelques photos d’une grande mission commerciale!

Pour conclure cette mission fructueuse d’Équipe Canada et notre événement du CCCJC, l’ambassadeur Ian McKay a organisé un barbecue informel sur le terrain de sa résidence officielle à Tokyo, avec les remarques finales de l’honorable Mary Ng, ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, et de l’honorable Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Levons nos verres aux nouvelles amitiés et au renforcement des échanges entre le Canada et le Japon : kanpai!

Dans cet esprit de collaboration, nous remercions sincèrement nos commanditaires, Exportation et développement Canada, AltaGas et Manulife, pour le soutien inestimable qu’ils ont apporté à la réussite de cet événement, ainsi que nos partenaires du CCCJC et de l’ambassade du Canada au Japon.

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#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

Cet article a été fourni par nos partenaires de Roche Canada.

Le 7 novembre dernier, Brigitte Nolet, présidente et chef de la direction de Roche Pharma Canada, s’est jointe aux panélistes du Sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada. Elle partage ici d’autres réflexions sur l’importance d’un écosystème de données de santé pour le Canada et pour les patients canadiens.

Au Canada, les patients attendent… littéralement! Les innovations en soins de santé prennent beaucoup plus de temps à les atteindre ici que dans bien d’autres pays. Selon le classement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se situe au 19e rang sur 20 pays quant au délai d’accès des patients à des soins innovateurs. Les Canadiens peuvent en effet attendre jusqu’à 732 jours pour obtenir des médicaments susceptibles de leur sauver la vie (source). En plus d’avoir des répercussions sur les patients, ces longs délais mettent les systèmes de santé et l’économie à rude épreuve : davantage de visites chez le médecin et hausse des absences au travail, de l’anxiété et des coûts pour le traitement des symptômes.

Une part considérable de la solution repose sur une transition vers des soins de santé fondés sur les données; grâce aux observations et aux données, on peut s’assurer que le bon patient reçoit les bons traitements au bon moment. Cette approche permet non seulement d’augmenter la durabilité, la résilience et l’efficacité des systèmes, mais aussi de mieux cibler les soins et d’améliorer l’expérience patient. Or, aucun intervenant ne peut y arriver seul – la collaboration entre les secteurs privé et public est essentielle.

Est-ce réalisable?

Lors du récent sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada, on m’a demandé des exemples de collaborations réussies entre les secteurs privé et public d’autres pays dont le Canada pourrait s’inspirer. L’un de ces exemples remonte à mon affectation chez Roche Belgique et Luxembourg à titre de directrice générale. Consciente de l’occasion que représente la crise liée à la COVID-19, la Belgique a entrepris des efforts de collaboration pour faire évoluer le secteur des sciences de la vie. Le gouvernement, l’industrie, les universités, les centres de santé et le secteur public se sont unis, s’appuyant sur un esprit de collaboration qui avait été entretenu pendant des décennies. Cette approche a produit des résultats remarquables, renforçant la place de la Belgique dans la recherche et le développement du secteur biopharmaceutique en seulement quelques années.

Rien n’empêche le Canada d’atteindre le même niveau de réussite dans l’établissement d’un système de santé de premier plan fondé sur les données pour ses citoyens. En fait, rien n’empêche le Canada d’être un véritable chef de file dans ce domaine! Nous avons déjà toutes les composantes nécessaires et nous faisons d’énormes progrès :

Partout au Canada, de multiples initiatives démontrent la valeur de données de bonne qualité. Malheureusement, la plupart des sources de données sont cloisonnées et il est difficile d’étendre ces initiatives à tous les Canadiens. Il est nécessaire d’établir une meilleure infrastructure pour des systèmes de données médicales interopérables dans tout le Canada. Les gouvernements fédéral et provinciaux font preuve d’un grand engagement, car des stratégies comme « Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé pour les Canadiens » englobent l’adoption de normes et de politiques communes relatives aux données partout au Canada. C’est une avancée significative, mais nous devons continuer d’agir de toute urgence.

Prêts à collaborer

L’avenir de nos systèmes de santé dépend de la prise de décisions fondées sur les données, donc de la transmission, de l’intégration et de l’utilisation efficaces des données médicales. Chez Roche, nous sommes déterminés à nous surpasser et à collaborer pour transformer les soins de santé par l’innovation (et c’est ce que nous faisons depuis plus de 125 ans). Pour ce faire, nous sommes prêts à partager l’expertise que nous allons acquérir dans des secteurs comme l’IA et la collecte de données pour éclairer la prise de décision. Nous croyons que les sociétés pharmaceutiques ne peuvent se contenter de produire des innovations médicales révolutionnaires. Elles doivent s’assurer, de concert avec tous les intervenants de l’écosystème de la santé, que ces innovations parviennent aux personnes qui en ont besoin. Nous redoublons d’efforts pour réunir la communauté canadienne de l’IA afin d’ériger notre pays en champion mondial des soins de santé fondés sur les données, notamment en collaborant avec des partenaires comme Mila et l’Institut Vecteur. Dans une récente entrevue diffusée sur le site Web de Roche, j’ai expliqué comment l’IA peut contribuer selon moi à renforcer nos systèmes de santé.

Dans ce monde de la santé qui évolue si rapidement, nous avons la possibilité et la responsabilité d’exploiter la puissance des données pour améliorer la santé et le bien-être de tous les Canadiens. L’avenir des soins au Canada en dépend, et le temps presse, car les patients attendent.

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Le Mois de la petite entreprise – Les témoignages de notre réseau des chambres

Le Mois de la petite entreprise – Les témoignages de notre réseau des chambres

Nous nous sommes tournés vers le Réseau des chambres du Canada, qui nous a fait part de ses précieux points de vue, de ses conseils et de sa sagesse sur l’expérience des propriétaires de petites entreprises.

Le Mois de la petite entreprise vient de prendre fin, et ce fut vraiment fantastique! Notre objectif principal était de saluer l’inestimable contribution de la communauté des petites entreprises et leur rôle essentiel dans l’économie canadienne, où elles représentent un nombre stupéfiant de 10 millions d’emplois. Pour ce faire, nous nous sommes tournés vers le Réseau des chambres du Canada, qui nous a fait part de ses précieux points de vue, de ses conseils et de sa sagesse sur l’expérience des propriétaires de petites entreprises.

Ce n’est un secret pour personne que les petites entreprises sont au cœur de l’innovation, créant de nouveaux produits et de nouvelles technologies qui stimulent le progrès et ont un impact positif sur diverses industries.

Tout au long de la Semaine de la petite entreprise, nous nous sommes entretenus avec des entrepreneurs de divers secteurs à travers le pays, notamment la construction, la santé et le bien-être, le commerce de détail, les services de conseil et bien plus encore.

Nous vous invitons à découvrir les conseils fantastiques qui nous ont été prodigués!

Nous avons eu beaucoup de plaisir à recueillir ces conseils auprès de notre #Réseaudeschambres. Pour lire toutes les réflexions que nous avons recueillies, cliquez ici.

Au-delà de la Semaine de la petite entreprise, continuons à célébrer le rôle percutant des PME comme moteur de croissance, d’innovation et de changement positif dans l’économie canadienne.

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Le Canada possède ce que le monde désire et ce dont il a besoin : Les principales conclusions du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire 

Le Canada possède ce que le monde désire et ce dont il a besoin : Les principales conclusions du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire 

L’insécurité alimentaire augmentant à l’échelle mondiale, il nous incombe de prendre les devants et de combler le fossé.

Pour le Canada, l’agriculture est un atout considérable. Nous cultivons plus que nous ne consommons. Nous pouvons être un véritable acteur dans ce marché, mais nous ne sommes pas encore tout à fait en mesure de profiter de cet avantage. 

– Steve Verheul ancien négociateur commercial en chef du Canada
Steve Verheul, Canada's former Chief Trade Negotiator
Steve Verheul, ancien négociateur commercial en chef du Canada

Le 25 octobre, des représentants gouvernementaux et des experts du secteur se sont réunis virtuellement à l’occasion du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire de la Chambre de commerce du Canada pour discuter d’une vision stratégique pour le secteur agroalimentaire canadien. Une vision qui permettra au Canada de naviguer dans un environnement commercial mondial plus complexe et de renforcer l’infrastructure commerciale essentielle sur laquelle le secteur s’appuie pour acheminer ses produits vers les marchés internationaux. 

L’événement a débuté par un discours du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lawrence MacAulay, qui a souligné l’importance du secteur agroalimentaire pour notre prospérité collective. Cette intervention a été suivie d’une discussion éclairante avec Steve Verheul, ancien négociateur commercial en chef du Canada, qui a mis l’accent sur l’importance d’une stratégie nationale audacieuse et coordonnée pour le secteur. L’événement s’est conclu par une table ronde sur l’amélioration de l’infrastructure de transport qui achemine nos produits agroalimentaires vers les marchés mondiaux, à laquelle ont participé des dirigeants des quatre plus grands ports du Canada : Vancouver, Montréal, Halifax et Prince Rupert. 

Voici les principales conclusions de ces séances très instructives : 

L’agriculture est un atout naturel pour le Canada 

Le Canada est l’un des rares pays dont l’industrie agricole est orientée vers l’exportation. L’insécurité alimentaire augmentant à l’échelle mondiale, il nous incombe de prendre les devants et de combler le fossé, tout en contribuant à la prospérité des communautés à travers le pays et à la croissance de notre économie. Mais nous ne pourrons saisir cette opportunité que si nous choisissons d’agir maintenant avec une vision stratégique pour le secteur agroalimentaire qui libère tout son potentiel économique et qui est marquée par un engagement fort de la part du gouvernement et une collaboration entre les secteurs public et privé.  

La durabilité est un défi et une richesse 

Alors que les pays du monde entier se fixent des objectifs ambitieux en matière de durabilité, nous devons continuer à accroître la productivité agricole à pas de géant pour répondre à la demande. Heureusement, l’industrie agroalimentaire canadienne est déjà l’une des plus productives et des plus durables au monde. Grâce à des politiques intelligentes et à des investissements continus dans l’innovation de pointe, l’agroalimentaire canadien peut continuer à mener la lutte contre le changement climatique tout en augmentant la production et en nourrissant la population mondiale. 

L’agriculture est un outil stratégique 

Le protectionnisme, la loi américaine sur la réduction de l’inflation, la stratégie industrielle, le retour de la concurrence entre grandes puissances : voilà quelques tendances récentes qui menacent de bouleverser le système commercial fondé sur des règles et qui ont déjà créé un environnement géopolitique plus délicat. Une constante demeure : le monde aura toujours besoin de nourriture, que le Canada peut lui fournir. En plus de contribuer à sa prospérité économique, le Canada peut utiliser l’agroalimentaire pour accroître son influence mondiale et l’aider à naviguer dans un monde plus fragmenté. 

Une stratégie coordonnée en matière d’infrastructures 

La croissance de l’industrie agroalimentaire canadienne dépend en grande partie de notre capacité à transporter les marchandises de manière efficace et fiable vers les marchés internationaux. Si nous ne pouvons pas acheminer nos produits vers le marché, qu’il s’agisse de blé, de canola ou de potasse, nous ne pouvons pas les vendre. Pendant trop longtemps, le Canada a négligé d’élaborer une stratégie coordonnée et à long terme d’investissement dans les infrastructures. Le nouveau Bureau de la chaîne d’approvisionnement peut remédier à cette situation en jouant le rôle d’organisme coordonnateur des investissements dans les infrastructures au Canada. Il devrait également favoriser la collaboration entre les différents segments de notre infrastructure de transport. 

Réduire les obstacles à l’investissement 

Les capitaux privés peuvent être le moteur du développement des infrastructures au Canada. Toutefois, nous devons nous attaquer aux obstacles connus, comme la longueur des processus d’approbation réglementaire, et améliorer les paramètres suivis par les investisseurs à l’échelle mondiale. Encourager le partage des données et remédier aux pénuries de main-d’œuvre contribueront également à améliorer l’efficacité de notre infrastructure commerciale et à rendre le Canada plus attrayant pour les investisseurs.  

Notre réputation est primordiale 

Les clients du Canada ont la mémoire longue lorsqu’il s’agit d’interruptions de service dans nos chaînes d’approvisionnement. Nous devons être en mesure de leur garantir que nous pouvons leur fournir de manière fiable les services dont ils ont besoin et que nous ne sommes pas un goulot d’étranglement.  


Nous remercions les participants au Sommet exécutif et les membres du Conseil d’avoir partagé leur expertise et leur passion pour ce secteur vital. 

Pour en savoir plus sur les activités de représentation du Conseil pour l’approvisionnement alimentaire, consultez notre page consacrée au Conseil. 

Jetez un coup d’œil aux prochains événements de notre série de Sommets exécutifs.  

Merci à nos partenaires d’excellence

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Au cœur de l’AGA et Congrès 2023

Au cœur de l’AGA et Congrès 2023

La fin de semaine dernière, nous nous sommes réunis à Calgary pour notre AGA et Congrès annuel.

La fin de semaine dernière, nous nous sommes réunis à Calgary pour notre AGA et Congrès annuel. Nous avons accueilli des délégués de tout le pays qui ont voté sur des résolutions politiques, écouté des leaders d’opinion et profité de l’occasion pour s’amuser un peu. 😊 🎉


Voici quelques faits marquants de ce week-end!


Jeudi 12 octobre

La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a accueilli les délégués en Alberta lors de la réception du jeudi soir.  


Vendredi 13 octobre

Candace Laing, a présidé notre assemblée annuelle des membres et a exprimé son appréciation pour les efforts précieux déployés par le Réseau des chambres de commerce du Canada au cours de la dernière année. Nous sommes heureux que les membres aient nommé Candace pour un deuxième mandat en tant que présidente du conseil d’administration. Perrin Beatty, notre président et chef de la direction, a ensuite pris la parole pour présenter les actions nécessaires pour dynamiser l’avenir économique du Canada.

La voie à suivre se trouve dans cette salle. Vous avez tous un rôle essentiel à jouer pour restaurer la réputation du Canada, favoriser une croissance durable et assurer un avenir économique favorable à la prochaine génération.

Perrin Beatty, Président et chef de la direction, Chambre de commerce du Canada

Principaux points à retenir

  • La productivité du Canada est retombée à des niveaux prépandémiques en raison d’un manque d’investissement et d’innovation dans le secteur privé, ce qui a entraîné un ralentissement de la croissance économique.
  • Parmi les pays du G7, dont cinq nous dépassent en termes de productivité, la Canada se classe au dernier rang pour ce qui est du pourcentage du produit intérieur brut (PIB) consacré à la recherche et au développement.
  • Il suffit d’observer certains de nos secteurs les plus essentiels sur le plan économique pour apprécier la valeur de l’innovation. Notre secteur agricole de classe mondiale est à la pointe de la technologie et de l’innovation basée sur l’IA. Notre secteur de l’énergie a réduit les émissions grâce à de nouvelles formes de stockage du carbone et à la réutilisation et au développement d’alternatives à faible teneur en carbone, telles que les carburants durables et les petits réacteurs nucléaires modulaires.
  • Le manque d’investissement dans la formation continue des travailleurs est un autre facteur majeur de la détérioration de la productivité au Canada. Le Canada est en effet à la recherche de talents qualifiés et spécialisés pour pourvoir 400 000 nouveaux emplois dans des domaines en croissance et en évolution, notamment l’énergie, la technologie et la fabrication de pointe.
  • Le Canada ne peut pas s’autoréguler pour assurer sa croissance économique. La simplification de notre cadre réglementaire et de notre système fiscal trop complexes est le moyen le plus efficace d’alléger le fardeau des entreprises.

Nous avons ensuite partagé notre vidéo Façonner l’avenir de la réussite en affaires : la valeur du Réseau des chambres de commerce du Canada avec les participants. Avec cette vidéo, nous voulons raconter une histoire convaincante sur la façon dont, en tant que réseau, nous créons les conditions de notre succès collectif. Le Réseau des chambres de commerce du Canada donne aux entreprises plus de ce dont elles ont besoin pour réussir : des informations, de l’influence et de l’impact.

L’honorable Anita Anand nous a rejoints pour une allocution et une séance de questions-réponses

 Je sais que nous devons continuer à développer une économie qui soit bénéfique pour tout le monde. Dans un pays comme le Canada, avec sa diversité géographique et ses taux d’intérêt élevés, nous devons écouter et apprendre, puis nous adapter et réagir. 

L’honorable Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor

Principaux points à retenir

  • Le ministre Anand a souligné la capacité d’adaptation et l’efficacité du gouvernement, notamment grâce au projet de loi S-6, qui modernise la réglementation fédérale afin de réduire les charges des entreprises, d’améliorer les interactions numériques, de simplifier les réglementations et de promouvoir le commerce transfrontalier.
  • Le gouvernement investit dans des usines de batteries pour VE afin de faire du Canada un chef de file mondial, ce qui pourrait créer 250 000 emplois et ajouter 48 milliards de dollars à l’économie. Ces efforts comprennent également la construction d’infrastructures de recharge pour l’accès public aux VE.
  • Le gouvernement favorise fortement le logement abordable, en supprimant la TPS sur les logements spécialisés afin de stimuler l’offre et en collaborant avec les municipalités locales pour accélérer la construction de logements.
  • En ce qui concerne la prolongation du prêt de la CUEC, le gouvernement, grâce au travail de défense des intérêts du Réseau des chambres du Canada, reconnaît sa responsabilité dans la gestion des fonds tout en soutenant les entreprises pendant et après la pandémie. Il est essentiel de trouver un équilibre entre des priorités financières concurrentes.

Un plan pour l’avenir : le leadership dans la nouvelle réalité du travail

 Eric Termuende, expert en culture d’entreprise et en leadership, est monté sur scène pour partager son modèle de leadership réussi, étayé par des recherches, afin de permettre aux dirigeants présents dans la salle de constituer des équipes plus productives, plus engagées, plus créatives et plus innovantes.

Le moyen le plus rapide d’accélérer la connexion humaine est de ralentir.

Eric Termuende

Principaux points à retenir

  • La pénurie de talents et la baisse des taux de chômage ne peuvent être attribuées uniquement à la pandémie. D’autres facteurs y contribuent, notamment la baisse mondiale des taux de natalité, le vieillissement de la population avec un taux de retraite élevé, et la transformation de la main-d’œuvre due à l’émergence de nouvelles entreprises et organisations adoptant les technologies de l’industrie 4.0, telles que l’apprentissage automatique.
  • Dans un avenir imprévisible avec une pénurie persistante de talents, il est essentiel de constituer des équipes exceptionnelles et de créer des lieux de travail formidables. Pour y parvenir, il faut favoriser la confiance, réduire les frictions et cultiver une culture de l’expérimentation.

Instaurer un profond sentiment de confiance

  • La confiance est essentielle pour les conflits intellectuels constructifs, le partage d’idées, l’engagement, la responsabilité et l’obtention de résultats.
  • Pour instaurer la confiance, il faut ralentir pour accélérer les relations humaines, s’intéresser à la personne plutôt qu’à l’objet de son travail, demander de l’aide et se débarrasser des stéréotypes générationnels.

Isoler et supprimer les frictions

  • Identifier et traiter les causes profondes des frictions en procédant à de petits changements.
  • Créer le temps et l’espace nécessaires pour avoir des conversations.

Favoriser une culture expérimentale

  • Fonctionner à partir d’un lieu où l’échec n’est pas craint mais considéré comme faisant partie du processus d’apprentissage.
  • Le dirigeant doit également faire preuve de vulnérabilité, en reconnaissant publiquement ses propres échecs et en faisant preuve d’une plus grande transparence à leur sujet. Cela favorise une culture dans laquelle les gens se sentent encouragés à apprendre de leurs erreurs. Le partage des erreurs commises dans le passé nous aide à progresser et crée un sentiment de connexion grâce aux expériences partagées.

Pour compléter les présentations de la première journée, notre économiste en chef, Stephen Tapp, s’est joint à Edwin Cass, directeur des investissements de CPP Investments, pour une discussion informelle sur l’état de notre économie.

Débats de politique

Avec plus de 60 résolutions à examiner, les délégués se sont réunis dans la salle de bal principale pour la première ronde de débats sur les résolutions politiques. 🎤 

Les résolutions adoptées à l’issue de ces débats contribuent à définir notre programme de représentation pour l’année à venir.

Après une journée bien remplie, la Chambre de commerce de Calgary a organisé une soirée festive au Studio Bell National Music Centre!


Samedi 14 octobre

Célébrer les acteurs qui œuvrent en faveur d’une économie plus diversifiée, plus équitable et plus inclusive

Nos Prix de la croissance inclusive récompensent les chambres de commerce et leurs membres à travers le pays qui font un travail exceptionnel pour éliminer les obstacles et créer une économie plus diversifiée, équitable et inclusive. Nous avons été honorés et fiers de mettre en valeur ces personnes et organisations incroyables qui s’efforcent de faire progresser la réconciliation économique et de favoriser la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité sur le lieu de travail.

Félicitations à nos lauréats de 2023

Entrepreneurs sous-représentés

Mention spéciale 

Vanessa Génier, fondatrice et PDG de Quilts for Survivors et membre de la Chambre de commerce de Timmins, aux côtés de notre directrice principale, l’avenir du travail, Diana Palmerin-Velasco.

Membre de la Première nation Missanabie, en Ontario, Vanessa, une mère autochtone, a créé un groupe Facebook dans le but d’inviter d’autres courtepointiers à collaborer à la réalisation de blocs de courtepointe en hommage aux victimes des pensionnats indiens. Son organisation a pour vocation de favoriser le bien-être et la guérison des victimes en créant et offrant des courtepointes. L’objectif principal est de faire en sorte que chaque personne ayant survécu aux pensionnats reçoive une courtepointe.

Pour en savoir plus sur les Prix de la croissance inclusive et connaître l’histoire de tous nos lauréats, cliquez ici.

Nous avons reçu sur scène l’honorable Rechie Valdez, ministre de la Petite Entreprise, pour discuter avec le Réseau des chambres de commerce du Canada de ce dont les petites entreprises du Canada ont besoin pour réussir.

La ministre Valdez, ancienne propriétaire d’une petite entreprise, a abordé les difficultés rencontrées par les entrepreneurs et s’est exprimée sur les efforts qu’elle déploie pour défendre les petites entreprises.


Key Takeaways

  • La ministre a évoqué les initiatives visant à accroître le financement des communautés marginalisées, telles que les femmes, les peuples autochtones, les entreprises racialisées et les personnes 2SLGTBQ2+. La Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE) a été mise en avant, car elle favorise la croissance des entreprises et améliore l’accès aux services de garde d’enfants, ce qui pourrait attirer davantage d’investissements de la part du gouvernement. Elle a également mentionné les engagements de VISA et de Mastercard qui réduiront les frais de carte de crédit des PME, ce qui pourrait permettre d’économiser 1 milliard de dollars sur cinq ans.
  • Elle a souligné l’option de remise des prêts de la CEBA, le soutien de 49 milliards de dollars du gouvernement aux entreprises touchées par la pandémie, les subventions salariales et locatives, et l’importance de recueillir les commentaires des entreprises, en reconnaissant en particulier les difficultés persistantes rencontrées par les secteurs du tourisme et de la restauration.
  • Elle a souligné l’importance du Programme canadien d’adoption des technologies numériques pour les PME qui cherchent à adopter les technologies numériques, en couvrant des dépenses telles que l’équipement informatique, la mise en œuvre de la technologie, la formation du personnel, ainsi que le matériel et les services de soutien connexes.

Jodie Parmar, chef du développement de projets pour l’Ouest du Canada à la Banque de l’infrastructure du Canada, s’est entretenue avec notre premier vice-président de la politique et des relations gouvernementales, Matthew Holmes, et a répondu aux questions de l’auditoire sur les façons de financer les projets d’infrastructure et les possibilités de partenariat avec la BIC.

Plus de conversations politiques 

Notre vice-président et chef adjoint des relations gouvernementales, Robin Guy, a accueilli Shuvaloy Majumdar, récemment élu député de Calgary Heritage, pour partager les réflexions de l’Opposition officielle sur les petites entreprises au Canada.

Il y a deux indicateurs qui ont une véritable importance: le nombre d’emplois que nous créons et le montant des investissements dans les projets canadiens.

Shuvaloy Majumdar, Récemment élu député de Calgary Heritage

Principaux points à retenir

  • Le député Majumdar a fait part de ses principales priorités en tant que nouveau membre du Parlement, soulignant que les préoccupations de Calgary correspondent à celles de l’ensemble du Canada. Il a souligné l’importance de renforcer le secteur de l’énergie pour soutenir une économie forte.
  • Il a souligné le rôle important que joue la géopolitique dans les chaînes d’approvisionnement du Canada et l’intérêt national d’accélérer la livraison de nos ressources énergétiques sur le marché.
  • Il a également discuté de la manière dont les entreprises peuvent contribuer activement à la croissance économique en limitant les risques et en profitant de nouvelles opportunités. Il a souligné le rôle du gouvernement à cet égard en créant des mécanismes visant à atténuer les risques pour les PME qui pénètrent sur divers marchés. En outre, il a insisté sur la nécessité pour le gouvernement d’élaborer des plans d’accélération du commerce dans les 14 principaux secteurs économiques afin de permettre aux entreprises canadiennes de s’engager dans ces initiatives.

Les données, c’est amusant, n’est-ce pas? 📈 C’est ce que nous croyons! 

Notre équipe du Laboratoire de données sur les entreprises a prouvé que les bonbons peuvent être l’ultime source de motivation lors d’une présentation interactive au cours de laquelle ils ont fait passer aux participants un questionnaire sur les produits offerts par le LDE.

Merci Calgary, bonjour Halifax!

Patrick Sullivan, président et chef de la direction de la Chambre de commerce de Halifax, invite les délégués à se rendre dans l’Est pour la #CCCAGM24.

Notre soirée festive de clôture au Rooftop YYC a été inoubliable. 😉 Merci à Pathways Alliance pour sa contribution à la soirée.

Nous remercions tous nos participants et à tous nos commanditaires pour leurs contributions et pour s’être joints à nous lors de la fin de semaine dernière. Nous tenons également à remercier le Hyatt Regency Calgary pour son hospitalité.

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La cyberdéfense est un sport d’équipe : les principales conclusions de notre Sommet exécutif sur la cybersécurité

La cyberdéfense est un sport d’équipe : les principales conclusions de notre Sommet exécutif sur la cybersécurité

Le mercredi 4 octobre, nous avons tenu notre Sommet exécutif sur la cybersécurité, animé par Ulrike Bahr-Gedalia, directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation, et directrice du conseil de la campagne la cybersécurité.dès.maintenant de la Chambre de commerce du Canada.

Le mercredi 4 octobre, nous avons tenu notre Sommet exécutif sur la cybersécurité, animé par Ulrike Bahr-Gedalia, directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation, et directrice du conseil de la campagne la cybersécurité.dès.maintenant de la Chambre de commerce du Canada.

Les participants se sont réunis virtuellement pour écouter des acteurs influents de l’industrie parler de l’importance de la sécurisation de notre monde numérique. Le sommet s’est concentré sur les implications économiques de la cybercriminalité, le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans la cybercriminalité et la cybersécurité, et la nécessité pour les entreprises de toutes tailles d’être proactives dans la sécurisation de leurs organisations.

La cybercriminalité est une menace pour notre économie et notre sécurité nationale, et lorsqu’il s’agit de prévenir les attaques, tout le monde a un rôle à jouer. Voici les principales conclusions du sommet!

Présentation du gouvernement et conférencière d’honneur : Caroline Xavier, chef du Centre de la sécurité des télécommunications

Introduction par Atsushi Yamada, chef de la direction, ISARA Corporation. Discussion animée par David Shipley, chef de la direction de Beauceron Security et coprésident du Comité de la campagne la Cybersécurité.dès.maintenant de la Chambre de commerce du Canada.

Principaux points à retenir :

  • La cybercriminalité est omniprésente et touche les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs.
  • Elle évolue en permanence et est devenue plus sophistiquée avec l’essor de technologies comme l’IA générative. Mais ces mêmes technologies peuvent aussi être utiles à la cyberdéfense.
  • Les petites entreprises pensent souvent qu’elles n’ont rien de valeur à offrir aux cybercriminels. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les grandes organisations (comme les infrastructures essentielles) peuvent être des cibles plus lucratives, mais elles attirent l’attention indésirable des forces de l’ordre et des médias et il faut plus de temps et d’efforts aux cybercriminels pour parvenir à leurs fins Par conséquent, s’ils veulent éviter de se faire remarquer ou pour gagner de l’argent rapidement, ils s’attaquent à des entreprises plus petites. Au cours des deux prochaines années, on prévoit que les cybercriminels cibleront davantage de petites entreprises.
  • La compromission de courriels d’affaires est une cyberattaque coûteuse et courante. Ce type d’attaque utilise votre compte courriel pour envoyer des courriels frauduleux à d’autres personnes. Les criminels peuvent ainsi se faire passer pour vous, votre service de facturation ou votre service de soutien, afin d’obtenir des paiements ou des données personnelles de vos amis, de votre famille ou de vos clients.
  • Les attaques par rançongiciel sont la forme de cybercriminalité la plus connue et la plus perturbatrice. Ces attaques peuvent paralyser les activités de votre organisation. Le montant moyen versé est de 140 000 dollars.
  • Les humains sont le maillon faible des cyberattaques, il est donc important d’améliorer votre cybercompétence en n’oubliant pas de suivre les règles de base, comme apprendre à reconnaître les courriels d’hameçonnage.
  • La plupart des cyberattaques ne sont pas signalées, mais il ne faut jamais sous-estimer la valeur du signalement. On ne sait jamais quand une cyberattaque locale peut être la pièce manquante d’un puzzle international.
  • En collaboration avec les banques et les sociétés de télécommunications, le Centre canadien de cybersécurité (le Centre pour la cybersécurité) a éliminé de nombreuses escroqueries par hameçonnage à la source. Il a également supprimé 600 000 domaines Web malveillants et prévenu plus de 400 organisations avant qu’elles ne soient attaquées. Par ailleurs, le Centre pour la cybersécurité mène des opérations de cybersécurité actives et défensives à l’étranger, et a mené des dizaines d’opérations réussies au cours de ces dernières années. 

Pour en savoir plus sur les travaux du Centre pour la cybersécurité et sur les ressources en matière de cybersécurité qui vous aideront à protéger votre entreprise, consultez le site cyber.gc.ca.

Groupes de discussion

Modérateur :  John de Boer, directeur principal, Affaires gouvernementales et politiques publiques, BlackBerry, et coprésident du programme Cyber. Right. Now. Council.

Participants :

Principaux points à retenir :

  • Les organisations doivent être proactives et savoir prévenir les cyberattaques avant qu’elles ne se produisent. Il existe aujourd’hui suffisamment d’informations pour que vous puissiez sécuriser votre entreprise.
  • Le savoir, c’est le pouvoir. Comprendre les menaces de cybersécurité et leurs ramifications est la première étape pour les combattre.
  • La vitesse à laquelle le paysage des menaces évolue est alarmante. Le télétravail à distance a changé la façon dont les organisations font des affaires, ajoutant de nouvelles complexités à la sécurisation des actifs de votre organisation, et créant une plus grande surface de la chaîne d’approvisionnement ouverte au risque.
  • Les deux camps, attaquants et défenseurs, innovent. Dans cette course, il est important que les défenseurs deviennent plus prévoyants et proactifs.
  • La sécurité passe au second plan pour de nombreuses entreprises, mais au lieu d’ignorer cette question ou de se lancer sans avoir fait suffisamment de recherches, faites une pause et procédez à un audit de votre organisation et de vos outils de sécurité. Déterminez les aspects critiques de votre organisation et créez des couches de défense autour d’eux. Cherchez à tirer le meilleur parti de vos outils de sécurité.
  • Le personnel est souvent le maillon faible de la cybersécurité, car on n’y investit généralement pas assez. Les employés ne reçoivent pas la formation nécessaire ou l’organisation ne développe pas une culture de la sécurité.
  • La technologie est souvent la première chose vers laquelle nous nous tournons parce qu’elle semble être la bonne solution, mais si les gens ne la comprennent pas ou ne savent pas comment l’utiliser, ils chercheront des moyens de la contourner, introduisant ainsi plus de risques dans le système.
  • Les organisations qui s’inquiètent de l’impact de la sécurité sur l’expérience des utilisateurs devraient « intégrer » la sécurité dès le départ, au lieu de la « rafistoler » par la suite. Vous pouvez même améliorer l’expérience de l’utilisateur final grâce à la sécurité et utiliser la promesse de celle-ci comme outil de marketing auprès de vos clients.

Visitez notre site Web pour en apprendre plus sur le travail de représentation de notre campagne Cybersécurité.dès.maintenant pour consolider la position du Canada en tant que leader mondial de la cybersécurité.

Ne manquez pas de jeter un coup d’œil aux prochains événements de notre série de Sommets exécutifs.

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Sillonner le ciel : Six points à retenir de notre Sommet exécutif de l’aviation

Sillonner le ciel : Six points à retenir de notre Sommet exécutif de l’aviation

Pendant ce sommet, nous avons discuté des sujets suivants : Les stratégies d’investissement des autorités aéroportuaires, le soutien aux aéroports régionaux, la durabilité, la compétitivité, une vision collective du secteur et l’énergie.

Ottawa, ON | 25 septembre 2023.

Le 25 septembre, des dirigeants d’entreprise et des représentants du gouvernement se sont retrouvés au Centre national des Arts du Canada à l’occasion de notre Sommet exécutif de l’aviation : L’avenir du secteur aéronautique canadien. Le sommet constituait une plateforme unique pour discuter, analyser et envisager l’avenir de ce secteur stratégique. Pendant ce sommet, nous avons discuté des sujets suivants : Les stratégies d’investissement des autorités aéroportuaires, le soutien aux aéroports régionaux, la durabilité, la compétitivité, une vision collective du secteur et l’énergie.

Ce qui s’est dit et l’avenir du secteur de l’aviation au Canada ?

Voici les principaux points à retenir de ces discussions très intéressantes :

Investissement

Pour stimuler la croissance et la compétitivité du secteur de l’aviation, il est essentiel de donner aux autorités aéroportuaires canadiennes une plus grande liberté pour attirer les investissements, tant nationaux qu’internationaux.

Aéroports régionaux

Les aéroports régionaux jouent un rôle crucial en reliant les petites communautés aux grands aéroports. Ils servent de relais aux grands aéroports, en proposant des vols intérieurs et en reliant les passagers aux plateformes de voyage internationales.

Durabilité

Le secteur reconnaît la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’évoluer vers un avenir sans carbone. Cela implique d’adopter de nouvelles technologies et des sources de carburant de remplacement, comme les biocarburants et la propulsion électrique, afin de rendre le transport aérien plus respectueux de l’environnement.

Une vision collective

La collaboration est essentielle dans le secteur de l’aviation, qui implique des parties prenantes telles que les aéroports, les compagnies aériennes, les organismes de réglementation et les associations professionnelles. Compte tenu de la complexité de l’écosystème, il est essentiel que ces acteurs travaillent ensemble pour relever les défis et stimuler l’innovation.

Énergie

Permettre aux aéroports de produire leur propre énergie n’apporte pas seulement des avantages environnementaux, mais renforce également la résilience du secteur de l’aviation, tout en permettant aux communautés locales de disposer d’une énergie propre et fiable.

Concurrence

Le vieillissement des infrastructures aéroportuaires, notamment les terminaux, les pistes et les systèmes de contrôle du trafic aérien, constitue une préoccupation majeure. Le manque d’investissement des gouvernements dans l’entretien et la modernisation des infrastructures peut entraîner des problèmes qui affectent les horaires de vol et l’expérience des passagers.

Nous tenons à souligner que ce sommet s’est déroulé sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishnaabeg. La Chambre de commerce du Canada reconnaît et apprécie leur lien historique avec ce lieu. Nous apprécions également les contributions des Inuits, des Métis et des autres peuples autochtones, qui ont contribué à façonner et à renforcer cette communauté, cette province et ce pays.


Série de sommets exécutifs 2023

Notre série de sommets exécutifs nous donne l’occasion d’approfondir les questions que nos dirigeants politiques doivent prendre en considération pour veiller à ce que les politiques publiques favorisent la réussite des entreprises.

Chaque événement donne lieu à des données sur les entreprises et les responsables gouvernementaux les plus influents du Canada, alors que nous nous efforçons de relever nos plus grands défis : l’avenir des personnes, de la technologie, du commerce et du climat. Pour vous inscrire à un prochain événement de la série des sommets exécutifs, veuillez cliquer ici.


Gagnez en impact

Notre réseau donne le meilleur de lui-même lorsque nous nous connectons, apprenons les uns des autres et découvrons de nouvelles idées grâce aux nombreux événements, webinaires et rencontres virtuels et en personne que nous organisons.

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5 raisons pour lesquelles la taxe sur les services numériques posera de gros problèmes aux consommateurs et aux entreprises du Canada 

5 raisons pour lesquelles la taxe sur les services numériques posera de gros problèmes aux consommateurs et aux entreprises du Canada 

Votre prochain achat en ligne, votre prochain service de covoiturage, votre prochaine livraison de repas ou vos prochaines vacances pourraient...

Votre prochain achat en ligne, votre prochain service de covoiturage, votre prochaine livraison de repas ou vos prochaines vacances pourraient bientôt coûter encore plus cher si la taxe sur les services numériques (TSN) entre en vigueur le 1er janvier 2024.

La nouvelle taxe sur les services numériques imposera les revenus générés par les grandes entreprises étrangères et nationales sur les services en ligne, y compris les plateformes de vente, la publicité et les médias sociaux, mais ses effets seront ressentis par les consommateurs canadiens comme vous, à la fois à court et à long terme.

Le moment ne pourrait pas être plus mal choisi : l’accessibilité financière est actuellement au cœur des préoccupations de presque tous les Canadiens, et les préoccupations liées aux coûts constituent six des dix principaux obstacles commerciaux prévus au cours des trois prochains mois, selon le rapport de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises du troisième trimestre 2023 publié par le Laboratoire de données sur les entreprises.

Bien qu’elle n’entre pas en vigueur avant 2024, la taxe sur les services numériques est une taxe rétroactive, ce qui signifie qu’elle s’appliquera également aux revenus gagnés par les entreprises en 2022 et 2023. C’est comme si l’ARC vous envoyait une lettre vous demandant de revoir vos déclarations de revenus des deux dernières années et de payer plus maintenant pour une taxe qui n’existait pas à l’époque. Normalement, une taxe rétroactive comme celle-ci n’est appliquée que dans des circonstances exceptionnelles, mais le gouvernement n’a pas encore expliqué en quoi la TSN relève de cette catégorie.

Si cette nouvelle taxe sur les services n’est pas abandonnée, elle aura des répercussions négatives sur votre vie quotidienne et sur l’économie canadienne. Découvrez comment :

Les services numériques de tous les jours coûteront plus cher

Ce sont les entreprises qui paient la taxe, mais vous en subirez aussi les conséquences. Le coût réel de cette taxe sera finalement répercuté sur les consommateurs sous la forme de prix plus élevés pour les services numériques de tous les jours. Par exemple, vos achats en ligne ou la location de votre chalet pour un long week-end pourraient coûter plus cher à partir de 2024. Cette mise en garde n’est pas sans fondement : en France, la taxe sur les services numériques a entraîné une hausse des prix des services estimée à 2 ou 3 % pour les consommateurs.

Les programmes de fidélisation des clients seront moins avantageux

Les entreprises dotées de programmes de fidélisation numériques tomberont presque certainement dans le champ d’application de cette nouvelle taxe sur les services, de sorte que même si vous payez davantage pour les biens et services, les points obtenus dans les magasins de détail, les épiceries et les voyages verront leur valeur diminuer pour tenir compte de la taxe. À titre d’exemple, supposons que 1 000 points vous permettent d’obtenir un rabais de 10 $ avant l’entrée en vigueur de la TSN. Après l’entrée en vigueur de la TSN, 1 000 points vous donneront droit à une réduction de 5 $.

Avec une taxe supplémentaire réduisant les revenus, les entreprises ne seraient plus aussi motivées pour innover dans leurs programmes de fidélisation et récompenser les acheteurs fréquents, ce qui pourrait réduire la fidélité à long terme des consommateurs.

La croissance des entreprises et l’innovation diminueront

La nouvelle taxe sur les services étant rétroactive, la mise en œuvre et le respect de la TSN constitueront un énorme casse-tête administratif pour les entreprises, en particulier pour celles qui opèrent également dans des pays étrangers. Au lieu de consacrer leur temps et leur argent à l’innovation ou à la croissance pour vous fournir de meilleurs services numériques, les entreprises devront consacrer ces précieuses ressources à s’assurer qu’elles paient le bon montant de la taxe.

Les jeunes entreprises et les petites entreprises seront les plus touchées

Cette taxe sur les services pourrait affecter de manière disproportionnée les jeunes entreprises et les petites entreprises (de 1 à 99 employés rémunérés). Étant donné que la TSN taxe les revenus plutôt que les bénéfices, ces organisations auront moins de ressources à réinvestir dans leurs activités et devront déployer des efforts pour se conformer à la taxe, comme nous l’avons déjà mentionné. Dans le cas des entreprises en démarrage, particulièrement dans le domaine de la technologie, la taxe pourrait les pénaliser pour la création de services numériques novateurs, freiner considérablement leur croissance et décourager le dynamisme de l’industrie.

Sachant que le dernier Rapport sur l’innovation du Conference Board du Canada nous classe 11e sur 16 pays de référence, nous ne pouvons pas nous permettre de dissuader nos jeunes entreprises et nos petites entreprises d’innover plus que ne le font déjà les politiques actuelles et le manque d’incitations.

Les relations commerciales du Canada seront ébranlées

Les États-Unis, notre principal partenaire commercial, s’opposent fermement aux taxes numériques unilatérales comme la TSN. En fait, lorsque le gouvernement canadien a annoncé son intention de mettre en œuvre cette taxe, Washington a exprimé ses inquiétudes et évoqué la possibilité de prendre d’adopter des sanctions et des mesures de représailles.

La mise en œuvre de la taxe sur les services numériques risque de nuire aux relations commerciales positives et lucratives que le Canada entretient avec les États-Unis. Pour mettre les choses en perspective, nos échanges avec les États-Unis étaient évalués à 960,9 milliards de dollars en 2022, et 2 milliards de dollars d’échanges commerciaux franchissaient chaque jour notre frontière terrestre. En revanche, selon les estimations les plus généreuses, la TSN rapportera moins d’un milliard de dollars par an au cours des cinq prochaines années.

L’insistance du Canada à mettre en œuvre la taxe l’année prochaine va nuire aux relations diplomatiques et économiques avec les États-Unis, ainsi qu’avec d’autres pays qui ont mis en veilleuse leurs éventuelles taxes sur les services numériques ou qui considèrent qu’une telle taxe est discriminatoire.

D’autres préoccupations ont été soulevées au sujet de la TSN. Notamment, le risque de double prélèvement puisque certaines transactions et des revenus numériques sont déjà taxés, la confusion et la complexité qui entourent la définition d’un service taxable, l’atteinte potentielle à la réputation de coopération du Canada. Et elles mènent toutes à la même conclusion : cette nouvelle taxe sur les services numériques créera des problèmes pour les consommateurs et les entreprises du Canada, à un moment où l’on se préoccupe de plus en plus de l’accessibilité financière.

À court terme, vous ressentirez les effets de cette taxe lorsque le coût de vos services numériques quotidiens augmentera et que la valeur de vos programmes de récompenses diminuera. À long terme, la taxe sur les services numériques entravera la capacité du Canada à innover, à se développer et à rester compétitif sur les marchés internationaux. Et cela, personne d’entre nous ne peut se le permettre.


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