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Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Célébrons l’économie de la communauté noire en Nouvelle-Écosse »

Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Célébrons l’économie de la communauté noire en Nouvelle-Écosse »

Par l’intermédiaire de cette initiative, nous visons à unir les connaissances et les ressources du Réseau des chambres du Canada afin de constituer un puissant catalyseur de changement. En collaboration avec le Réseau des chambres du Canada, nous avons organisé cinq Dialogues sur la croissance inclusive en 2023.

À la Chambre de commerce du Canada, nous croyons que la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) sont essentielles à l’égalité des chances, à la compétitivité des entreprises, ainsi qu’à la croissance économique et à la prospérité de notre nation. Notre initiative de croissance inclusive prône un environnement commercial qui fonctionne pour tous, en accordant une attention particulière aux groupes de la population qui ont été confrontés à des obstacles les empêchant de participer pleinement à notre économie et de s’y épanouir à travers notre histoire, et qui le sont encore aujourd’hui.

Par l’intermédiaire de cette initiative, nous visons à unir les connaissances et les ressources du Réseau des chambres du Canada afin de constituer un puissant catalyseur de changement. En collaboration avec le Réseau des chambres du Canada, nous avons organisé cinq Dialogues sur la croissance inclusive en 2023. Ces Dialogues offrent une occasion de déterminer quels sont les défis et les possibilités quant au rôle que les chambres peuvent jouer dans le cadre de la réconciliation économique et de la promotion d’une communauté d’affaires plus inclusive.

Le 28 septembre, en partenariat avec la chambre de commerce de Halifax, nous avons organisé le Dialogue sur la croissance inclusive : « Célébrons l’économie de la communauté noire en Nouvelle-Écosse » à l’hôtel Atlantica. L’événement a débuté par une discussion entre experts réunissant Tiffani Young, PDG et fondatrice de Natural Butter Bar, Nevell Provo, PDG et fondateur de Smooth Meal Prep, et Temi Ologbenla, fondatrice de Temi Bakes. Ces derniers ont relaté leur parcours d’entrepreneur et discuté des défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs noirs, notamment l’accès limité au capital et au financement, le manque de réseaux professionnels et la rareté des modèles de rôle et des mentors. Ensuite, les participants ont assisté à une présentation d’Alfred Burgesson, PDG de Tribe Network.

Voici quelques points forts de cet important Dialogue.

Éliminer les obstacles à la réussite

Au sein de l’écosystème existant, les entreprises appartenant aux membres de communautés minoritaires, y compris les entreprises dirigées par des personnes noires et des membres de la communauté 2ELGBTQI+, ne bénéficient que rarement du soutien nécessaire pour réussir et assurer leur croissance. Le fait de fournir une éducation, une formation et des ressources adaptées, conçues pour la croissance et l’expansion, de s’attaquer aux obstacles systémiques qui entravent l’accès au capital et d’offrir des possibilités de réseautage et de mentorat sont autant d’éléments essentiels à la réussite à long terme de ces entreprises. 

Nouer des liens avec les entreprises dirigées par des Noirs

Il existe de nombreuses possibilités pour les chambres de s’engager aux côtés des entrepreneurs et des entreprises issus de la communauté noire, à commencer par la mise en place d’un plan de DEI clair qui souligne l’engagement en faveur de l’inclusivité. Cependant, il est essentiel que ce soutien se poursuive au-delà des activités saisonnières, telles que le Mois de l’histoire des Noirs. La constance est essentielle.

Pour jeter les bases de cette collaboration, les chambres de commerce peuvent :

  • participer activement aux événements organisés par les entreprises dirigées par des personnes issues de la communauté noire et des autres groupes racisés, et créer des occasions pour ces derniers de participer aux événements de l’industrie;
  • veiller à ce que les possibilités de collaboration et de soutien soient largement diffusées par divers canaux, notamment les médias sociaux, les bulletins d’information et les réseaux communautaires;
  • élargir intentionnellement leurs réseaux pour y inclure des entreprises dirigées par des Noirs et encourager les autres à faire de même.

Améliorer l’accès au mentorat et à l’encadrement

Les chambres peuvent contribuer à améliorer l’accès à l’encadrement pour les entrepreneurs noirs en s’engageant auprès du gouvernement et en préconisant des politiques qui soutiennent la mise en œuvre de programmes de mentorat et en fournissant des ressources financières, telles que des fonds et des subventions, pour aider à accroître la portée et l’accessibilité de ces programmes. Les programmes de mentorat devraient offrir un processus d’adhésion simplifié et convivial, et faire l’objet d’une promotion sur différents canaux afin de mieux atteindre les communautés sous-représentées.

En outre, les chambres devraient contribuer à créer des espaces où les entrepreneurs noirs expérimentés sont encouragés à agir à titre de modèles de rôle et où ils peuvent partager leurs connaissances avec les nouveaux entrepreneurs. 

Ian Faris, premier vice-président, Chamber Network Relations & Advocacy, Chambre de commerce du Canada, et la modératrice Cynthia Dorrington, présidente, Vale & Associates.

Mobiliser les communautés

Les communautés locales peuvent contribuer à égaliser les règles du jeu et à mieux soutenir les entrepreneurs noirs en leur offrant un siège à la table où les décisions sont prises et en veillant à ce que leur voix soit entendue. Les communautés locales peuvent aider à démanteler les barrières qui entravent le progrès des entrepreneurs noirs en s’attaquant aux disparités en matière d’éducation, en organisant des ateliers et des programmes de formation accessibles et abordables qui vont au-delà des bases de la création d’entreprise, en plaidant en faveur d’initiatives qui offrent un meilleur accès au capital pour les entrepreneurs issus de groupes sous-représentés, en engageant des conversations sur l’ethnicité et l’inclusion, en recherchant et en soutenant activement les entrepreneurs noirs, et en faisant écho aux voix et aux groupes qui s’y emploient déjà.

Utiliser les données pour lutter contre les disparités

Il est essentiel de s’attaquer aux préjugés implicites qui peuvent exister dans l’écosystème entrepreneurial. Les données peuvent révéler des disparités et des inégalités en matière d’accès aux ressources, de financement et de possibilités pour les entrepreneurs noirs. Les décideurs peuvent tirer parti de ces données pour établir un ordre de priorité quant aux efforts à déployer afin de remédier à ces disparités et de promouvoir un accès équitable au capital.

Nous publierons un blogue de type « Ce que nous avons entendu » pour chacun des cinq Dialogues sur la croissance inclusive restant, alors restez à l’affût pour connaître la suite de ces réflexions!

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Trouver un équilibre entre les risques et les avantages : Principales constatations du Sommet exécutif sur l’intelligence artificielle

Trouver un équilibre entre les risques et les avantages : Principales constatations du Sommet exécutif sur l’intelligence artificielle

Le 22 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a organisé le Sommet exécutif sur l’intelligence artificielle au Rideau Club pour aborder ce sujet crucial. Le sommet a permis aux dirigeants d’entreprise et aux intervenants de se pencher sur le potentiel de transformation de l’intelligence artificielle (IA) tout en examinant de plus près l’adoption et le développement éthiques et responsables de cette technologie.

Il incombera aux décideurs de défendre les utilisations éthiques et responsables de l’intelligence artificielle, fondées sur les valeurs canadiennes de justice, d’équité et de responsabilité sociale. Des valeurs qui nous amènent à aller au­delà des garanties de conformité technique pour nous engager plus profondément dans la responsabilité, la fiabilité et les pratiques éthiques en matière d’intelligence artificielle.

Simon Kennedy, sous-­ministre  

Le 22 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a organisé le Sommet exécutif sur l’intelligence artificielle au Rideau Club pour aborder ce sujet crucial. Le sommet a permis aux dirigeants d’entreprise et aux intervenants de se pencher sur le potentiel de transformation de l’intelligence artificielle (IA) tout en examinant de plus près l’adoption et le développement éthiques et responsables de cette technologie.

Après le mot d’ouverture de la responsable du Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle, Ulrike Bahr­Gedalia, directrice principale, Économie numérique, technologie et innovation, Chambre de commerce du Canada, et une présentation de Nicole Foster, directrice de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique mondiale et de la politique publique du Canada, Amazon Web Services, Amazon, le sommet a débuté par un discours d’ouverture et une discussion informelle avec Simon Kennedy, sous­ministre, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, animée par Catherine Fortin LeFaivre, vice­présidente, Politique stratégique et partenariats mondiaux, Chambre de Commerce du Canada. Les sujets explorés par M. Kennedy, notamment la réglementation responsable de l’IA tout en encourageant une adoption plus large, ont également orienté le panel de discussion (animé par Yana Lukasheh, vice­présidente, Affaires gouvernementales et développement des affaires, SAP Canada, et coprésidente du Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle) auquel ont participé Gabriel Batstone, cofondateur et directeur général de Contextere; Jennifer Boger, conseillère scientifique en chef, ESGai Technologies; Christine Guyot, directrice, Affaires corporatives, Microsoft; et Anna Hannem, vice­présidente, Risque lié aux données et à l’intelligence artificielle, Banque Scotia. Après la conférence et le panel de discussion, les invités en personne ont été conviés à une activité de réseautage.

Principaux thèmes et constatations

Garder notre avance en transposant l’IA dans l’économie

Le Canada ne conservera son avance et son leadership dans le domaine de l’IA que s’il associe la recherche à davantage d’actions. Le Canada est un important chercheur dans le domaine de l’IA, mais nous devons transposer l’IA dans l’économie et cela ne peut se faire que par l’adoption. Malheureusement, le Canada investit dans la technologie à un rythme inférieur à celui de certains de ses concurrents mondiaux et de ses pairs du G7. La lenteur de notre taux d’adoption du numérique est préoccupante depuis de nombreuses années, mais l’ajout de l’IA le fait passer à un nouveau niveau.

Augmenter les taux d’adoption grâce à la confiance et à la littératie

Alors que l’IA est plus présente dans l’économie, les Canadiens sont devenus plus conscients des répercussions potentielles sur leur vie, positives et négatives, mais cette prise de conscience n’équivaut pas nécessairement à une compréhension de la manière dont l’IA est utilisée. Le manque d’adoption de l’IA à grande échelle est en partie attribuable à un problème de littératie; une fois que les gens auront compris la technologie, ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas, ainsi que son importance, les taux d’adoption augmenteront. Les universités, les écoles de métiers et les instituts polytechniques joueront tous un rôle crucial dans la littératie et l’éducation en ce qui concerne l’IA. Mais l’adoption dépend également de la confiance des Canadiens dans le fait que la technologie sera utilisée à bon escient. Pour renforcer la confiance du public, il faut de la transparence et de la responsabilisation ainsi que l’élaboration de normes communes. Il convient de noter que les communautés autochtones semblent adopter l’IA à un rythme beaucoup plus élevé que la « population canadienne moyenne ».

Trouver le bon équilibre entre les risques et les avantages

Tirer parti du pouvoir considérable de l’IA dans notre économie et notre société est un défi complexe. Nous voulons faire face aux risques sans perdre les avantages de l’IA. La création d’un cadre équilibré contribuera à renforcer la confiance du public et à encourager l’utilisation éthique de l’IA, tout en étant le moins intrusif possible. Mais pour trouver le bon équilibre, il faut aussi se mettre d’accord sur des définitions ou les clarifier : qu’est­ce qui définit exactement une incidence élevée ou un système à incidence élevée? L’intelligence artificielle ne doit pas nous effrayer – il est important de mettre en place une réglementation appropriée et de discuter des risques, mais nous ne devons pas oublier la sensibilisation aux nombreux avantages et possibilités que l’IA créera.

Réglementer l’IA de manière responsable

Les règlements relatifs à l’IA doivent être précis, mais s’ils sont trop prescriptifs pour une technologie à usage général, ils ne seront plus d’actualité au moment où ils seront adoptés, en raison de la vitesse à laquelle la technologie et le monde évoluent.

Une réglementation excessive de l’IA peut entraver l’innovation et décourager l’échange de renseignements, mais l’absence de mesures de protection appropriées peut avoir d’importantes conséquences involontaires. Comme l’a déclaré M. Kennedy, « tout ensemble de règles qui n’entraîne aucune conséquence n’est pas crédible ». Mais dans le monde de la réglementation, l’accent est mis sur la conformité plutôt que sur les conséquences lorsque l’on travaille avec des acteurs de bonne foi.

Mettre les PME sur un pied d’égalité

L’incidence des règlements sur les petites entreprises est différente de l’incidence sur les grandes organisations. L’intégration de l’IA dans votre entreprise, en particulier en tant que PME, peut être intimidante. Plus il y a de règlements, plus il faut de temps et de ressources. L’incapacité à allouer des ressources à l’IA devient un obstacle à l’entrée. Les règlements en matière d’IA doivent être adaptés à la taille de l’entreprise et au type de contexte dans lequel elle opère. Ce n’est pas parce qu’une organisation utilise l’IA qu’elle est une entreprise à haut risque. Le rôle du gouvernement est d’encourager le type d’écosystème et d’environnement nécessaire pour que les PME puissent faire entendre leur voix et tirer parti de la formation, ainsi que pour que les grandes entreprises puissent encadrer les PME et collaborer avec elles.

S’attaquer à la peur de l’IA

Les technologies transformatrices sont toujours perturbatrices, mais elles finissent par avoir un effet positif net. L’application de technologies comme l’IA aux emplois permettra d’accroître la productivité, ce qui se traduira par une croissance plus élevée et ainsi, par une augmentation du nombre d’emplois. En outre, chaque fois qu’il y a une innovation ou une technologie transformatrice, des emplois qui n’existaient pas auparavant sont créés. Des données anecdotiques ont montré que l’IA a un effet positif sur la satisfaction des employés, car elle leur permet de se concentrer davantage sur ce qu’ils aiment faire. Elle peut également permettre à des personnes d’occuper des emplois qui étaient autrefois inaccessibles en raison d’un manque de formation traditionnelle. Dans ce contexte, l’interdépendance entre l’intelligence amplifiée et l’IA mérite d’être soulignée. L’intelligence amplifiée est un terme utilisé pour décrire la combinaison de l’humain et de l’IA qui travaillent ensemble pour améliorer l’intelligence humaine et la prise de décision, ainsi que la façon dont les gens font leur travail, sans les remplacer.

Le Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle

Le 6 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a lancé le Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle, un forum composé de 30 membres représentant un échantillon diversifié d’organisations de tout le pays. Le Conseil jouera un rôle de premier plan dans la défense des politiques gouvernementales qui feront de l’IA une force économique positive grâce au développement, au déploiement et à l’utilisation éthique responsables de l’IA dans les entreprises.


Nous tenons à souligner que ce sommet s’est déroulé sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishinaabe. La Chambre de commerce du Canada reconnaît et apprécie leur lien historique avec cet endroit. Nous exprimons également notre reconnaissance envers les Inuits, les Métis et les autres peuples autochtones, dont les contributions ont façonné et renforcé cette communauté, cette province et ce pays.

Merci à nos partenaires d’événement

Merci à nos partenaires d’excellence

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Enjeux politiques : L’importance de renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement en éléments de terres rares (ETR) au Canada

Enjeux politiques : L’importance de renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement en éléments de terres rares (ETR) au Canada

Si nous n’agissons pas dès maintenant pour mettre en place une chaîne d’approvisionnement nationale en terres rares résistante, nous perdrons une occasion unique et resterons dépendants des intrants d’autres pays qui sont moins durables et responsables que nous.

Les éléments de terres rares (ETR) font partie des 31 minéraux critiques identifiés par le gouvernement comme étant essentiels à la croissance verte et à la sécurité économique du Canada. Les ETR font également partie d’un groupe encore plus exclusif de six minéraux critiques initialement classés comme prioritaires par la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques pour « leur potentiel à stimuler la croissance économique canadienne et par le fait qu’ils sont des intrants nécessaires dans les chaînes d’approvisionnement prioritaires ».

Avant que le Canada puisse tirer parti de ses vastes gisements d’ETR, nous devons relever des défis importants — et ça presse! Si nous n’agissons pas dès maintenant pour mettre en place une chaîne d’approvisionnement nationale en terres rares résistante, nous perdrons une occasion unique et resterons dépendants des intrants d’autres pays qui sont moins durables et responsables que nous.

L’importance d’une chaîne d’approvisionnement nationale en ETR

Le Canada possède des réserves et des ressources en ETR parmi les plus importantes au monde, estimées à 15,1 millions de tonnes en 2022.

Malgré cela, aucune nouvelle mine d’ETR n’a été ouverte depuis des décennies et nous ne disposons pas d’installations nationales de séparation et de raffinage, une étape clé dans la transformation des éléments de terres rares en formes utilisables. En raison de l’absence d’une chaîne d’approvisionnement en ETR, nous importons la majorité de nos ETR et de nos intrants à base d’ETR de Chine, le plus grand producteur mondial d’éléments de terres rares.

Ils sont des composants clés de nombreuses technologies dans les domaines de l’électronique, de l’énergie propre, de l’aérospatiale, de l’automobile et de la défense. Mais ce sont les aimants permanents, que l’on trouve dans les éoliennes et les véhicules électriques, deux technologies appelées à jouer un rôle important dans la transition écologique et la sécurité énergétique du Canada, qui représentent la plus forte demande mondiale pour les ETR.

Toutefois, les aimants permanents nécessitent un élément de terres rares lourd appelé dysprosium (les éléments de terres rares sont classés comme légers ou lourds en fonction de leur numéro atomique). La Chine est actuellement le seul producteur commercial d’ETR lourdes, ce qui lui permet de dominer le marché des aimants permanents.

Le développement d’une chaîne d’approvisionnement résiliente en ETR réduira la dépendance du Canada à l’égard des importations d’ETR et renforcera notre indépendance et notre sécurité énergétiques, tout en contribuant de manière significative à notre prospérité économique.

Les défis

Vous vous posez peut-être la question suivante : « Si les éléments de terres rares sont si importants pour notre avenir et que nous disposons des plus grandes réserves et ressources connues au monde, pourquoi n’avons-nous pas déjà une chaîne d’approvisionnement en terres rares? »

Pour répondre à cette question, examinons rapidement certains des défis que nous avons mentionnés précédemment.

Exemples de projets d’ETR en préparation

Malgré les difficultés, des projets relatifs aux terres rares sont en cours et visent à réengager la chaîne d’approvisionnement au Canada.

Ucore (membre du Conseil des minéraux critiques de la Chambre de commerce du Canada) dispose d’une usine de démonstration commerciale à Kingston, en Ontario, qui sépare les terres rares lourdes des terres rares légères, puis les affine pour obtenir des oxydes de terres rares individuels d’une grande pureté. La prochaine phase du projet consiste à intégrer l’usine de démonstration dans une usine commerciale de taille normale à Alexandria, en Louisiane, et éventuellement dans une deuxième usine au Canada. 

Le rôle du gouvernement dans le développement de la chaîne d’approvisionnement en ETR

Le gouvernement jouera un rôle important dans le démarrage de la chaîne d’approvisionnement en ETR par le biais de programmes et de politiques stratégiques, comme :

  • Incorporer les coûts de préproduction des minéraux critiques dans le nouveau crédit d’impôt pour l’exploration des minéraux critiques, ce qui stimulerait la production en réduisant les coûts de financement pour faire démarrer les nouvelles mines.
  • Offrir des incitations fiscales pour encourager une plus grande transformation des minéraux critiques au Canada et sécuriser l’importante partie de la chaîne d’approvisionnement que constituent le raffinage et la transformation en milieu de chaîne.
  • Accélérer le cycle réglementaire afin de permettre aux nouvelles mines de démarrer plus rapidement et de veiller à la prolongation nécessaire de la durée de vie des mines.
  • Faire preuve de diligence raisonnable à l’égard des propositions d’exploitation minière afin de donner la priorité aux opportunités minières qui ont les meilleures chances d’apporter un minéral critique sur le marché et de rester économiquement viables.
  • Investir dans l’extension de la portée et de la résilience des infrastructures de transport et d’énergie dans les régions éloignées afin de permettre l’exploration, l’exploitation et la livraison des terres rares.

Si l’investissement et le soutien des pouvoirs publics sont essentiels, c’est le secteur privé qui, en fin de compte, pilotera ce secteur. Nous avons la possibilité de devancer nos concurrents en puisant dans notre tradition d’innovation et d’esprit d’entreprise, et en posant les questions sur les processus et les normes actuels qui susciteront de nouvelles initiatives.

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Les minéraux critiques en Amérique du Nord : Résumé de la mission de la Chambre de commerce du Canada sur les minéraux critiques à Washington D.C.

Les minéraux critiques en Amérique du Nord : Résumé de la mission de la Chambre de commerce du Canada sur les minéraux critiques à Washington D.C.

Au cœur de cette mission se trouvait le plan d’action conjoint pour la collaboration dans le domaine des minéraux critiques, un plan directeur essentiel qui trace la voie vers un succès mutuel dans la sécurisation des ressources essentielles.

Par Bryan Detchou, Directeur principal, Ressources naturelles, environnement et durabilité, Chambre de commerce du Canada.

Alors que le rideau tombe sur la mission de la Chambre de commerce du Canada sur les minéraux critiques à Washington D.C., il est évident que les efforts de collaboration entre le Canada et les États-Unis ont jeté les bases solides d’une prospérité économique et d’une sécurité partagées. La mission, organisée en partenariat avec la Chambre de commerce des États-Unis, a témoigné de l’engagement des deux nations à relever les défis mondiaux liés à la nécessité de veiller à l’accès aux minéraux critiques.

Au cœur de cette mission se trouvait le plan d’action conjoint pour la collaboration dans le domaine des minéraux critiques, un plan directeur essentiel qui trace la voie vers un succès mutuel dans la sécurisation des ressources essentielles. La mission a rassemblé des dirigeants de l’industrie, des décideurs politiques et des experts, créant ainsi une plateforme pour reconnaître les réalisations passées et discuter des stratégies futures pour une croissance économique durable.

L’une des principales réalisations de cette mission a été de favoriser la reconnaissance de nos objectifs communs. En réunissant des représentants des deux pays, l’événement a mis en évidence l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis posés par le secteur des minéraux critiques. Il a souligné l’engagement commun à sécuriser ces ressources vitales et à veiller à la résilience de nos chaînes d’approvisionnement.

Les discussions qui ont eu lieu au cours de la mission n’étaient pas simplement axées sur le présent, mais visaient à façonner un avenir durable et sûr. Les dirigeants de l’industrie et les décideurs politiques ont engagé des dialogues constructifs, échangeant des idées sur les meilleures pratiques et explorant des solutions innovantes. La mission a été l’occasion d’approfondir notre compréhension des opportunités et des défis qui attendent le secteur des minéraux critiques.

Le succès de la mission ne réside pas seulement dans les discussions qui ont eu lieu dans les salles de conférence, mais aussi dans les relations qui ont été forgées et renforcées en dehors de celles-ci. Les liens établis entre les dirigeants de l’industrie, les décideurs politiques et les experts au cours de cette mission contribueront sans aucun doute au succès continu des efforts de collaboration entre le Canada et les États-Unis.

Pour ce qui est de l’avenir, la mission sur les minéraux critiques a posé les jalons d’un futur marqué par la sécurité et la prospérité. Les connaissances acquises lors de ce rassemblement serviront de guide aux deux nations pour naviguer dans le paysage complexe des minéraux critiques, veillant à ce que nos économies restent résilientes et à ce que nos objectifs communs soient atteints.

La mission de la Chambre de commerce du Canada sur les minéraux critiques à Washington D.C. est un brillant exemple de collaboration internationale pour une cause commune. Elle nous rappelle qu’en travaillant ensemble, les nations peuvent surmonter les défis, sécuriser les ressources essentielles et ouvrir la voie à un avenir caractérisé par la prospérité économique et la sécurité.

Déjeuner à l’ambassade du Canada

Groupe de discussion 1 : La collaboration Canada–États-Unis sur les minéraux critiques

Animé par John Barnwell, responsable des ressources naturelles à l’ambassade du Canada, le groupe a exploré des stratégies visant à améliorer la sécurité des minéraux critiques et à veiller à la compétitivité future des industries minérales canadiennes et américaines. Les intervenants étaient Geoffrey R. Pyatt, secrétaire d’État adjoint aux ressources énergétiques au département d’État américain, Christopher Sands, directeur de l’Institut du Canada au Wilson Center, Veronika Shime, vice-présidente de la politique internationale et de la durabilité à la National Mining Association, et Robbie Diamond, président-directeur général de Securing America’s Future Energy (SAFE).

Groupe de discussion 2 : La mobilité sous le signe de la carboneutralité

Ce groupe de discussion a examiné les possibilités de répondre à la demande croissante de véhicules à émissions faibles ou nulles et les stratégies visant à s’aligner sur les objectifs ambitieux de réduction des émissions de GES au niveau national. Christopher Guith, premier vice-président du Global Energy Institute de la Chambre de commerce des États-Unis, a animé la table ronde avec Abigail Seadler Wulf, responsable de l’American Battery Materials Initiative du ministère américain de l’énergie (DOE), David C. Adams, président-directeur général de Global Automakers Canada, Flavio Volpe, président-directeur général de l’Automotive Parts Manufacturers’ Association (APMA), et Ben Steinberg, vice-président exécutif et directeur de l’information critique du ministère américain de l’énergie (DOE), ainsi que des représentants de l’industrie automobile.

Groupe de discussion 3 : À la découverte de l’avenir : Explorer le futur de l’exploitation minière en Amérique du Nord

Animé par Bryan N. Detchou, directeur principal, Ressources naturelles, environnement et durabilité à la Chambre de commerce Canada, ce groupe de discussion s’est penché sur l’évolution du paysage minier en Amérique du Nord. Il a exploré les possibilités, les défis et les innovations qui façonneront son avenir, en soulignant les rôles essentiels des femmes et de la participation autochtone dans l’industrie minière. Les intervenants étaient Photinie Koutsavlis, vice-présidente, Affaires économiques et changement climatique, Association minière du Canada (AMC), Katie Sweeney, vice-présidente exécutive et directrice des opérations, National Mining Association et Steve Feldgus, sous-secrétaire adjoint à la gestion des terres et des minéraux.

Réception de réseautage et de cocktail sur le toit de la Chambre de commerce des États-Unis

Groupe de discussion 4 : Possibilités et mesures incitatives

Ce groupe de discussion s’est concentré sur les mesures visant à promouvoir les investissements étrangers et le commerce, y compris les incitations fiscales, les incitations financières et d’autres incitations. Animé par Johnna Muinonen, présidente de Dumont Nickel, Magneto Investments LP, le panel comprenait Zacheriah Boykin, responsable du portefeuille des matériaux critiques, soutenant le Bureau du secrétaire adjoint à la défense pour la politique de la base industrielle (OASD[IBP]), Abigail Seadler Wulf, responsable de l’initiative américaine sur les matériaux pour batteries, Département de l’énergie des États-Unis (DOE) et Alejandro Jacquez, assistant spécial du président pour le développement économique et la stratégie industrielle, Maison-Blanche.

Sujet 5 : Réduire les risques dans l’exploitation minière et le rôle des gouvernements

Animée par Julian Ovens, partenaire de Crestview Strategy, cette discussion a exploré la valeur de l’élimination des risques dans les projets d’exploration et de développement des ressources et a veillé à ce que les gouvernements saisissent la chance que représentent les minéraux critiques pour les générations futures. Les intervenants étaient Mark Selby, président-directeur général de Canada Nickel Company, David Anonychuk, vice-président mondial, métallurgie et conseil, SGS, Adam Frost, vice-président principal, Export-Import Bank of the United States et Alexander Hergott, président-directeur général, The Permitting Institute.

Sujet 6 : Le rôle des bureaux provinciaux à Washington D.C. dans la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine en minéraux critiques

Animé par Daniel Caramori, vice-président, relations et services aux membres, Chambre de commerce du Canada, ce groupe a discuté du rôle des bureaux provinciaux à Washington D.C. dans la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine en minéraux critiques. Parmi les invités figuraient Bob Maurice, attaché aux affaires commerciales du Bureau du gouvernement du Québec à Washington, Justin Meyers, conseiller principal en politiques, Nelson Mullin (représentant de la Saskatchewan à Washington D.C.) et Robert Capecchi, responsable des politiques — Engagement de l’État, Bureau de l’Ontario à Washington D.C.

En résumé, le message des États-Unis était clair : nous devons extraire davantage de minéraux critiques du sol canadien et les intégrer dans l’écosystème nord-américain afin d’accélérer la transition énergétique et de veiller à la sécurité énergétique du continent.

Les conversations qui ont eu lieu à Washington ont également rappelé fermement la puissance du partenariat entre le Canada et les États-Unis, ainsi que le dévouement de nombreuses personnes, entreprises et organisations présentes, qui nous conduiront vers un avenir où les minéraux critiques ne seront pas seulement une source de croissance économique, mais un symbole de notre engagement inébranlable en faveur d’un monde plus sûr et plus prospère. Les relations entre le Canada et les États-Unis sont souvent à l’image d’une comédie policière entre deux pays. Malgré nos différences parfois insolites, nous finissons toujours par résoudre l’affaire ensemble. C’est pourquoi je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons résoudre l’affaire des minéraux critiques et trouver des solutions nouvelles et innovantes qui assureront la sécurité énergétique dont le Canada, les États-Unis ou nos amis et alliés démocratiques ont besoin pour un avenir énergétique plus propre. 

La Chambre de commerce du Canada tient également à remercier sincèrement ses commanditaires, E3 Lithium, Frontier Lithium et Vale Canada Ltd, pour leur soutien inestimable à la réussite de cet événement, ainsi que ses partenaires de la Chambre de commerce des États-Unis et de l’ambassade du Canada à Washington D.C.

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Naviguer la transition verte : Perspectives du Sommet exécutif sur la finance verte et de transition

Naviguer la transition verte : Perspectives du Sommet exécutif sur la finance verte et de transition

Ce sommet crucial a permis d'examiner le paysage en évolution de la finance durable en abordant l'impératif d'une taxonomie crédible et d’un alignement d’informations climatiques avec les normes internationales.

Le 9 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a réuni des chefs de file de l’industrie, des experts et des intervenants à l’Hôtel Vogue Montréal Centre-ville, pour le Sommet sur la finance verte et de transition.

Ce sommet crucial a permis d’examiner le paysage en évolution de la finance durable en abordant l’impératif d’une taxonomie crédible et d’un alignement d’informations climatiques avec les normes internationales. Le sommet visait non seulement à examiner les défis, mais aussi à explorer les opportunités pour les petites et moyennes entreprises dans un contexte de réformes transformatrices.

Allocution principale et panélistes

Le sommet a débuté avec un entretien en tête-à-tête avec Guy Cormier, Président et Directeur général du Mouvement Desjardins, qui a partagé ses perspectives sur l’économie au cours d’une discussion animée par Milla Craig, Présidente et Directrice générale de Millani. Cet échange dynamique a ouvert la voie à une table ronde comprenant Fate Saghir (Mackenzie Investments), Bruno Caron (Miller Thomson LLP), Eoin Ó hÓgáin (Power Sustainable), Matthew Seddon (Financière Sun Life) et Florian Roulle (Finance Montréal). Collectivement, ils ont examiné les défis et les opportunités liés à la transition verte au Canada.

Thèmes et concepts clés

Paysage économique et les PME

Les experts convergent vers la prévision d’une légère récession mondiale au cours des 8 à 12 prochains mois, à l’exception des États-Unis. Il a été recommandé aux petites et moyennes entreprises (PME) de se concentrer sur l’analyse de leur performance financière et de leurs données fondamentales plutôt que sur leurs stratégies de croissance. La discussion a également permis d’approfondir la compréhension de l’évolution des taux d’intérêt, soulignant qu’il est peu probable que les taux historiquement bas des 25 dernières années réapparaissent. Des facteurs tels que le vieillissement de la génération du baby-boom, les changements dans la dynamique du commerce mondial (en particulier avec l’Asie) et l’impact des conflits régionaux contribuent à un paysage économique complexe.

Transition verte et les PME

L’impératif pour les PME de s’ajuster aux exigences de la durabilité a été un thème central, offrant à la fois des défis et des opportunités. Bien que les pressions réglementaires et les objectifs de durabilité puissent représenter des défis majeurs, la transition verte offre également des incitations financières et une opportunité pour les PME de se démarquer.

Une transition équilibrée

Les discussions ont souligné l’inévitabilité de la transition écologique, sous l’impulsion des pressions réglementaires et de l’engagement des jeunes générations. Trouver un équilibre entre l’accélération de la transition et la prise en compte des industries de ressources qui soutiennent les Canadiens s’est révélé être un objectif complexe mais nécessaire.

Naviguer les pièges de l'”écoblanchiment” et saisir les opportunités dans la transition

L’absence de normes et de taxonomie claires et universelles a suscité des préoccupations quant à la pratique de l'”écoblanchiment” au sein de la communauté des affaires. Les différentes méthodologies utilisées par les cabinets d’audit conduisent souvent à des évaluations divergentes de la durabilité. Cette disparité crée un climat d’appréhension parmi les entreprises, les dissuadant de discuter ouvertement de leurs initiatives en matière de durabilité, de crainte d’être étiquetées comme pratiquant l'”écoblanchiment”. En revanche, l’adoption de pratiques ESG solides émerge comme un moyen essentiel pour les entreprises d’accéder à de nouvelles sources de capitaux. La transition vers la durabilité s’aligne non seulement avec les meilleures pratiques mondiales, mais stimule également le développement de technologies innovantes et durables.

Divulgations ESG, taxonomie et mobilisation des capitaux

La discussion de table ronde s’est concentrée sur les domaines critiques nécessitant une attention particulière. L’absence de données ESG normalisées est apparue comme une préoccupation immédiate, soulignant la nécessité d’un cadre unifié pour évaluer les performances des entreprises en matière de durabilité. La nécessité d’une taxonomie de transition, définissant des critères pour les activités commerciales alignées sur les objectifs de la transition écologique, a également été soulignée. Actuellement, le Canada affiche un déficit d’investissements liés à la transition par rapport à d’autres juridictions telles que les États-Unis et l’UE. La discussion a mis en lumière l’urgence d’efforts coordonnés entre les gouvernements fédéral et provinciaux pour mobiliser les investissements dans le cadre de la transition verte.

Utilisation des taxonomies dans le secteur financier et attentes à l’égard de la COP

Les discussions ont examiné l’utilisation de taxonomies pour évaluer les pratiques ESG, établissant des parallèles avec le système à trois niveaux de l’UE. Les participants ont largement reconnu la nécessité de dépasser l’objectif “net zéro” et d’harmoniser les taxonomies avec celles d’autres juridictions pour éviter l’arbitrage réglementaire. Les participants ont exprimé des attentes limitées pour la COP 28, compte tenu des conflits en cours, et ont souligné la nécessité de maintenir la focalisation sur la réalisation d’une transition juste.

Progrès futurs

Le sommet sur la finance verte et de transition a offert des informations approfondies et une compréhension nuancée des défis et des opportunités de la transition verte au Canada. Avec un appel collectif à la coordination des efforts, à la normalisation des informations et à la mobilisation des investissements pour promouvoir la durabilité dans le paysage commercial canadien, le sommet a posé les bases de l’évolution du panorama financier vert et de la transition pour les années à venir.

Nous tenons à souligner que ce sommet s’est tenu sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishnaabeg. La Chambre de commerce du Canada reconnaît et apprécie leur lien historique avec cet endroit. Nous exprimons également notre reconnaissance envers les Inuits, les Métis et les autres peuples autochtones, dont les contributions ont façonné et renforcé cette communauté, cette province et ce pays.


Série de sommets exécutifs 2023

Notre série de sommets exécutifs nous donne l’occasion d’approfondir les questions que nos dirigeants politiques doivent prendre en considération pour veiller à ce que les politiques publiques favorisent la réussite des entreprises.

Chaque événement donne lieu à des données sur les entreprises et les responsables gouvernementaux les plus influents du Canada, alors que nous nous efforçons de relever nos plus grands défis : l’avenir des personnes, de la technologie, du commerce et du climat. 


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Les minéraux critiques peuvent créer des possibilités économiques transformatrices pour les communautés autochtones, à condition de bien faire les choses.

Les minéraux critiques peuvent créer des possibilités économiques transformatrices pour les communautés autochtones, à condition de bien faire les choses.

« Tous les chemins vers la carboneutralité passent par les territoires traditionnels des communautés autochtones. »

De la plume des membres du Conseil des minéraux critiques de la Chambre de commerce du Canada, Andrew Spencer, vice-président exécutif, Capital Portfolio Delivery, Hydro One, et Matthew Foss, vice-président de la recherche et de la politique publique, Conseil canadien pour le commerce autochtone.

Les minéraux critiques sont essentiels à la croissance économique verte du Canada. Une augmentation substantielle de l’exploitation minière et de la fabrication des 31 minéraux critiques dont nous avons des gisements, en particulier les six minéraux prioritaires définis par la Stratégie canadienne des minéraux critiques, nous permettra de renforcer les chaînes d’approvisionnement prioritaires, de développer et d’adopter les technologies d’un avenir plus vert et de tirer parti d’un potentiel économique inexploité.

Mais la Stratégie canadienne pour les minéraux critiques comporte également d’autres avantages potentiels, étant donné que de nombreux sites miniers futurs sont situés sur des terres autochtones traditionnelles. En effet, la stratégie offre la possibilité d’établir des partenariats avec les communautés autochtones afin de créer des débouchés économiques transformateurs et de favoriser une plus grande réconciliation. Cependant, cela ne sera possible que si de véritables partenariats sont développés.

Les précédentes tentatives de partenariat n’ont pas permis d’obtenir les résultats économiques et sociaux escomptés pour les communautés autochtones, car il leur manquait un élément essentiel : la participation des autochtones tout au long du cycle de vie du projet.

Soyons clairs : ce manque de participation n’est pas dû au fait que les communautés autochtones ne sont pas intéressées par des projets comme ceux des minéraux critiques. Ce manque de participation est plutôt le résultat du fait que les communautés autochtones ne se voient pas offrir les mêmes possibilités de participation que les autres communautés ou parties prenantes canadiennes.

La participation autochtone complète aux projets de minéraux critiques, depuis l’avant-projet jusqu’à la remise en état de la mine, exige de reconnaître deux vérités importantes et de faire quelque chose pour y remédier.

La première vérité est que les peuples autochtones sont les gardiens de la terre depuis des temps immémoriaux. La combinaison de leurs modes de vie et de connaissance traditionnels avec des méthodes scientifiques permet de créer un appareil décisionnel utile.

La deuxième vérité est que les consultations superficielles ou les invitations à s’exprimer dans le cadre de processus réglementaires ou de tribunaux ne sont pas synonymes de participation. Il en va de même pour leur représentation en tant que travailleurs de première ligne. Les autochtones doivent être des décideurs, des propriétaires, des partenaires et des leaders à chaque étape du projet et à chaque étape de la chaîne de valeur de l’approvisionnement, y compris la restauration des camps, les services de sous-traitance, l’ingénierie, les études sur le terrain et la remise en état.

Ce n’est que par l’appropriation que les communautés autochtones, les entrepreneurs et les entreprises autochtones seront les véritables bénéficiaires de ces projets. Cependant, il existe d’importants obstacles à l’appropriation qui nécessitent une coopération et une collaboration accrues avec les secteurs public et privé pour être surmontés.

Le Conseil canadien des entreprises autochtones préconise la mise en place d’outils et de programmes gouvernementaux pour aider les entreprises autochtones qui souhaitent s’impliquer dans des projets tels que les minéraux critiques, en particulier en ce qui concerne les capitaux. Le manque d’accès à des financements et à des capitaux abordables est l’un des principaux obstacles à la propriété autochtone. En l’absence d’un programme fédéral de garantie des prêts, le montant des capitaux nécessaires pour participer à cette chaîne de valeur lucrative est hors de portée de la plupart des communautés et des entreprises. Les gouvernements fédéral et provinciaux doivent s’unir et proposer des solutions plus durables pour permettre aux communautés autochtones d’accéder à des capitaux à faible coût. La Coalition des projets majeurs des Premières Nations poursuit ses efforts pour veiller à ce que le gouvernement et l’industrie comprennent qu’il s’agit d’une étape essentielle pour faciliter les partenariats entre les Premières Nations et le développement des ressources au Canada.

Un manque systémique de participation autochtone entraîne des ruptures dans les relations et la réconciliation, et prive les communautés autochtones de tout bénéfice réel des projets menés sur leurs terres. Pour qu’un véritable partenariat se traduise par des avantages économiques et sociaux significatifs pour les communautés autochtones, toutes les parties impliquées dans les projets de minéraux critiques doivent accepter de s’asseoir à la table des négociations dès la phase d’avant-projet et écouter les communautés autochtones exprimer leurs souhaits et leurs besoins. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les communautés développent des solutions qui leur conviennent. 

Bien que nous disposions de plus de modèles de partenariats infructueux que de modèles de partenariats réussis, il existe au moins quelques exemples dont nous pouvons nous inspirer pour aborder de futurs projets. En 2022, Hydro One a annoncé un modèle de partenariat participatif à la pointe du secteur : les Premières Nations proches auront la possibilité d’investir dans une participation de 50 % dans tous les nouveaux projets de lignes de transmission à grande échelle d’une valeur supérieure à 100 millions de dollars, ce qui leur permettra de bénéficier d’un revenu pendant des dizaines d’années. Les communautés autochtones, sur les terres desquelles passeront les nouvelles lignes, auront une participation de 50 %, ce qui leur permettra de bénéficier de dizaines d’années de revenus. Il y a aussi le projet de ligne de transmission Waasigan de Hydro One, qui a été soumis à l’examen de la Commission de l’énergie de l’Ontario. Commençant à Thunder Bay, la ligne Waasigan s’étendra sur 370 km jusqu’à la ville de Dryden, apportant 350 mégawatts d’électricité supplémentaires au nord-ouest de l’Ontario pour répondre aux charges minières et à la demande d’électricité croissantes de la région. Le projet est évalué à 1,2 milliard de dollars, avec un potentiel de dizaines de millions de dollars de participation autochtone directe à la chaîne de valeur.

Il y a aussi l’engagement et la sensibilisation continus de Mosaic envers les communautés autochtones. La société d’extraction de potasse et de phosphate, également membre du Conseil des minéraux critiques, s’est engagée à atteindre les trois objectifs suivants d’ici 2025 : consacrer 15 % du total de ses investissements communautaires au Canada à divers programmes, notamment des programmes de formation de la main-d’œuvre, le commanditaire d’événements éducatifs et culturels et la rénovation d’écoles; veiller à ce qu’au moins 15 % des nouvelles recrues chaque année soient autochtones; et enfin, veiller à ce que 15 % de ses activités d’approvisionnement soient réalisées avec des entreprises appartenant à des autochtones. Mosaic a déjà réussi à atteindre les deux premiers objectifs et est en bonne voie pour atteindre le troisième, avec plus de 125 millions de dollars investis dans des entreprises autochtones au Canada depuis 2020. Comme le dit JP Gladu, directeur principal et directeur de Mokwateh et autre membre du Conseil des minéraux critiques, « tous les chemins vers la carboneutralité passent par les territoires traditionnels des communautés autochtones. » Une grande partie de la prospérité du Canada est attribuable aux ressources et aux entreprises exploitées sur les terres autochtones, pour lesquelles les communautés autochtones n’ont pas reçu de compensation équitable. Ce que nous faisons aujourd’hui, et la manière dont nous accordons ou non la priorité aux partenariats, aboutira soit à une répétition de cette situation, soit à la définition d’une nouvelle façon de faire qui donnera aux communautés autochtones les mêmes possibilités qu’aux autres communautés canadiennes de partager la prospérité économique et de s’approprier leur avenir.

Andrew Spencer

Andrew Spencer

Andrew Spencer est vice-président directeur de la livraison du portefeuille de capitaux chez Hydro One en Ontario, au Canada. Il est chargé de tirer parti de nos capacités internes et de collaborer avec les principales parties prenantes et les partenaires autochtones pour mettre en œuvre efficacement notre plan d’investissement croissant, en veillant à ce que Hydro One puisse répondre aux besoins croissants d’énergie propre et de croissance économique dans la province. Hydro One a environ 6,5 milliards de dollars de projets en cours de construction et un portefeuille croissant en cours de développement. Andrew est responsable des fonctions de gestion de projet, d’ingénierie, de construction et de services environnementaux.

Matthew Foss

Matthew Foss

Matthew Foss est membre de la nation métisse de l’Alberta. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie canadienne de l’énergie, se spécialisant dans l’économie de l’énergie, ainsi qu’une vaste expérience de la recherche et de l’élaboration de politiques publiques. M. Foss est actuellement vice-président de la recherche et de la politique publique pour le Conseil canadien des entreprises autochtones et est Conseil des chefs d’entreprise à l’École de politique publique de l’Université de Calgary.

Le Conseil des minéraux critiques

Le Conseil des minéraux critiques a pour mission de promouvoir le leadership des entreprises en matière d’extraction, de traitement, d’utilisation, d’exportation et de recyclage des ressources.Ensemble, les membres du Conseil des minéraux critiques contribueront à l’élaboration de la politique sur les minéraux critiques grâce à un engagement continu, à la recherche et au leadership éclairé.

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Sommet sur les sciences de la vie : Accélérer l’écosystème des données de santé au Canada

Sommet sur les sciences de la vie : Accélérer l’écosystème des données de santé au Canada

Le Sommet des sciences de la vie a permis d’explorer en profondeur les défis et les opportunités du paysage des données de santé au Canada.

Le 7 novembre 2023, la Chambre de commerce du Canada a organisé le Sommet des sciences de la vie au Fairmont Château Laurier à Ottawa, en Ontario, un événement incontournable abordant l’avenir de l’écosystème des données de santé du Canada.

Cet événement hybride a réuni des personnalités influentes des secteurs public et privé pour discuter de la nécessité absolue de prendre des décisions fondées sur les données et de collaborer pour veiller à la durabilité et à l’évolution du système de santé du Canada.

Emmanuelle Lamoureux (Santé Canada), Sarah Lyons (IQVIA), Brigitte Nolet (Roche Canada), Michael Green (Inforoute Santé du Canada) et David O’Toole (Institut canadien d’information sur la santé, ICIS) figuraient parmi les invités de marque. Animé par Kathy Megyery (Chambre de commerce du Canada), ce débat a permis à ces experts de se pencher sur les défis et les possibilités qu’offrent les données de santé au Canada.

Thèmes et principales conclusions

1. Synergie collaborative pour un écosystème robuste

Un thème récurrent tout au long du sommet a été l’importance des efforts de collaboration entre les secteurs public et privé pour façonner un solide écosystème de données sur la santé au Canada. Les discussions ont mis en évidence le besoin pressant d’une infrastructure de classe mondiale qui facilite le partage, l’intégration et l’utilisation de données normalisées sur la santé.

2. Impératif d’une législation fédérale sur les données de santé

Le projet de loi fédérale sur les données de santé a occupé une place prépondérante, en mettant l’accent sur l’intérêt qu’il présente pour les fournisseurs de technologies de l’information. Cette législation vise à établir des normes communes entre les fournisseurs et à éliminer les pratiques de blocage des données. L’engagement positif des provinces, des territoires, des fournisseurs de technologies de l’information et d’autres parties prenantes a ouvert la voie à un processus législatif collaboratif et éclairé. Cette initiative législative témoigne de l’engagement du Canada à façonner un paysage de données de santé dynamique et réactif.

3. Préoccupations en matière de protection de la vie privée et d’interopérabilité

Les préoccupations en matière de protection de la vie privée ont occupé une place importante dans les discussions, les panélistes abordant l’équilibre délicat nécessaire pour débloquer les données de santé à des fins d’innovation, tout en préservant la confiance des Canadiens. Le consensus a mis l’accent sur une approche à multiples facettes, combinant des changements culturels, des ajustements législatifs et des technologies robustes de protection de la vie privée, afin de maintenir la confiance des Canadiens tout en faisant progresser les initiatives en matière de données de santé. L’accent mis sur l’interopérabilité, tant au sein des provinces qu’au niveau national, a ajouté une couche de complexité qui exige une réflexion approfondie et une planification stratégique.

4. Normes internationales et stratégie pancanadienne en matière de données de santé

La discussion a transcendé les frontières nationales en établissant des parallèles avec les normes internationales, notamment en se référant à l’espace des données de santé de l’Union européenne. Les enseignements tirés de l’expérience de l’Union européenne ont mis en évidence l’importance cruciale de l’alignement des normes et d’une compréhension universelle des considérations relatives à la protection de la vie privée. Au fil des discussions, un consensus retentissant s’est dégagé sur la nécessité pour le Canada d’établir sa propre stratégie pancanadienne en matière de données de santé. Cette approche stratégique vise non seulement à surmonter les complexités inhérentes au paysage des données de santé, mais aussi à s’aligner de manière transparente sur les meilleures pratiques mondiales.

5. Un appel à des progrès tangibles et à l’extensibilité

Le mot de la fin a résonné comme un appel collectif à la réalisation de progrès tangibles au cours de l’année à venir. Les participants ont souligné l’importance de disposer de normes claires, d’une législation efficace et d’exemples pratiques de solutions à grande échelle pour démontrer l’impact sur les soins cliniques et les résultats pour les patients. L’espoir est de voir se poursuivre la croissance de l’adoption de l’accès aux données de santé par les patients et les médecins.

6. La flottille : un effort collectif

Le concept de « flottille » a été présenté comme une représentation métaphorique de l’effort collectif plus large nécessaire pour faire avancer le programme de données sur la santé pour les Canadiens. Cette analogie symbolise le rassemblement d’intérêts apparemment différents en vue d’atteindre des objectifs communs. Elle incarne l’esprit de collaboration, soulignant la nécessité pour les diverses parties prenantes de s’unir pour naviguer dans les courants complexes du paysage des données de santé au Canada.


Le Sommet des sciences de la vie a permis d’explorer en profondeur les défis et les opportunités du paysage des données de santé au Canada. Alors que les parties prenantes continuent de naviguer dans les complexités de la vie privée, de l’interopérabilité et de la législation, le sommet a jeté les bases des avancées futures. L’engagement collectif à façonner un écosystème de données de santé de classe mondiale au Canada était évident, préparant le terrain pour des progrès significatifs au cours de l’année à venir.

Nous tenons à souligner que ce sommet s’est déroulé sur le territoire traditionnel du peuple algonquin Anishnaabeg. La Chambre de commerce du Canada reconnaît et apprécie leur lien historique avec ce lieu. Nous apprécions également les contributions des Inuits, des Métis et des autres peuples autochtones, qui ont contribué à façonner et à renforcer cette communauté, cette province et ce pays.


Série de sommets exécutifs 2023

Notre série de sommets exécutifs nous donne l’occasion d’approfondir les questions que nos dirigeants politiques doivent prendre en considération pour veiller à ce que les politiques publiques favorisent la réussite des entreprises.

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#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

#LesPatientsAttendent un écosystème canadien de données médicales

Cet article a été fourni par nos partenaires de Roche Canada.

Le 7 novembre dernier, Brigitte Nolet, présidente et chef de la direction de Roche Pharma Canada, s’est jointe aux panélistes du Sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada. Elle partage ici d’autres réflexions sur l’importance d’un écosystème de données de santé pour le Canada et pour les patients canadiens.

Au Canada, les patients attendent… littéralement! Les innovations en soins de santé prennent beaucoup plus de temps à les atteindre ici que dans bien d’autres pays. Selon le classement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se situe au 19e rang sur 20 pays quant au délai d’accès des patients à des soins innovateurs. Les Canadiens peuvent en effet attendre jusqu’à 732 jours pour obtenir des médicaments susceptibles de leur sauver la vie (source). En plus d’avoir des répercussions sur les patients, ces longs délais mettent les systèmes de santé et l’économie à rude épreuve : davantage de visites chez le médecin et hausse des absences au travail, de l’anxiété et des coûts pour le traitement des symptômes.

Une part considérable de la solution repose sur une transition vers des soins de santé fondés sur les données; grâce aux observations et aux données, on peut s’assurer que le bon patient reçoit les bons traitements au bon moment. Cette approche permet non seulement d’augmenter la durabilité, la résilience et l’efficacité des systèmes, mais aussi de mieux cibler les soins et d’améliorer l’expérience patient. Or, aucun intervenant ne peut y arriver seul – la collaboration entre les secteurs privé et public est essentielle.

Est-ce réalisable?

Lors du récent sommet exécutif sur les sciences de la vie de la Chambre de commerce du Canada, on m’a demandé des exemples de collaborations réussies entre les secteurs privé et public d’autres pays dont le Canada pourrait s’inspirer. L’un de ces exemples remonte à mon affectation chez Roche Belgique et Luxembourg à titre de directrice générale. Consciente de l’occasion que représente la crise liée à la COVID-19, la Belgique a entrepris des efforts de collaboration pour faire évoluer le secteur des sciences de la vie. Le gouvernement, l’industrie, les universités, les centres de santé et le secteur public se sont unis, s’appuyant sur un esprit de collaboration qui avait été entretenu pendant des décennies. Cette approche a produit des résultats remarquables, renforçant la place de la Belgique dans la recherche et le développement du secteur biopharmaceutique en seulement quelques années.

Rien n’empêche le Canada d’atteindre le même niveau de réussite dans l’établissement d’un système de santé de premier plan fondé sur les données pour ses citoyens. En fait, rien n’empêche le Canada d’être un véritable chef de file dans ce domaine! Nous avons déjà toutes les composantes nécessaires et nous faisons d’énormes progrès :

Partout au Canada, de multiples initiatives démontrent la valeur de données de bonne qualité. Malheureusement, la plupart des sources de données sont cloisonnées et il est difficile d’étendre ces initiatives à tous les Canadiens. Il est nécessaire d’établir une meilleure infrastructure pour des systèmes de données médicales interopérables dans tout le Canada. Les gouvernements fédéral et provinciaux font preuve d’un grand engagement, car des stratégies comme « Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé pour les Canadiens » englobent l’adoption de normes et de politiques communes relatives aux données partout au Canada. C’est une avancée significative, mais nous devons continuer d’agir de toute urgence.

Prêts à collaborer

L’avenir de nos systèmes de santé dépend de la prise de décisions fondées sur les données, donc de la transmission, de l’intégration et de l’utilisation efficaces des données médicales. Chez Roche, nous sommes déterminés à nous surpasser et à collaborer pour transformer les soins de santé par l’innovation (et c’est ce que nous faisons depuis plus de 125 ans). Pour ce faire, nous sommes prêts à partager l’expertise que nous allons acquérir dans des secteurs comme l’IA et la collecte de données pour éclairer la prise de décision. Nous croyons que les sociétés pharmaceutiques ne peuvent se contenter de produire des innovations médicales révolutionnaires. Elles doivent s’assurer, de concert avec tous les intervenants de l’écosystème de la santé, que ces innovations parviennent aux personnes qui en ont besoin. Nous redoublons d’efforts pour réunir la communauté canadienne de l’IA afin d’ériger notre pays en champion mondial des soins de santé fondés sur les données, notamment en collaborant avec des partenaires comme Mila et l’Institut Vecteur. Dans une récente entrevue diffusée sur le site Web de Roche, j’ai expliqué comment l’IA peut contribuer selon moi à renforcer nos systèmes de santé.

Dans ce monde de la santé qui évolue si rapidement, nous avons la possibilité et la responsabilité d’exploiter la puissance des données pour améliorer la santé et le bien-être de tous les Canadiens. L’avenir des soins au Canada en dépend, et le temps presse, car les patients attendent.

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Le Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest prend la direction de l’Est pour une réunion avec des ministres à Ottawa

Le Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest prend la direction de l’Est pour une réunion avec des ministres à Ottawa

Les membres du Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest de la Chambre de commerce du Canada se sont récemment réunis à Ottawa pour discuter des principaux problèmes auxquels sont confrontées les entreprises de l’Ouest canadien.

Les membres du Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest de la Chambre de commerce du Canada se sont récemment réunis à Ottawa pour discuter des principaux problèmes auxquels sont confrontées les entreprises de l’Ouest canadien et des possibilités de croissance et de collaboration qu’ils entrevoient entre le secteur privé et le gouvernement. 

Le 6 novembre, le Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest a rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Randy Boissonnault, le sous-ministre des Finances, Chris Forbes, et David Coletto, PDG d’Abacus Data.

Plusieurs sujets clés ont été abordés au cours de cette réunion productive avec les ministres :

  • La nécessité de réévaluer les conséquences involontaires de la réglementation complexe actuelle et la façon dont elle affecte la compétitivité du Canada sur le marché mondial en constante évolution.
  • La nécessité de développer le secteur agricole à valeur ajoutée de l’Ouest canadien afin de subvenir aux besoins des Canadiens et de ses alliés commerciaux dans un contexte d’insécurité alimentaire et énergétique croissante à l’échelle mondiale. 
  • La nécessité de s’engager dans des projets de captage et de stockage du carbone, des contrats carbone sur différence et de grands projets d’infrastructure à long terme qui nous permettront de décarboniser notre secteur de l’énergie.
  • La nécessité d’investir dans des infrastructures commerciales essentielles qui répondront aux besoins actuels et futurs, en veillant à ce que les entreprises canadiennes puissent acheminer leurs marchandises de manière fiable vers et depuis le marché.

Le Conseil des chefs d’entreprise de l’Ouest est un forum réunissant des chefs d’entreprise issus de différents secteurs d’activité qui se sont donné pour mission de collaborer avec le gouvernement afin de renforcer l’économie de l’Ouest canadien et, par extension, d’assurer la prospérité et la pérennité de l’économie de l’ensemble du Canada.

Pour en savoir plus sur les activités de représentation du Conseil des chefs d’entreprise, visitez la page du Conseil.

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Le Canada possède ce que le monde désire et ce dont il a besoin : Les principales conclusions du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire 

Le Canada possède ce que le monde désire et ce dont il a besoin : Les principales conclusions du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire 

L’insécurité alimentaire augmentant à l’échelle mondiale, il nous incombe de prendre les devants et de combler le fossé.

Pour le Canada, l’agriculture est un atout considérable. Nous cultivons plus que nous ne consommons. Nous pouvons être un véritable acteur dans ce marché, mais nous ne sommes pas encore tout à fait en mesure de profiter de cet avantage. 

– Steve Verheul ancien négociateur commercial en chef du Canada
Steve Verheul, Canada's former Chief Trade Negotiator
Steve Verheul, ancien négociateur commercial en chef du Canada

Le 25 octobre, des représentants gouvernementaux et des experts du secteur se sont réunis virtuellement à l’occasion du Sommet exécutif sur l’approvisionnement alimentaire de la Chambre de commerce du Canada pour discuter d’une vision stratégique pour le secteur agroalimentaire canadien. Une vision qui permettra au Canada de naviguer dans un environnement commercial mondial plus complexe et de renforcer l’infrastructure commerciale essentielle sur laquelle le secteur s’appuie pour acheminer ses produits vers les marchés internationaux. 

L’événement a débuté par un discours du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lawrence MacAulay, qui a souligné l’importance du secteur agroalimentaire pour notre prospérité collective. Cette intervention a été suivie d’une discussion éclairante avec Steve Verheul, ancien négociateur commercial en chef du Canada, qui a mis l’accent sur l’importance d’une stratégie nationale audacieuse et coordonnée pour le secteur. L’événement s’est conclu par une table ronde sur l’amélioration de l’infrastructure de transport qui achemine nos produits agroalimentaires vers les marchés mondiaux, à laquelle ont participé des dirigeants des quatre plus grands ports du Canada : Vancouver, Montréal, Halifax et Prince Rupert. 

Voici les principales conclusions de ces séances très instructives : 

L’agriculture est un atout naturel pour le Canada 

Le Canada est l’un des rares pays dont l’industrie agricole est orientée vers l’exportation. L’insécurité alimentaire augmentant à l’échelle mondiale, il nous incombe de prendre les devants et de combler le fossé, tout en contribuant à la prospérité des communautés à travers le pays et à la croissance de notre économie. Mais nous ne pourrons saisir cette opportunité que si nous choisissons d’agir maintenant avec une vision stratégique pour le secteur agroalimentaire qui libère tout son potentiel économique et qui est marquée par un engagement fort de la part du gouvernement et une collaboration entre les secteurs public et privé.  

La durabilité est un défi et une richesse 

Alors que les pays du monde entier se fixent des objectifs ambitieux en matière de durabilité, nous devons continuer à accroître la productivité agricole à pas de géant pour répondre à la demande. Heureusement, l’industrie agroalimentaire canadienne est déjà l’une des plus productives et des plus durables au monde. Grâce à des politiques intelligentes et à des investissements continus dans l’innovation de pointe, l’agroalimentaire canadien peut continuer à mener la lutte contre le changement climatique tout en augmentant la production et en nourrissant la population mondiale. 

L’agriculture est un outil stratégique 

Le protectionnisme, la loi américaine sur la réduction de l’inflation, la stratégie industrielle, le retour de la concurrence entre grandes puissances : voilà quelques tendances récentes qui menacent de bouleverser le système commercial fondé sur des règles et qui ont déjà créé un environnement géopolitique plus délicat. Une constante demeure : le monde aura toujours besoin de nourriture, que le Canada peut lui fournir. En plus de contribuer à sa prospérité économique, le Canada peut utiliser l’agroalimentaire pour accroître son influence mondiale et l’aider à naviguer dans un monde plus fragmenté. 

Une stratégie coordonnée en matière d’infrastructures 

La croissance de l’industrie agroalimentaire canadienne dépend en grande partie de notre capacité à transporter les marchandises de manière efficace et fiable vers les marchés internationaux. Si nous ne pouvons pas acheminer nos produits vers le marché, qu’il s’agisse de blé, de canola ou de potasse, nous ne pouvons pas les vendre. Pendant trop longtemps, le Canada a négligé d’élaborer une stratégie coordonnée et à long terme d’investissement dans les infrastructures. Le nouveau Bureau de la chaîne d’approvisionnement peut remédier à cette situation en jouant le rôle d’organisme coordonnateur des investissements dans les infrastructures au Canada. Il devrait également favoriser la collaboration entre les différents segments de notre infrastructure de transport. 

Réduire les obstacles à l’investissement 

Les capitaux privés peuvent être le moteur du développement des infrastructures au Canada. Toutefois, nous devons nous attaquer aux obstacles connus, comme la longueur des processus d’approbation réglementaire, et améliorer les paramètres suivis par les investisseurs à l’échelle mondiale. Encourager le partage des données et remédier aux pénuries de main-d’œuvre contribueront également à améliorer l’efficacité de notre infrastructure commerciale et à rendre le Canada plus attrayant pour les investisseurs.  

Notre réputation est primordiale 

Les clients du Canada ont la mémoire longue lorsqu’il s’agit d’interruptions de service dans nos chaînes d’approvisionnement. Nous devons être en mesure de leur garantir que nous pouvons leur fournir de manière fiable les services dont ils ont besoin et que nous ne sommes pas un goulot d’étranglement.  


Nous remercions les participants au Sommet exécutif et les membres du Conseil d’avoir partagé leur expertise et leur passion pour ce secteur vital. 

Pour en savoir plus sur les activités de représentation du Conseil pour l’approvisionnement alimentaire, consultez notre page consacrée au Conseil. 

Jetez un coup d’œil aux prochains événements de notre série de Sommets exécutifs.  

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