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Une meilleure vie pour tous : Lire le rapport annuel 2023

Une meilleure vie pour tous : Lire le rapport annuel 2023

Au cours des trois dernières années, le plan stratégique « Chambre 2025 » a guidé la plus grande transformation de l’histoire de notre organisation, et ces quelques mois et années ne sont qu’un début.

Au cours des trois dernières années, le plan stratégique « Chambre 2025 » a guidé la plus grande transformation de l’histoire de notre organisation, et ces quelques mois et années ne sont qu’un début.

En 2023, nous nous sommes efforcés de mettre en œuvre encore plus des actions de qualité en matière de défense des intérêts pour lesquelles nous sommes connus, tout en offrant de nouvelles possibilités aux entreprises canadiennes pour les aider à obtenir davantage de ce dont elles ont besoin pour réussir :


Informations sur les marchés, la concurrence et les tendances;


Influence sur les décisions et les politiques qui font le succès des entreprises;


Incidence sur les résultats économiques et commerciaux.

Compte tenu des défis et des opportunités économiques auxquels les entreprises canadiennes ont été confrontées l’année dernière et auxquelles elles seront confrontées à nouveau cette année, notre travail reste aussi important que jamais. Nous sommes résolus à mener notre mission à bien, c’est à dire de guider le changement, d’établir un large partenariat, et d’agir à titre de champion incontesté et de catalyseur pour l’avenir de la réussite des entreprises.

Merci de vous joindre à nous dans ce voyage transformateur.

Célébration des victoires des entreprises canadiennes et du Réseau des chambres du Canada en 2023

En 2022, nous avons inauguré notre nouvelle identité audacieuse et avons entamé un voyage transformateur pour devenir non seulement la voix des entreprises canadiennes, mais aussi le champion incontesté et le catalyseur de l’avenir de la réussite des entreprises.

Ce périple s’est poursuivi en 2023, et nos progrès vers l’atteinte des objectifs fixés dans le plan stratégique « Chambre 2025 » ont été remarquables.

Regardez la vidéo pour avoir un aperçu de ce que ce voyage transformateur nous a apporté l’année dernière.

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Dresser le portrait des petites entreprises au Canada : Perspectives et défis

Dresser le portrait des petites entreprises au Canada : Perspectives et défis

Le rapport présente un aperçu détaillé de diverses catégories de propriétaires d’entreprises, ainsi qu’une analyse de certains des défis auxquels les petites entreprises sont aux prises.

Bien que l’importance des petites entreprises pour l’économie canadienne soit indéniable – on en compte 1,3 million, employant au total plus de 11 millions de personnes –, nous ignorons encore beaucoup de choses à leur sujet. Un portrait de la situation des petites entreprises au Canada : Adaptation, agilité, en même temps est le premier rapport du Laboratoire de données sur les entreprises (LDE) qui porte exclusivement sur les petites entreprises.

Dans ce rapport, on analyse des données provenant de diverses sources, y compris des totalisations personnalisées de Statistique Canada, d’Environics Analytics et de sources publiques, afin de répondre à trois questions :

  • Quelle est la situation actuelle des petites entreprises au Canada?
  • Comment le contexte des petites entreprises évolue-t-il?
  • Quelles mesures les petites entreprises peuvent-elles prendre pour mieux se positionner afin de prospérer dans cet environnement en rapide évolution?

Le rapport illustre également la répartition géographique et sectorielle des différents groupes de petites entreprises, et présente un aperçu détaillé de diverses catégories de propriétaires d’entreprises, ainsi qu’une analyse de certains des défis auxquels les petites entreprises sont aux prises.

La situation actuelle des petites entreprises au Canada

Les petites entreprises représentent 98 % de l’ensemble des entreprises canadiennes et emploient deux tiers des travailleurs canadiens. Néanmoins, le portrait de ces dernières demeure généralement flou. Dans ce rapport, le LDE distingue trois sous-catégories plus détaillées parmi celles-ci (microentreprises, entreprises en expansion et entreprises matures), ce qui permet d’illustrer la grande diversité des expériences propres à chaque type de petites entreprises.

  • Microentreprises : Entreprises qui comptent 1 à 4 employés. Il s’agit du type d’entreprise le plus courant, représentant 57 % des entreprises au Canada.
  • Entreprises en expansion : Entreprises qui comptent 5 à 19 employés, représentant 30 % des entreprises canadiennes.
  • Entreprises matures : Entreprises qui comptent 20 à 99 employés, représentant 11 % des entreprises canadiennes.

Si toutes les entreprises du Canada étaient classées en fonction de la taille de leurs effectifs, l’entreprise médiane compterait moins de cinq employés, ce qui révèle à quel point il est important d’améliorer notre compréhension des réalités commerciales de toutes les petites entreprises, mais plus particulièrement des microentreprises.


Géographie

La plupart des petites entreprises se trouvent dans les quatre provinces qui regroupent le plus grand nombre d’habitants, soit l’Ontario, le Québec, la Colombie-Britannique et l’Alberta. Toutefois, si l’on tient compte des grands écarts démographiques entre les provinces, le nombre d’entreprises est proportionnellement plus élevé au Yukon, à l’Île-du-Prince-Édouard et dans l’Ouest du Canada.


Secteur

Près de la moitié des petites entreprises opèrent dans les quatre secteurs suivants : services professionnels, scientifiques ou techniques; construction; commerce de détail; et soins de santé ou assistance sociale.


Propriétaires

Parmi les groupes habituellement sous-représentés, les femmes présentent l’écart le plus important en matière de propriété d’entreprise par rapport à la part de population qu’elles occupent. Les personnes handicapées, les membres des minorités visibles et les Autochtones présentent eux aussi des écarts considérables en la matière. Au Canada, le seul groupe en quête d’équité qui compte une représentation plus que proportionnelle de propriétaires d’entreprises par rapport à la part de population qu’il occupe est celui des immigrants.

L’examen des tendances quant aux propriétaires d’entreprises nous permet de mieux cerner l’ampleur du travail à accomplir afin de dresser un tableau véritablement inclusif et représentatif de la situation des petites entreprises au Canada.

Plus petite est l’entreprise, plus grands sont les problèmes

Pendant la pandémie, les petites entreprises ont enregistré un ralentissement de leur croissance en matière d’activité et d’emploi. Elles étaient également plus susceptibles aux prises avec des baisses significatives de revenus, à des contraintes liées à l’endettement, et à des difficultés à adopter de nouvelles technologies. Non seulement ces défis continuent-ils de peser sur les petites entreprises, mais ils entravent également leur capacité à faire face aux conditions économiques tumultueuses.

Ralentissement de la croissance des entreprises

Comparativement aux conditions qui prévalaient avant la pandémie, en décembre 2019, le nombre de petites entreprises au Canada n’a augmenté que de 2,9 %, tandis que le nombre de grandes entreprises a augmenté de 7,3 % et celui des moyennes entreprises de 5 %.

Déclin de l’emploi

Les petites entreprises ont été les plus durement touchées par le chômage et ont été les plus lentes à se rétablir, bien que la variation du pourcentage d’emploi soit restée essentiellement la même qu’avant la pandémie.

Baisse des recettes et augmentation de la dette des entreprises

Les petites entreprises étaient presque deux fois plus susceptibles de connaître une baisse de revenus en 2020 que les moyennes et les grandes entreprises. En outre, l’augmentation des dettes liées à la pandémie était plus fréquente pour les petites entreprises et celles appartenant à des groupes sous représentés. Ces mêmes groupes étaient également plus susceptibles de déclarer que leur entreprise ne pouvait pas assumer de dettes supplémentaires. Les contraintes liées à l’endettement ont toujours été une préoccupation majeure pour les microentreprises et les entreprises en expansion en particulier.

Passer au numérique

Les nouvelles technologies et l’utilisation généralisée des médias sociaux transforment la manière dont les entreprises interagissent avec les consommateurs. Le rapport dépeint le défi auquel les entreprises sont confrontées aujourd’hui, alors qu’elles doivent répondre au désir des consommateurs de bénéficier d’interactions personnalisées en ligne, tout en conservant, dans de nombreux cas, des points de vente physiques.

Preuve supplémentaire de l’importance d’une présence commerciale en ligne attrayante, 83 % des acheteurs canadiens ont déclaré avoir fait des recherches en ligne avant de se rendre dans un magasin, et 8 % ont fait des achats en ligne sur le site d’un détaillant ayant un établissement physique à proximité de chez eux. En investissant dans leur présence et leur visibilité en ligne, en maintenant des données numériques précises et attrayantes, et en gérant et développant activement leur réputation en ligne, les petits commerces de détail pourraient capter efficacement l’attention de clients potentiels pendant leur processus de recherche de produits et, en fin de compte, pourraient attirer davantage de visiteurs dans leurs magasins en plus de stimuler les ventes, à la fois en ligne et dans les magasins physiques.

L’avenir des petites entreprises au Canada

Les petites entreprises apportent une contribution majeure à l’économie canadienne, mais elles sont aussi souvent plus vulnérables aux ralentissements économiques et aux chocs technologiques, qui sont tous deux des phénomènes constants dans le monde actuel. Dans ce contexte, les petites entreprises seront de plus en plus contraintes à s’adapter et à innover parallèlement à l’élargissement du spectre des transitions écologique et numérique du Canada. Aussi est-il essentiel de veiller à ce que des mesures adéquates en matière de soutien financier, opérationnel et réglementaire soient mises en place afin de renforcer la résilience des petites entreprises, notamment celles des microentreprises et des entreprises en expansion.

Les leçons tirées de l’analyse des données de ce rapport permettent de réitérer l’importance du soutien gouvernemental en vue d’assurer la survie, le rétablissement, la croissance et l’inclusivité des petites entreprises.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la situation des petites entreprises au Canada, veuillez consulter le rapport complet.

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Enjeux politiques : Le problème de la productivité au Canada

Enjeux politiques : Le problème de la productivité au Canada

Une composante essentielle de la prospérité économique et est liée à notre qualité de vie.

Outre l’inflation et les taux d’intérêt, vous avez probablement remarqué que la productivité du Canada en 2023 fait l’objet de nombreuses conversations politiques et d’une grande attention de la part des médias. La productivité est un sujet important, car elle est une composante essentielle de la prospérité économique et est liée à notre qualité de vie. Malheureusement, la productivité du Canada a reculé au cours de 11 des 12 derniers trimestres.

Qu’est-ce que la productivité?

La productivité est mesurée par le produit intérieur brut (PIB) créé par heure travaillée. Plus le PIB créé par heure est important, plus la productivité du pays est élevée. Selon les données de l’OCDE pour 2022, nous produisons 1,13 USD de PIB par minute. Par rapport à certains pays du G7, comme la France (1,39 USD), l’Allemagne (1,45 USD) et les États-Unis (1,50 USD), ou même par rapport à la moyenne du G7 (1,31 USD), il est évident que nous pouvons faire mieux.

Ce tableau n’est disponible qu’en anglais.

Une autre façon de concevoir la productivité est de se baser sur les intrants et les extrants. Les intrants sont tout ce dont une entreprise a besoin pour accomplir une tâche ou créer un produit. Ils comprennent la main-d’œuvre, l’équipement et les fournitures. La production est le résultat des intrants, qu’il s’agisse d’une voiture, d’une mise à jour logicielle ou d’un kilogramme de viande de bœuf. La productivité d’une entreprise augmente lorsqu’elle produit davantage d’extrants ou des extrants de plus grande valeur avec la même quantité d’intrants.  

L’adoption du travail à distance et l’incroyable potentiel de l’intelligence artificielle étaient censés être le moteur d’un boom de la productivité, mais l’enthousiasme ne s’est pas encore traduit dans les statistiques. Si le Canada a connu un pic de productivité à l’été 2020, nous sommes depuis revenus au niveau de 2016.

Si l’on considère que nous travaillons plus d’heures que de nombreuses autres économies développées, que nous nous classons en tête du G7 pour ce qui est du nombre de personnes titulaires d’un diplôme universitaire ou collégial, et que nous sommes à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle, notre productivité ne devrait pas faire du surplace. Alors, que se passe-t-il?

Les obstacles à la productivité

Plusieurs facteurs influencent nos piètres résultats en matière de productivité :

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée

Les pénuries de personnel qualifié nuisent à la productivité et, à l’heure actuelle, le Canada est confronté à une demande croissante de travailleurs qualifiés dans tous les secteurs d’activité. Ce besoin est particulièrement important dans les domaines nécessitant des compétences spécialisées, comme les technologies de fabrication avancées, l’exploitation minière et l’agriculture.

Transport de marchandises

Le Canada est un grand pays et il n’est pas toujours facile d’acheminer des marchandises entre les provinces pour deux raisons : la bureaucratie qui complique le commerce interprovincial et les perturbations fréquentes des infrastructures de commerce et de transport dues à des conditions météorologiques extrêmes comme les inondations, les incendies et la neige, ou à des grèves qui s’étendent sur plusieurs semaines. Ces perturbations, évitables ou non, interrompent la chaîne d’approvisionnement et augmentent le coût des marchandises.

Manque de concurrence

Les obstacles à la concurrence étrangère au Canada sont parmi les plus élevés par rapport à d’autres pays économiquement avancés. Or, en l’absence d’une concurrence suffisante, les entreprises dont la productivité est médiocre sont capables de prendre le contrôle du marché. Au Canada, 5 à 7 % des entreprises sont considérées comme des entreprises zombies, c’est-à-dire des entreprises de plus de 10 ans qui seraient insolvables si elles ne bénéficiaient pas d’une injection constante de nouveaux capitaux, souvent de la part du gouvernement. Ce climat commercial ne pousse pas nos entrepreneurs à exceller ni nos entreprises à innover.

Forte proportion de petites entreprises

Les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes font partie intégrante de notre économie, puisqu’elles représentent 98 % de l’ensemble des entreprises. Cependant, elles sont moins productives que leurs homologues d’autres pays et que les grandes entreprises canadiennes. Pourquoi? Les deux principales raisons sont a) le recours à des méthodes inefficaces et b) la lenteur de l’adoption de la technologie et de l’intelligence artificielle.

Méthodes inefficaces
La plupart des PME continuent de miser sur des méthodes moins efficaces pour améliorer leur productivité. Une étude économique réalisée en 2023 par Desjardins a révélé que les tactiques couramment utilisées, comme l’augmentation des salaires (taux d’utilisation de 82 %) et l’assouplissement des horaires de travail (taux d’utilisation de 70 %), n’ont un taux de réussite que de 31 % et 38 % respectivement. En revanche, l’investissement dans l’automatisation a un taux de réussite de 81 %, mais un taux d’utilisation de 33 % seulement.

Lenteur de l’adoption des technologies
La même étude de Desjardins a montré que les PME matures sur le plan numérique se développent plus rapidement et sont plus résilientes. Pourtant, seulement 6 % des entreprises canadiennes, tous secteurs confondus, prévoient d’adopter l’IA au cours des 12 prochains mois, selon le rapport du Laboratoire de données sur les entreprises de l’Enquête canadienne sur situation des entreprises du T1 2023.

Bien que de nombreuses organisations dans tous les secteurs fassent de grands progrès dans l’adoption des technologies, en général, les secteurs comptant une grande part de PME, comme l’agriculture et la sylviculture, la construction et l’immobilier, sont parmi les moins susceptibles d’adopter de nouvelles technologies.

  • Seulement 3 % des entreprises des secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la construction et 6 % des entreprises du secteur de l’immobilier prévoient d’adopter l’IA.
  • Seulement 3 % des entreprises des secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’immobilier et 4 % des entreprises du secteur de la construction prévoient de transférer leurs activités en ligne.
  • Seulement 3 % des entreprises du secteur de la construction et 4 % des entreprises du secteur de l’immobilier prévoient d’automatiser des tâches.

Cependant, nous ne pouvons pas parler des PME sans reconnaître les obstacles à la productivité auxquels elles sont également confrontées.

Complexité réglementaire
Les PME sont souvent confrontées à un environnement réglementaire complexe qui les oblige à se conformer aux réglementations fédérales, provinciales et municipales. S’y retrouver dans ces réglementations peut être long et exigeant en termes de ressources, ce qui entraîne des retards et une augmentation des coûts.

Manque d’accès aux capitaux
L’accès à des capitaux abordables est essentiel pour les PME qui cherchent à investir dans la technologie, la recherche et le développement, et l’expansion. Les difficultés à obtenir du financement peuvent limiter la capacité d’une entreprise à innover, ce qui est lié à la productivité (nous en parlerons plus en détail dans Comment accroître la productivité du Canada).

La relation entre l’inflation et la productivité

L’inflation (un autre sujet d’actualité en 2023, qui préoccupe beaucoup les entreprises et les consommateurs) se produit lorsque :

  • La demande de biens et de services est supérieure à l’offre.
  • Lorsque les coûts de production ou d’intrants augmentent, mais pas la production.

Dans les deux cas, les prix des biens et des services augmentent pour le consommateur, ce qui entraîne une « perte de pouvoir d’achat ». Lorsque les revenus ne suivent pas l’augmentation des coûts, le niveau de vie du consommateur s’en ressent.

Au Canada, les salaires ont augmenté de manière substantielle, mais il n’y a pas eu d’augmentation complémentaire de la productivité. Cela oblige les entreprises à licencier du personnel ou à augmenter le coût de leurs produits, ce qui alimente le cycle de l’inflation.

Comment accroître la productivité du Canada

La productivité est essentielle à notre qualité de vie à long terme, et il est donc primordial de redresser rapidement la situation. Favoriser une économie innovante est l’un des meilleurs moyens d’améliorer la productivité du Canada. Voici ce que cela impliquerait :

Renforcer l’investissement en agriculture

L’agriculture est l’un des secteurs les plus importants du Canada sur le plan économique. Le gouvernement pourrait contribuer à améliorer la productivité du secteur grâce à l’innovation en établissant des partenariats avec des entreprises pour la recherche, le développement de produits et la commercialisation du secteur agroalimentaire. Il pourrait également élaborer des politiques de soutien pour inciter le secteur privé à investir dans la recherche et le développement.

Accroître l’adoption du numérique, de la technologie et de l’IA dans les entreprises canadiennes

La plupart des applications de l’IA dans les entreprises n’auront rien de spectaculaire, mais elles permettront d’améliorer l’efficacité en automatisant certaines tâches et en déchargeant les employés de certaines tâches administratives. Dans leur article d’opinion paru dans le Toronto Star, Catherine Fortin LeFaivre, vice-présidente de la politique stratégique et des partenariats mondiaux, et Ulrike Bahr-Gedalia, directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation à la Chambre de commerce du Canada, écrivent ce qui suit : « Imaginez une entreprise de construction résidentielle qui utilise l’IA pour automatiser des centaines de factures émanant de ses corps de métier et de ses fournisseurs, ce qui donne aux employés plus de temps pour construire des maisons tout en les déchargeant de tâches administratives. Ou encore une entreprise qui utilise l’IA pour l’entretien prédictif de son parc automobile, ce qui permet de s’assurer qu’une pièce est remplacée avant qu’elle n’entraîne des temps d’arrêt imprévus et des retards de service. »

Investir dans une main-d’œuvre qualifiée
Pour accroître l’adoption du numérique, il faut notamment veiller à ce que le Canada dispose d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable, capable de mettre en œuvre et de gérer cette nouvelle technologie. La collaboration entre le secteur privé, les établissements d’enseignement et le gouvernement pour élaborer des programmes de formation, de perfectionnement et de recyclage contribuera à combler les lacunes de la main-d’œuvre. Il en va de même pour les programmes d’immigration stratégiques fondés sur les compétences et alignés sur les besoins régionaux en main-d’œuvre, ainsi que pour l’accélération du processus de reconnaissance des qualifications acquises à l’étranger.

Soutenir la transformation numérique des PME

Les PME hésitent souvent à investir dans les nouvelles technologies en raison d’un manque de compétences et de connaissances techniques, de difficultés à recruter les travailleurs qualifiés qui pourraient utiliser ces technologies de manière avantageuse et de la difficulté à obtenir un soutien financier qui leur permettrait d’investir dans l’innovation. 

La politique gouvernementale et les mesures de soutien aux PME, comme la subvention Améliorez les technologies de votre entreprise du Programme canadien d’adoption du numérique, font partie intégrante de l’aide apportée aux PME pour surmonter les obstacles à l’adoption de nouvelles technologies et à l’innovation de leurs processus.

La rationalisation des processus réglementaires peut contribuer à réduire la charge qui pèse sur les PME, tandis que des cadres réglementaires clairs et efficaces peuvent minimiser les coûts de mise en conformité et les obstacles administratifs.

Garantir la protection de la propriété intellectuelle

Les droits de propriété intellectuelle (PI) sont une mesure de l’innovation, qui est liée à la productivité puisque l’innovation est l’amélioration significative d’un produit, d’un système ou d’un processus. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’amélioration de la productivité passe par une meilleure production, de plus grande qualité, et pas seulement par une augmentation de la capacité.

Pourtant, les entreprises canadiennes transfèrent souvent les brevets de leurs inventions à des entreprises étrangères.Comme l’a écrit Daniel Schwanen, vice-président de la recherche à l’Institut C.D. Howe, a écrit dans une lettre adressée en 2021 aux ministres de l’Ontario : « … le Canada est une économie de recherche et de production d’idées, qui voit relativement peu d’idées générées ici (ou qui s’emparent de celles générées ailleurs) commercialisées par des entreprises canadiennes ». Par conséquent, les inventeurs ne perçoivent pas les bénéfices de leurs inventions.

Assurer une protection solide, raisonnable et fiable de la propriété intellectuelle pour les produits innovants donnera aux innovateurs la confiance nécessaire pour investir des ressources importantes dans la R&D pendant de nombreuses années, ce qui finira par se répercuter sur nos niveaux de productivité.

Accroître les investissements en R et D

Parmi les pays du G7, le Canada occupe l’avant-dernière place pour ce qui est du pourcentage du PIB consacré à la recherche et au développement. Comme nous l’avons expliqué dans un précédent numéro d’Enjeux politiques, l’investissement dans la R et D est essentiel pour préparer, attirer et retenir les talents, et stimuler l’innovation qui permet au Canada de rester compétitif sur le marché mondial. Sans investissements adéquats dans la recherche et le développement, les entreprises et les pays sont confrontés à un déclin économique. Le Canada a besoin d’un écosystème de recherche et de développement qui soutienne les talents et les technologies capables de répondre aux problèmes urgents et émergents et aux possibilités de croissance économique.

Notre productivité n’est pas que chose que nous pouvons changer du jour au lendemain, mais elle joue un rôle trop important dans notre niveau de vie et notre capacité collective à payer les choses que nous voulons, y compris les services publics, pour la négliger.

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Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Réconciliation économique et entrepreneuriat autochtone »

Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Réconciliation économique et entrepreneuriat autochtone »

En mai 2023, nous avons organisé à Nisku, en Alberta, une édition du Dialogue sur la croissance inclusive qui avait pour thème « la réconciliation économique et l’entrepreneuriat autochtone ».

En mai 2023, en partenariat avec la Chambre de Commerce régionale de Leduc, Nisku et Wetaskiwin, nous avons organisé à Nisku, en Alberta, une édition du Dialogue sur la croissance inclusive qui avait pour thème « la réconciliation économique et l’entrepreneuriat autochtone ». L’événement a débuté par une discussion animée donnée par un groupe d’experts lors de laquelle se sont prononcés :

Après la discussion du groupe d’experts, les participants ont eu droit à une présentation du conférencier d’honneur, Derek M. Bruno, fondateur de SevGen Consulting, avant de se répartir en groupes de discussion pour former des tables rondes et discuter plus en détail des sujets abordés.


Voici quelques faits saillants de cet important événement.

Réconciliation économique

Dans le cadre du processus de réconciliation économique, il est essentiel de prendre en compte les effets à long terme des traumatismes intergénérationnels (tels que ceux subis dans les pensionnats) au sein des communautés autochtones et d’en reconnaître l’importance.

En vue d’assurer la réconciliation économique, il faut :

  • reconnaître les défis auxquels sont confrontées les communautés autochtones à ce jour;  
  • inclure les communautés autochtones dans les activités économiques;
  • faire valoir les droits ancestraux et les droits issus des traités;
  • repenser les systèmes économiques pour les harmoniser avec les cadres culturels autochtones;
  • bâtir des partenariats entre les organisations et les communautés autochtones afin d’assurer des retombées positives à long terme;
  • soutenir les communautés autochtones en matière d’occasions de formation et d’emploi;  
  • éduquer le public au sujet des cultures, de l’histoire et des enjeux propres aux communautés autochtones;
  • assurer le développement des régions du Nord du Canada;
  • investir dans la formation des enseignants, les programmes de soins aux aînés, les infrastructures essentielles et le développement des communautés.

Obstacles auxquels se heurtent les personnes et les entrepreneurs autochtones

Les lois, politiques et programmes actuels échouent à éliminer les obstacles spécifiques auxquels sont confrontées les populations autochtones, et peuvent même parfois créer des obstacles supplémentaires qui empêchent la mise en place d’économies durables et l’accumulation de richesses.

Un des obstacles majeurs auxquels les populations autochtones sont confrontées est le racisme et la discrimination qui les empêchent d’accéder aux possibilités d’avancement liées à divers aspects de la vie, notamment l’éducation, l’emploi, le mentorat et les services financiers.

  • Les Autochtones se retrouvent souvent confinés dans des emplois rémunérés au salaire minimum, et ne se voient offrir que très peu de possibilités d’avancement ou de reconnaissance de leur potentiel.
  • Les entrepreneurs autochtones ont du mal à accéder aux capitaux, à trouver des mentors et à bénéficier de possibilités d’éducation et de formation de qualité.
  • Les entreprises autochtones éprouvent régulièrement des difficultés à obtenir des prêts ou de l’aide financière de la part des banques et des autres institutions.

La responsabilité des employeurs quant à la promotion de la réconciliation

Les employeurs peuvent promouvoir la réconciliation en instaurant des milieux de travail sécuritaires sur le plan culturel dans lesquels les besoins et les antécédents divers et uniques des employés autochtones de diverses nations, réserves et communautés sont reconnus et font l’objet de mesures d’adaptation. Un tel milieu de travail doit inclure des employeurs qui s’attaquent activement aux comportements abusifs, discriminatoires et stéréotypés afin de les éliminer. Les employeurs peuvent également aider les employés autochtones à obtenir reconnaissance, formations et développement professionnel en offrant des possibilités de mentorat, en adaptant les programmes de formation afin de faciliter l’embauche et l’inclusion de personnes autochtones, et en encourageant le développement d’idées et d’initiatives visant à promouvoir la collaboration au sein du lieu de travail.

Le rôle des Chambres de Commerce dans la réconciliation économique

Il existe de nombreuses mesures positives que les Chambres de Commerce peuvent adopter en vue de promouvoir la réconciliation économique et de favoriser les relations à long terme avec les entreprises et les communautés autochtones, notamment :

  • participer aux événements communautaires et promouvoir les événements axés sur la culture autochtone qui visent à lutter contre les stéréotypes;
  • organiser des ateliers et des possibilités de formation, d’éducation et d’encadrement;
  • souligner les réussites et les partages des leaders des communautés autochtones;
  • plaider pour l’élimination des obstacles à l’accès aux subventions et aux financements pour les entrepreneurs et les entreprises autochtones;
  • établir des partenariats avec les centres d’amitié et collaborer avec les communautés autochtones pour fonder des groupes de réflexion (mastermind groups), partager des informations et créer des réseaux de soutien.

Il est essentiel que les Chambres adoptent les pratiques de réconciliation qu’elles préconisent en recrutant des employés autochtones, en augmentant le taux de représentation des groupes autochtones au sein des conseils d’administration et en offrant des possibilités de formation et d’accompagnement destinées et consacrées aux communautés autochtones et à leur représentation.

L’engagement de la Chambre de Commerce du Canada en faveur de la réconciliation

Dans un esprit de réconciliation, la Chambre de Commerce du Canada s’est engagée à établir des relations respectueuses dans le cadre desquelles les droits autochtones sont soutenus et les occasions d’affaires sont accrues pour les peuples autochtones. Depuis un certain nombre d’années, le Comité de politique sur les affaires autochtones de la Chambre de Commerce du Canada a pour mandat d’examiner les pratiques qui consolident les relations entre les entreprises et les communautés autochtones et non autochtones. Le Comité plaide en faveur de législations, réglementations et politiques qui favorisent les perspectives de croissance économique du Canada, qui respectent les droits des peuples autochtones, qui contribuent à la réconciliation économique et qui sont en harmonie avec la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

À propos des Dialogues sur la croissance inclusive

En collaboration avec le réseau de la Chambre de Commerce du Canada, nous avons organisé cinq Dialogues sur la croissance inclusive en 2023. Ces Dialogues offrent une occasion de déterminer quels sont les défis et les possibilités quant au rôle que les chambres peuvent jouer dans le cadre de la réconciliation économique et de la promotion d’une communauté d’affaires plus inclusive.

Les blogues « Ce que nous avons entendu » consacrés au Dialogue sur la croissance inclusive d’Halifax : « Célébrons l’économie de la communauté noire en Nouvelle‑Écosse » et aux Dialogues sur la croissance inclusive de Guelph et de Coquitlam : « Inclusion des personnes ayant un handicap visible ou invisible sur le marché du travail » sont désormais disponibles!

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Faits saillants du rapport sur le parcours vers la carboneutralité : Prêt à rivaliser

Faits saillants du rapport sur le parcours vers la carboneutralité : Prêt à rivaliser

La capacité du Canada à rivaliser dans une économie carboneutre nécessite des investissements et des engagements importants de la part des entreprises canadiennes, mais ces dernières ne peuvent réaliser cette transition toutes seules.

Les décisions prises aujourd’hui, à tous les niveaux de gouvernement, auront une incidence sur le succès du Canada dans le monde carboneutre de demain.

La capacité du Canada à rivaliser dans une économie carboneutre nécessite des investissements et des engagements importants de la part des entreprises canadiennes, mais ces dernières ne peuvent réaliser cette transition toutes seules. Le gouvernement fédéral doit favoriser la transition vers une économie carboneutre afin que le parcours du Canada en la matière soit concurrentiel, qu’il stimule les investissements, qu’il crée des emplois pour les Canadiens et qu’il favorise l’innovation.

Le Conseil pour la carboneutralité de la Chambre de Commerce du Canada, en partenariat avec le laboratoire de recherche Terrametrics de l’Université de Waterloo, a mené des recherches pour définir les priorités à cet effet en matière d’investissement, de politique et de réglementation pour quatre régions du Canada : l’Atlantique, l’Ontario, les Prairies et la Colombie‑Britannique.

Portant sur six secteurs clés, soit l’agriculture, l’électricité, les transports, les bâtiments, les ressources naturelles et l’industrie lourde, cette analyse a permis de cerner sept priorités qui touchent toutes ces régions et tous ces secteurs, et auxquelles il est essentiel de remédier en vue d’assurer la prospérité du Canada dans un monde carboneutre :

  • la nécessité d’agir rapidement;
  • la nécessité d’accroître l’investissement et le soutien publics;
  • la nécessité d’éliminer les obstacles pour les entreprises;
  • la nécessité de mobiliser les investissements privés et de réduire les risques qui en découlent;
  • la nécessité de préparer une main‑d’œuvre carboneutre;
  • la nécessité de se concentrer sur les partenariats et la réconciliation avec les populations autochtones;
  • la nécessité de planifier notre parcours vers la carboneutralité en tenant compte des différences régionales et des différentes capacités de chacune d’entre elles.

Voici quelques‑uns des principaux enjeux tirés de chacune des quatre analyses régionales.

Région de l’Atlantique

La production d’électricité renouvelable est l’un des défis les plus importants devant être relevés pour assurer la transition vers la carboneutralité dans la région de l’Atlantique. La dépendance de la région à l’égard du pétrole et du gaz naturel comme principales sources d’énergie, ainsi que l’utilisation prédominante du charbon comme moyen de production d’électricité en Nouvelle‑Écosse et au Nouveau‑Brunswick, sont dues en partie au caractère rural des provinces et à la prédominance des infrastructures de forage pétrolier et gazier en mer, au large des côtes de la province de Terre‑Neuve.

En outre, les quatre provinces de cette région présentent les taux de pauvreté énergétique les plus élevés au Canada, et les coûts énergétiques ne feront qu’augmenter à mesure que la région commencera à décarboner son réseau électrique, conformément aux objectifs fédéraux en matière de carboneutralité. Bien que l’énergie électrique abordable soit essentielle pour assurer la compétitivité des entreprises et accroître les investissements dans la région, la demande en matière d’énergie renouvelable et carboneutre ne cesse de croître.

Malgré une forte dépendance aux combustibles fossiles pour l’électricité, les transports et diverses autres industries, la région de l’Atlantique est toutefois prête à développer et à accroître son avantage concurrentiel dans le domaine de l’énergie renouvelable. En effet, la région est dans une situation propice pour réagir aux tendances prévues quant à la recrudescence de la demande pour les combustibles fossiles, notamment grâce au développement de ses capacités en matière d’énergie éolienne sur terre et en mer, de technologie nucléaire basée sur les petits réacteurs modulaires (PRM), d’hydrogène vert et d’hydroélectricité.

Ontario

En 2021, l’Ontario était la province qui comptait le plus grand nombre d’exploitations et d’exploitants agricoles du pays. Un grand nombre de ces exploitations étaient des petites et moyennes entreprises (PME) dont la croissance, la compétitivité et la capacité à s’adapter à une économie carboneutre peuvent avoir une incidence directe sur les moyens de subsistance et le bien‑être de la population canadienne.

Les exploitants agricoles de l’Ontario ont déjà fait preuve de leadership et de volonté quant à la mise en œuvre de pratiques durables rendue possible par l’innovation sectorielle, le financement fédéral et les changements réglementaires provinciaux. Cet intérêt manifeste est en harmonie avec la demande nationale et mondiale croissante en matière de produits agroalimentaires durables dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Pour parvenir à un taux nul d’émissions de gaz à effet de serre et protéger les exportations agricoles de l’Ontario, il faut intensifier le développement et la mise en œuvre de technologies permettant de réduire l’empreinte des véhicules et des équipements, notamment en changeant de type de carburant, en augmentant le taux de captage du méthane provenant du bétail et en utilisant les sols agricoles comme mécanisme de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CUSC).

Des efforts considérables doivent également être déployés en vue de protéger les terres agricoles de l’Ontario contre le développement urbain, ce qui garantira la longévité des PME agricoles et préservera la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire de l’Ontario.

Prairies

Dans la région des Prairies, l’incertitude et la charge réglementaires limitent les investissements privés et mondiaux, particulièrement en ce qui concerne le pétrole et le gaz, les infrastructures énergétiques et les pipelines. Les réglementations sont mises en œuvre sans coordination ni prise en compte des effets cumulatifs sur les régions, les secteurs et l’industrie. Les investisseurs recherchent la certitude réglementaire et les directives politiques claires. Les réglementations ne devraient pas compromettre la compétitivité mondiale, particulièrement au sein des industries exposées aux aléas du commerce.

L’édification des infrastructures nécessaires pour atteindre nos objectifs en matière de carboneutralité nécessite des changements afin d’alléger les processus réglementaires. L’accélération de la délivrance des permis, la réduction des obstacles réglementaires et la simplification des procédures provinciales et fédérales en matière d’évaluation environnementale favoriseront les investissements mondiaux et permettront de mener à bien les grands projets d’infrastructure plus rapidement. À l’heure actuelle, les processus réglementaires en place sont trop contraignants et trop longs.

Le développement de nouveaux projets basés sur les ressources naturelles devrait inclure des partenariats avec les Autochtones ou être dirigé par des Autochtones. Une approche collaborative axée sur les Autochtones en matière d’exploitation des ressources et de production d’énergie renouvelable offrirait aux communautés et aux entreprises des Premières Nations diverses occasions de générer des revenus autonomes. L’élaboration d’une stratégie pour la main‑d’œuvre de la transition énergétique pourrait contribuer à garantir la disponibilité d’une main‑d’œuvre qualifiée. Enfin, la priorité devrait être accordée au recyclage des travailleurs dans les industries en déclin.

Colombie‑Britannique

La Colombie‑Britannique est un leader notoire pour la mise en place de réglementations audacieuses concernant la production et la vente de véhicules zéro émission (VZE) pour les véhicules légers, moyens et lourds, ainsi que pour les développements infrastructurels qui y sont associés. Par ailleurs, son approvisionnement abondant en hydroélectricité constitue pratiquement déjà une source d’énergie carboneutre.

Cependant, les investissements réalisés dans l’infrastructure des VZE varient considérablement d’une région à l’autre et les coûts élevés de ces derniers continuent d’en entraver l’accès pour une large partie de la province. Si la Colombie‑Britannique veut assurer une transition complète des véhicules privés dépendants des combustibles fossiles vers les VZE, des subventions publiques ciblées et des initiatives de réduction des risques pour les investissements privés doivent être mises en œuvre afin d’assurer un accès équitable à la technologie des VZE.

De même, bien que la hausse du taux d’adoption des VZE destinés à l’usage personnel et au transport de marchandises réduira les émissions et aidera la Colombie‑Britannique à atteindre ses objectifs à cet égard, il convient néanmoins de mettre davantage l’accent du point de vue économique et politique sur le changement du comportement des consommateurs afin qu’ils délaissent les véhicules privés au profit des transports publics, notamment dans les zones urbaines où ces réseaux et les infrastructures qui les soutiennent sont déjà en place. Cette approche permettra d’alléger la pression exercée sur les fournisseurs et les infrastructures de VZE, d’offrir des options de transport plus abordables et plus accessibles, et de promouvoir un changement à long terme quant à la manière dont les personnes, les entreprises et les industries conçoivent le transport.

En conclusion, le rapport révèle que la capacité de décarbonation n’est pas égale dans tout le pays et que le gouvernement fédéral doit fournir des solutions flexibles pour appuyer les initiatives régionales, plutôt que d’adopter une approche uniforme. Pour consulter l’analyse complète et approfondie à ce sujet :

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Enjeux politiques : Investir dans la prochaine génération et dans les nouvelles technologies pour l’avenir de l’industrie minière

Enjeux politiques : Investir dans la prochaine génération et dans les nouvelles technologies pour l’avenir de l’industrie minière

Il est temps d’investir dans l’écosystème de recherche du Canada afin de répondre aux besoins en matière de talents et de technologies de tous les secteurs émergents du pays, en particulier celui des minéraux critiques.

Les minéraux critiques représentent un groupe de 31 minéraux, lesquels, selon le gouvernement du Canada, jouent un rôle indispensable dans les chaînes d’approvisionnement prioritaires et dans la croissance de l’économie verte, laquelle est essentielle. Ces minéraux critiques ont un potentiel économique important, qui peut représenter des milliards de dollars, renforcer l’indépendance énergétique pour le Canada et favoriser la réconciliation avec les communautés autochtones, auxquelles appartiennent une grande partie des territoires sur lesquels plusieurs de ces projets seront mis en œuvre.

En revanche, si le Canada souhaite réaliser son vaste potentiel et devenir un chef de file mondial dans le domaine des minéraux critiques, il doit commencer à investir dans son avenir dès maintenant. Bien que le gouvernement du Canada ait créé une ambitieuse Stratégie sur les minéraux critiques, il n’a pas établi de plan ciblé pour le perfectionnement de talents en recherche de haut niveau dont il a besoin pour réussir. Il est temps d’investir dans l’écosystème de recherche du Canada afin de répondre aux besoins en matière de talents et de technologies de tous les secteurs émergents du pays, en particulier celui des minéraux critiques.


L’importance de la recherche et du perfectionnement

L’investissement dans la recherche et le perfectionnement fait partie intégrante de la formation, de l’attraction et de la rétention des talents.

De même, il est au cœur des innovations qui permettent au Canada d’être un chef de file important sur le marché concurrentiel mondial. Si l’investissement dans la recherche et le perfectionnement est insuffisant, les sociétés et les pays sont confrontés à un recul économique.

Malheureusement, c’est ce qu’on observe au Canada. Au troisième trimestre (T3) de 2023, le produit intérieur brut (PIB) s’est contracté à un taux de 1,1 % sur une base annualisée (en anglais seulement). Au lieu de l’augmentation de la productivité prévue après la pandémie, la productivité au Canada est retombée au niveau de 2016. Parmi le Groupe des Sept (G7) dont le Canada est membre, cinq pays le dépassent en matière de productivité. Son pourcentage du PIB consacré à la recherche et au perfectionnement est également le plus bas.

Si le Canada souhaite rester économiquement prospère – et il n’y a aucune raison pour qu’il ne le souhaite pas, puisque ses richesses naturelles surpassent les minéraux critiques –, il aura besoin d’un écosystème de recherche et de perfectionnement qui soutient les talents et les technologies qui peuvent répondre aux enjeux urgents et émergents, et qui lui permettent de prendre part aux occasions de croissance économique.


La boucle de rétroaction entre les talents et la technologie

Alors que le Canada connaît une pénurie de main‑d’œuvre dans tous ses secteurs d’activité, la concurrence pour les talents hautement qualifiés est féroce.

Dans l’industrie minière, les principales entreprises canadiennes essaient – et non sans difficulté – de pourvoir des postes qui nécessitent des compétences avancées (comme des postes de chimistes, d’ingénieurs et de géologues), que d’autres industries, comme l’aérospatiale et l’automobile, souhaitent pourvoir également. Un investissement soutenu dans la recherche est donc d’autant plus essentiel, car le nombre de personnes hautement qualifiées est limité.

Mais si le Canada souhaite que les Canadiens et les Canadiennes occupent ces rôles essentiels, il doit renforcer sa capacité de recherche nationale, en recrutant des personnes du monde entier pour créer le meilleur corps professoral qui formera la prochaine génération dans nos universités. C’est exactement ce que font nos concurrents.

Le bien‑être, la prospérité et la compétitivité du Canada à l’échelle mondiale dépendront de plus en plus de notre capacité à soutenir et à habiliter nos brillants talents.

Rapport du Comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche.

Pour éviter de prendre plus de retard, le Canada doit financer des occasions propices pour les chercheuses et chercheurs diplômés et postdoctoraux, au moyen de subventions et de bourses scientifiques. Même si les futur(e)s professionnels et professionnelles de l’industrie n’ont qu’un diplôme de premier cycle, ils ont quand même réussi à l’obtenir en suivant une formation auprès de professeures et professeurs dont les recherches sont financées par des subventions.

En offrant un meilleur soutien aux chercheuses et aux chercheurs grâce à des subventions et à des bourses, le gouvernement peut rendre plus attrayante l’obtention d’une maîtrise ou d’un doctorat dans un domaine qui, à terme, soutiendra l’industrie minière. En outre, le gouvernement devrait investir pour offrir la possibilité aux personnes diplômées de rencontrer des spécialistes de l’industrie minière et faire du réseautage, afin de mieux planifier leurs études en fonction de leurs objectifs professionnels.


Les universités au cœur de l’innovation

Le Canada est un chef de file dans le domaine de la technologie minière. Toutefois, pour conserver ce titre, il doit placer ses universités au cœur de l’innovation.

Il peut s’inspirer notamment de ce qu’on observe à l’Université McMaster. Cette dernière mène des recherches novatrices qui pourraient rendre l’exploitation minière plus durable et plus productive, tout en profitant aux communautés locales. L’Université McMaster est un chef de file dans l’électrification automobile et dans l’automatisation des véhicules et des équipements. La combinaison de ces deux domaines sera utile aux sociétés minières, car elle leur permettra de prendre des risques lucratifs sous terre sans mettre les mineurs et les mineuses en danger. Ce travail important est désormais possible grâce à des subventions de recherche et de perfectionnement.

L’Université McMaster a établi un partenariat avec un fournisseur pour créer un réseau 5G privé, afin de connecter les mines éloignées avec le monde extérieur, rendant ainsi possible la diffusion rapide de grandes quantités de données, ce qui améliorera la sécurité des personnes et de l’environnement. Cette connexion haute vitesse a également un autre avantage; comme elle ne se limite pas à la mine, les communautés locales peuvent également en tirer profit.

Mais ces nouvelles technologies requièrent l’embauche de personnes qui possèdent les compétences nécessaires pour les mettre en œuvre, les réparer et les gérer efficacement. En effet, ce sont les chercheuses et les chercheurs diplômés et postdoctoraux qui concevront et déploieront ces technologies qui permettront l’innovation dans l’industrie minière, laquelle est largement fragmentée à l’heure actuelle. Le Canada peut stimuler la transition écologique de ce secteur et offrir des carrières qui rivalisent avec des domaines concurrents en créant davantage de possibilités dans la recherche avancée.


L’état actuel de l’écosystème de recherche et de perfectionnement au Canada

Vers la fin de l’année 2022, le gouvernement a formé un comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche, afin de formuler des recommandations visant à moderniser le système de soutien à la science et à la recherche universitaire du gouvernement. En outre, l’objectif était d’offrir un meilleur soutien à l’ensemble des talents dont le Canada a besoin.

Le rapport du comité, publié en 2023, a conclu qu’un « système de soutien fédéral coordonné et agile qui est outillé pour répondre aux besoins de la recherche contemporaine ainsi qu’aux nouvelles priorités gouvernementales serait très avantageux pour tous les Canadiens et toutes les Canadiennes. Cela dit, le succès de la science, de la recherche et de l’innovation sur la scène mondiale dépend d’abord et avant tout de la capacité de soutenir efficacement et de retenir les meilleurs chercheurs du Canada et de bâtir un milieu de recherche qui favorise la découverte de nouvelles connaissances grâce à la recherche suscitée et entreprise par les chercheuses et les chercheurs (une recherche souvent qualifiée de recherche libre) ».

Le rapport indiquait également que l’écosystème de recherche et de perfectionnement actuel n’est pas suffisamment coordonné; en effet, il est difficile pour notre communauté scientifique et de recherche de fixer des objectifs stratégiques communs et de demeurer au même niveau que celui de nos concurrents qui investissent massivement dans leurs propres activités de recherche et de perfectionnement.


Un regard vers l’avenir

Le Canada est à la croisée des chemins. Il est évident que sans les nouvelles technologies et sans une main‑d’œuvre qualifiée et diplômée, lesquelles découlent d’une stratégie de recherche et de perfectionnement définie et spécialisée, il sera impossible pour le Canada d’atteindre son plein potentiel. Pour soutenir le secteur des minéraux critiques du Canada, il est extrêmement important d’investir dans le système fédéral de soutien à la recherche et de l’améliorer.

Afin de transformer les minéraux critiques et la grande industrie minière du Canada en une puissance mondiale, qui apportera une valeur ajoutée à l’économie du pays, il faut réagir aux investissements et à l’innovation observés dans d’autres pays. Si le Canada n’agit pas, il restera à la traîne.

Cet article d’Enjeux politiques a été rédigé en collaboration avec l’Université McMaster et Universités Canada, membres du Conseil sur les minéraux critiques de la Chambre de Commerce du Canada.

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Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Inclusion des personnes ayant un handicap visible ou invisible sur le marché du travail »

Ce que nous avons entendu : Le Dialogue sur la croissance inclusive « Inclusion des personnes ayant un handicap visible ou invisible sur le marché du travail »

Les efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) sont souvent axés sur la race, le genre et l’ethnicité. Il est toutefois essentiel d’élargir les discussions à ce propos en incluant aussi l’accessibilité et les personnes ayant un handicap visible ou invisible, y compris la neurodivergence.

En octobre (Mois de la sensibilisation à l’emploi des personnes handicapées), nous avons animé deux Dialogues sur la croissance inclusive portant sur le thème de l’inclusion des personnes ayant un handicap visible ou invisible sur le marché du travail.

Les efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) sont souvent axés sur la race, le genre et l’ethnicité. Il est toutefois essentiel d’élargir les discussions à ce propos en incluant aussi l’accessibilité et les personnes ayant un handicap visible ou invisible, y compris la neurodivergence.

Le premier dialogue s’est tenu le 4 octobre, à Guelph, en Ontario, en partenariat avec la Chambre de commerce de Guelph, et le deuxième, le 5 octobre, à Coquitlam Colombie-Britannique, en partenariat avec la Chambre de commerce de Tri-Cities.

Dialogue sur la croissance inclusive à Guelph

Conférencier principal : Mark Wafer, ancien président et directeur général, Abilities Canada, et défenseur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Panélistes :

  • Nikki Gore, directrice, Marketing et développement des affaires, Auticon.
  • Mike Greer, spécialiste principal, Engagement et comptes, Certification en matière d’accessibilité, Fondation Rick Hansen.
  • Cathy Katrib-Reyes, gestionnaire principale, Service de l’équité et de l’inclusion, Société Radio‑Canada.

Dialogue sur la croissance inclusive à Coquitlam

Discours d’ouverture : Stephanie Cadieux, dirigeante principale de l’accessibilité, gouvernement du Canada.

Conférencier principal : Marco Pasqua, entrepreneur primé et consultant en accessibilité.

Panélistes :

Voici quelques points forts de ces dialogues importants :

Rapports de confiance

La confiance a une incidence considérable sur la décision d’une personne de divulguer ou non son handicap dans un contexte professionnel. Il est donc essentiel que les employeurs nourrissent une culture de compréhension et de soutien mutuel dans leur milieu de travail, notamment en faisant la promotion de la formation continue à propos de la DEI et de l’accessibilité, en se conformant aux lois et aux règlements sur l’accessibilité, en normalisant les conversations sur les handicaps (y compris la neurodivergence) et en embauchant du personnel dévoué pour soutenir les initiatives de l’organisation en matière d’accessibilité et d’inclusion.

Changement de mentalité en milieu de travail

Bien que plusieurs mesures aient été prises pour réfuter les croyances erronées selon lesquelles les personnes en situation de handicap ne contribuent pas à l’économie, il faut en faire davantage. Les organisations doivent adopter une position définitive en matière d’inclusion et d’accessibilité – elles n’ont d’ailleurs pas besoin d’élaborer un plan sans faille avant de se lancer. Un changement de mentalité en milieu de travail part du sommet : les cadres suivent les conseils de la communauté des personnes en situation de handicap et font preuve d’un engagement en faveur de l’accessibilité et de la DEI par l’entremise de conversations, de formations et de mesures d’adaptation.

Les chambres de commerce locales peuvent encourager les entreprises à recadrer leurs points de vue sur les personnes en situation de handicap en fournissant des ressources éducatives et des programmes de formation qui permettent d’aborder les idées fausses qui constituent des obstacles à l’emploi et d’y remédier.

Recrutement et embauche

Les entreprises doivent s’efforcer de normaliser la présence de personnes ayant un handicap visible ou invisible en milieu de travail, ce qui demandera probablement de modifier les pratiques d’embauche pour faire de l’équité et de l’inclusion une priorité. Par exemple, il peut s’agir de faire preuve de franchise quant à la volonté d’adopter des mesures d’adaptation plutôt que d’attendre que la candidate ou le candidat fasse part de son besoin en premier. Les organisations n’ont pas à attendre que leur environnement soit accessible pour embaucher des personnes en situation de handicap. Elles peuvent commencer le recrutement, puis proposer des mesures d’adaptation selon les besoins de ces nouveaux membres du personnel. Les chambres de commerce locales peuvent également promouvoir les pratiques de recrutement inclusives en félicitant les entreprises qui déploient des efforts et font preuve d’un engagement en faveur de l’inclusion au moyen de prix et de marques de reconnaissance publiques.

Mesures d’adaptation en milieu de travail

Si le taux de maintien en poste des employés est plus élevé dans les milieux de travail accessibles, de nombreuses personnes pensent, à tort, que le coût des mesures d’adaptation ainsi prises est élevé. Pourtant, des changements simples, comme la hauteur des bureaux ou l’éclairage, peuvent s’avérer très utiles. Voici d’autres exemples de mesures d’adaptation :

  • Utiliser des outils tels que des services de transcription pendant les réunions afin de garantir l’accès équitable à l’information pour tous les employés.
  • Réévaluer les documents et formulaires en milieu de travail pour garantir leur cohérence.
  • Adopter des politiques de travail flexibles quant aux heures de travail, à l’environnement de travail et aux fonctions afin de donner suite à différents besoins.
  • Favoriser une communication claire et inclusive en tenant compte du débit de ses paroles et en évitant les expressions idiomatiques qui peuvent prêter à confusion.

Il faut comprendre que tout le monde peut être tenu de donner suite aux mêmes attentes, mais que pour ce faire, certaines personnes peuvent avoir besoin de mesures d’adaptation particulières. Ceci est fondamental pour l’établissement d’un milieu de travail plus accessible et inclusif à l’égard des personnes neurodivergentes, où l’on considère les mesures d’adaptation comme la norme plutôt que comme une exception.

Rôle des chambres de commerce

Les chambres de commerce jouent un rôle essentiel pour ce qui est de servir d’intermédiaires en vue de l’intégration des personnes en situation de handicap dans l’économie et de faire la promotion des démarches à cet égard. En outre, les chambres de commerce peuvent faciliter les conversations, mettre en œuvre, à l’intention des membres du personnel et des employeurs, des programmes de formation sur la collaboration avec des personnes en situation de handicap, inviter les grandes entreprises à réfléchir à leurs pratiques actuelles et à s’engager dans la sensibilisation, lancer des événements de réseautage réguliers et créer des espaces qui offrent aux personnes dans divers contextes des occasions de participer aux processus décisionnels clés, et optimiser les services offerts à la fois aux personnes en situation de handicap et aux organisations qui cherchent à les embaucher. Les chambres de commerce peuvent également fixer des objectifs concrets en matière d’accessibilité et d’inclusion, puis tenir les entités concernées responsables de leur atteinte. Plus important encore, les chambres de commerce elles‑mêmes doivent adopter les pratiques dont elles font la promotion auprès des entreprises.

À propos des Dialogues sur la croissance inclusive

À la Chambre de commerce du Canada, nous croyons que la DEI est essentielle à l’égalité des chances, à la compétitivité des entreprises, ainsi qu’à la croissance économique et à la prospérité de notre pays. Dans le cadre de notre initiative de croissance inclusive, nous plaidons en faveur d’un environnement de travail qui fonctionne pour tous, en accordant une attention particulière aux groupes de la population qui, depuis longtemps, sont confrontés à des obstacles qui les empêchent de participer pleinement à notre économie et de s’y épanouir.

Au moyen de notre initiative de croissance inclusive, nous entendons mobiliser les connaissances et les ressources du réseau de la Chambre de commerce du Canada afin de jouer un rôle important dans le changement. En collaboration avec le réseau de la Chambre de commerce du Canada, nous avons organisé cinq Dialogues sur la croissance inclusive en 2023. Ces Dialogues permettent de cerner les difficultés et les occasions en lien avec le rôle que les chambres peuvent jouer dans la réconciliation économique et la promotion d’une communauté d’affaires plus inclusive.

Les cinq Dialogues sur la croissance inclusive feront l’objet d’un blogue « Ce que nous avons entendu », alors restez à l’affût pour connaître la suite de ces réflexions. Le blogue « Ce que nous avons entendu » du Dialogue sur la croissance inclusive d’Halifax est désormais accessible.

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Se prémunir contre la compromission des courriels d’entreprise (BEC) : Protéger votre entreprise dans un paysage de menaces en constante évolution

Se prémunir contre la compromission des courriels d’entreprise (BEC) : Protéger votre entreprise dans un paysage de menaces en constante évolution

Ce blogue a été fourni par John Hewie, agent de sécurité nationale, Microsoft Canada.

Ce blogue a été fourni par John Hewie, agent de sécurité nationale, Microsoft Canada.

Avez-vous déjà reçu un courriel suspect de votre collègue vous demandant une aide urgente – mais quelque chose dans le ton ou la langue n’est pas tout à fait correct ? Ou cliqué sur une facture d’une entreprise de réparation qui ne vous semble pas familière et qui prétend être en retard ? Si c’est le cas, vous faites probablement partie des centaines de milliers de personnes et d’organisations ciblées chaque jour par des attaques de type “Business Email Compromise” (BEC).

Alors que les ransomwares attirent souvent l’attention dans les médias, la compromission des courriels d’entreprise entraîne des pertes financières jusqu’à 100 fois plus importantes que les paiements effectués par les ransomwares, selon le rapport 2022 du FBI sur la criminalité dans l’internet. Les particuliers et les entreprises de toute taille qui utilisent le courrier électronique pour communiquer peuvent être exposés au risque de BEC. Si une attaque par courriel réussit, votre entreprise peut perdre des centaines de milliers de dollars, être victime d’un vol d’identité généralisé ou d’une fuite accidentelle de données confidentielles telles que la propriété intellectuelle ou des informations personnelles. En 2020, le Centre antifraude du Canada (CAFC) a enregistré un total de près de 30 millions de dollars de pertes déclarées à la suite d’escroqueries par BEC, tandis que les six premiers mois de 2021 ont enregistré à eux seuls plus de 26 millions de dollars de pertes déclarées.

Découvrez comment cette menace croissante affecte les entreprises canadiennes et ce que vous pouvez faire pour protéger vos actifs.

Comprendre la compromission des courriels d’entreprise

La compromission des courriers électroniques professionnels (BEC) est un type de cybercriminalité dans lequel l’escroc utilise le courrier électronique pour inciter quelqu’un à envoyer de l’argent ou à divulguer des informations confidentielles sur l’entreprise. Le coupable se fait passer pour une personne de confiance, comme un patron ou un vendeur, puis demande le paiement d’une fausse facture ou des données sensibles qu’il pourra utiliser dans une autre escroquerie.

Avec l’augmentation des environnements de travail hybrides ces dernières années, communiquer et collaborer principalement par courrier électronique est devenu la norme, laissant davantage d’organisations vulnérables aux attaques BEC. Au cours de l’année écoulée, la fréquence des attaques BEC est montée en flèche au niveau mondial. Entre avril 2022 et avril 2023, 35 millions de tentatives de compromission d’emails professionnels ont été détectées et étudiées par Microsoft Threat Intelligence, soit une moyenne de 156 000 tentatives quotidiennes.

Au fur et à mesure de l’introduction de nouvelles technologies et d’innovations, les acteurs de la menace adaptent rapidement leurs techniques et font évoluer leur utilisation de la technologie pour mener des attaques BEC plus sophistiquées et plus coûteuses. Le succès de ces attaques est largement dû au ciblage croissant d’organisations de toutes tailles, y compris de petites entreprises, à l’exploitation de relations commerciales de confiance et au développement de compétences plus spécialisées par les acteurs de la menace.

Attaques courantes de compromission du courrier électronique des entreprises

Voici les types d’e-mails compromis les plus courants.

Vol de données : Les cybercriminels commencent parfois par cibler le service des ressources humaines et volent des informations sur l’entreprise, comme un emploi du temps ou un numéro de téléphone personnel. Il est alors plus facile de réaliser l’une des autres escroqueries BEC et de la rendre plus crédible.

Le stratagème de la fausse facture : Se faisant passer pour un fournisseur légitime avec lequel votre entreprise travaille, l’escroc envoie par courrier électronique une fausse facture, qui ressemble souvent beaucoup à une vraie. Le numéro de compte peut ne comporter qu’un seul chiffre de différence. Il peut aussi vous demander de payer une autre banque, sous prétexte que la vôtre fait l’objet d’un audit.

Fraude au PDG : Les escrocs usurpent ou piratent le compte de messagerie d’un PDG, puis envoient aux employés des instructions pour effectuer un achat ou envoyer de l’argent par virement bancaire. Ils peuvent même demander à un employé d’acheter des cartes-cadeaux, puis demander des photos des numéros de série. Les cartes-cadeaux n’offrent pas les mêmes protections que les autres méthodes de paiement, comme les cartes de crédit ou de débit – une fois que l’escroc a utilisé les fonds, il est impossible de les récupérer. Un moyen simple de déjouer ces escroqueries consiste à prendre le temps de vérifier les demandes urgentes d’un patron en lui communiquant une adresse électronique ou un numéro de téléphone de confiance.

Compromission de compte : les escrocs utilisent le phishing ou des logiciels malveillants pour accéder au compte de messagerie d’un employé du service financier, par exemple un responsable des comptes clients. L’escroc envoie ensuite aux fournisseurs de l’entreprise de fausses factures demandant un paiement sur un compte bancaire frauduleux.

Conseils pour prévenir la compromission des courriels d’entreprise

Suivez ces cinq bonnes pratiques pour empêcher la compromission des courriels d’entreprise :

Utilisez une solution de messagerie sécurisée : Les applications de messagerie telles qu’Office 365 signalent et suppriment automatiquement les courriels suspects ou vous avertissent que l’expéditeur n’est pas vérifié. Vous pouvez alors bloquer certains expéditeurs et signaler les courriels comme étant des spams. Defender pour Office 365 ajoute encore plus de fonctions de prévention des BEC, comme la protection avancée contre le phishing et la détection des redirections suspectes.

Mettez en place l’authentification multifactorielle (MFA) : Rendez votre messagerie électronique plus difficile à compromettre en activant l’authentification multifactorielle, qui requiert un code, un PIN ou une empreinte digitale pour se connecter, en plus de votre mot de passe.

Apprenez à vos employés à repérer les signes d’alerte : Assurez-vous que tout le monde sait comment repérer les liens d’hameçonnage, une mauvaise correspondance entre le domaine et l’adresse électronique, et d’autres signaux d’alarme. Simulez une escroquerie de type BEC pour que les gens la reconnaissent lorsqu’elle se produit.

Définir des paramètres de sécurité par défaut : Les administrateurs peuvent renforcer les exigences de sécurité dans l’ensemble de l’organisation en demandant à tout le monde d’utiliser l’AMF, en contestant les nouveaux accès ou les accès à risque par une authentification et en forçant la réinitialisation des mots de passe en cas de fuite d’informations.

Utilisez des outils d’authentification du courrier électronique : Rendez votre courrier électronique plus difficile à usurper en authentifiant les expéditeurs à l’aide de Sender Policy Framework (SPF), DomainKeys Identified Mail (DKIM) et Domain-based Message Authentication, Reporting, and Conformance (DMARC).

Réduisez votre surface d’attaque : Veillez à ce que la redirection du courrier électronique et l’utilisation de protocoles anciens tels que POP/IMAP soient désactivées au niveau de l’organisation.

Adoptez une plateforme de paiement sécurisée : Envisagez d’abandonner les factures envoyées par courrier électronique au profit d’un système spécialement conçu pour authentifier les paiements.

Si votre organisation a été victime d’un BEC, vous n’êtes pas seul. Contactez votre police locale dès que possible. Vous trouverez ici les conseils de la Gendarmerie royale du Canada en matière de BEC et de signalement.

L’évolution constante du paysage des cybermenaces pose des défis de plus en plus importants à toutes les entreprises. En comprenant la nature évolutive des BEC et en prenant des mesures proactives, vous pouvez protéger votre entreprise contre ces menaces sophistiquées. Il est essentiel de participer à la lutte contre la cybercriminalité – c’est une responsabilité collective d’améliorer la cyber-résilience et d’assurer la sécurité de votre entreprise et de ses données. Pour approfondir vos connaissances en matière de cybersécurité, visitez le site Microsoft Security 101, où vous trouverez des ressources de formation gratuites.

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Cinq façons de protéger votre entreprise contre un paysage de menaces en constante évolution

Cinq façons de protéger votre entreprise contre un paysage de menaces en constante évolution

Ce blog a été rédigé par Max Shier, vice-président et responsable de la sécurité de l’information chez Optiv. Il est...

Ce blog a été rédigé par Max Shier, vice-président et responsable de la sécurité de l’information chez Optiv.

Il est plus important que jamais de protéger votre entreprise contre les cybermenaces qui progressent rapidement, et cela commence par le renforcement de la cyberhygiène de base. La plupart des violations de données sont encore dues à des menaces internes, causées par des personnes animées des meilleures intentions, qui tombent encore par inadvertance dans le piège du phishing et des tactiques d’ingénierie sociale, coûtant à leur organisation des frais et des pertes considérables.

Revenons à l’essentiel et continuons à renforcer les comportements qui contribueront à protéger votre entreprise de l’intérieur.

Utiliser des mots de passe forts et des gestionnaires de mots de passe

Cela peut sembler évident, mais des mots de passe forts sont essentiels pour sécuriser les activités en ligne. Mettez-les à jour régulièrement et utilisez un mot de passe fort et unique pour chaque compte professionnel et personnel. Pour les grandes organisations, envisagez d’organiser un atelier de formation sur l’élaboration des mots de passe, avec les caractéristiques à mettre en œuvre et à éviter.

Voici quelques bonnes pratiques en matière de mots de passe :

  • Utiliser des mots de passe complexes comportant au moins 12 caractères et faisant appel à des minuscules, des majuscules, des chiffres et des symboles spéciaux.
  • Intégrer des listes noires de mots de passe et des audits
  • Mettre en place des coffres-forts de mots de passe pour les comptes privilégiés
  • Envisager l’utilisation de gestionnaires de mots de passe pour les comptes personnels

Activer l’authentification multifactorielle

Renforcez votre mot de passe avec l’authentification multifactorielle (AMF) pour une sécurité accrue. L’AMF exige des utilisateurs qu’ils présentent au moins deux preuves de leur identité, ce qui rend beaucoup plus difficile pour les cybercriminels d’obtenir un accès non autorisé à des comptes, même s’ils ont compromis un mot de passe.

Les méthodes MFA les plus répandues sont les codes d’accès SMS à usage unique, les jetons de sécurité, les questions de sécurité et les notifications “push-to-accept” avec correspondance des numéros ou d’autres entrées de l’utilisateur.

Mise à jour du logiciel

Les acteurs de la menace choisiront toujours la voie de la moindre résistance, et il n’y a rien de plus facile que les vulnérabilités des logiciels et des applications. Activez les mises à jour automatiques lorsque c’est possible ou mettez à jour les logiciels et les correctifs de sécurité dès qu’ils sont disponibles. Les techniques de piratage évoluent avec la technologie, ce qui rend les logiciels obsolètes plus susceptibles d’être exploités.

En outre, le respect des normes et réglementations sectorielles impose souvent la mise à jour des logiciels, ce qui permet de protéger non seulement les données sensibles, mais aussi la réputation de votre entreprise.

Reconnaître et signaler l’hameçonnage

Les escroqueries par hameçonnage continuent de représenter une menace mondiale pour les organisations. Plus d’un tiers des personnes interrogées ont pris au moins une mesure en 2022 qui les a mises en danger, elles-mêmes ou leur organisation.

Les entreprises peuvent donner à leurs employés les moyens de reconnaître et de signaler les escroqueries par hameçonnage en leur proposant une formation complète à la cybersécurité, similaire à l’atelier sur les mots de passe mentionné plus haut. Encourager une culture du scepticisme peut être bénéfique, en incitant les employés à vérifier les courriels ou les liens inattendus avant d’agir. Il est donc également important de mettre en place un système de signalement clair et convivial qui encourage les équipes à signaler rapidement les courriels ou activités suspects qu’elles rencontrent.

Limitez votre empreinte numérique

Où que vous alliez en ligne, vous laissez une empreinte numérique. Les cybercriminels peuvent utiliser cette empreinte pour créer des systèmes d’ingénierie sociale plus efficaces. Les employés devraient être encouragés à revoir et à ajuster régulièrement leurs paramètres de confidentialité sur les plateformes sociales, telles que LinkedIn, afin de contrôler la visibilité de toute information personnelle.

En cas de déplacement professionnel ou de travail à distance dans un lieu public, recommandez vivement l’utilisation d’une solution de réseau privé virtuel (VPN) d’entreprise pour protéger toute information sensible sur l’appareil ou les appareils.

Ces cinq tactiques font toutes partie d’une stratégie plus large qui peut favoriser une culture de la sécurité d’abord. En investissant dans un plan de cybersécurité complet, les organisations protègent non seulement leurs données sensibles et leurs opérations, mais elles renforcent également leur réputation et leur résilience.

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Protéger les décideurs

Protéger les décideurs

Le rôle de l'assurance des administrateurs et des dirigeants dans l'industrie légalisée du cannabis

Ce blogue a été rédigé par David Kerr, Responsable national de la pratique, Sciences de la vie, Gallagher

Les directeurs et les principaux responsables sont chargés de prendre des décisions clés qui déterminent la trajectoire de l’organisation qu’ils servent. Compte tenu de cette lourde responsabilité, il est essentiel de protéger les décideurs d’un point de vue juridique. L’accent mis sur les garanties juridiques correspond à la protection globale accordée à l’ensemble de l’entreprise.

Peu de secteurs évoluent aussi rapidement que celui du cannabis. Les entreprises cherchent à concilier le développement de produits et l’innovation avec la nécessité d’opérer dans un paysage réglementaire difficile. Dans un environnement de risque complexe, les entreprises du cannabis et leurs cadres supérieurs doivent être conscients de leurs responsabilités potentielles.

Les décisions prises par les directeurs et les cadres supérieurs peuvent contribuer à l’innovation et à la croissance du secteur, ainsi qu’à la reconnaissance de l’entreprise et de son travail. Les cadres supérieurs sont jugés sur leurs décisions et peuvent être tenus personnellement responsables des conséquences. C’est pourquoi de nombreuses entreprises veillent aujourd’hui à souscrire l’assurance la plus appropriée à leurs besoins, y compris l’assurance des administrateurs et des dirigeants.

Qu’est-ce que l’assurance des administrateurs et dirigeants ?

L’assurance responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants (D&O) indemnise la direction et le conseil d’administration en cas de réclamations pouvant résulter des décisions et des actions prises dans le cadre de leurs fonctions. Les réclamations les plus courantes sont les suivantes :

  • Abus de confiance
  • Manquement aux obligations
  • Déclarations trompeuses
  • Erreur
  • Commerce illicite
  • Négligence

Les réclamations peuvent émaner d’employés, d’actionnaires, d’investisseurs, de concurrents, de régulateurs ou de tiers. L’assurance des administrateurs et des dirigeants peut couvrir les dépenses liées à la défense de telles procédures, y compris les coûts d’indemnisation. Cette couverture d’assurance ne sert pas seulement à protéger les individus, mais joue également un rôle crucial dans la protection de l’entreprise elle-même.

Quelle protection l’assurance D&O offre-t-elle ?

Protection des administrateurs et des dirigeants

L’assurance D&O couvre les personnes – les administrateurs actuels, futurs et passés, ainsi que les administrateurs non exécutifs, les filiales et les dirigeants d’une entreprise. Elle est destinée à protéger leur patrimoine personnel en cas de réclamation à leur encontre en raison des décisions et des actes qu’ils ont pris dans le cadre de leurs fonctions. Elle peut également protéger les conjoints qui peuvent être mis en cause dans un procès en raison d’intérêts patrimoniaux partagés ou de biens transférés.

Les administrateurs et les dirigeants peuvent être personnellement exposés à des amendes importantes et à des périodes de déchéance, et sans couverture, ils seraient responsables des implications financières. Sans assurance D&O, les administrateurs peuvent faire l’objet d’une enquête, même des années après avoir quitté l’entreprise.

Protection et avantages pour l’entreprise

En plus de couvrir la responsabilité personnelle des administrateurs et des dirigeants de l’entreprise, les polices d’assurance responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants peuvent également prévoir le remboursement de l’entreprise dans le cas où celle-ci a payé une réclamation au nom de ses administrateurs et de ses dirigeants. Cela peut s’avérer vital pour protéger le bilan de l’entreprise.

En outre, le fait de disposer d’une solide police d’assurance responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants peut contribuer à attirer des membres potentiels du conseil d’administration de l’entreprise. En raison du risque accru pour leur patrimoine personnel, les administrateurs et les dirigeants cherchent de plus en plus à évaluer l’assurance responsabilité civile de leur entreprise, afin de s’assurer que leur couverture est aussi large que possible et que les limites sont suffisantes pour les protéger.

Exposition aux risques D&O dans l’industrie du cannabis

Naviguer parmi les risques complexes de ce secteur peut s’avérer difficile pour les entreprises et leurs directeurs. Les principaux domaines de préoccupation pouvant donner lieu à des demandes d’indemnisation au titre de la responsabilité civile des entreprises sont les suivants :

  • Insolvabilité des entreprises
  • Enquêtes réglementaires
  • Action des actionnaires/investisseurs
  • Accusations de corruption
  • Diffamation
  • Harcèlement/discrimination
  • Propriété intellectuelle
  • Fusions et acquisitions

Avantages de l’assistance d’un courtier en assurance

Le recours à l’expertise d’un courtier d’assurance chevronné et bien informé est essentiel pour négocier et obtenir une couverture pour les administrateurs et les dirigeants, en particulier dans l’industrie complexe du cannabis. En faisant appel à un courtier expérimenté dans ce domaine, vous augmentez vos chances d’obtenir une couverture adaptée. Les courtiers négocieront habilement, en votre nom, des conditions de couverture et des prix appropriés, en tenant compte des nuances de la dynamique actuelle du marché de l’assurance des administrateurs et des dirigeants. En tant que défenseurs des intérêts de leurs clients, les courtiers peuvent également les aider à s’y retrouver dans la procédure de règlement des sinistres.

A propos de l’auteur

David Kerr, BComm, CIP, CRM

Responsable national de la pratique, Sciences de la vie

E: david_kerr@ajg.com

https://www.ajg.com/ca/industries/healthcare-and-life-sciences-insurance/

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