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Dérisquer la chaîne logistique, accroître notre résilience, être plus que prêt!
Ce blogue a été fourni par QSL.

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Leader québécois dans l’opération de terminaux portuaires, la logistique et le transport à travers l’Amérique du Nord, QSL est aux premières loges des bouleversements affectant la chaîne logistique. Dans un contexte marqué par des fluctuations économiques, des tensions géopolitiques et des défis climatiques croissants, il est impératif de renforcer notre résilience et d’assurer la fluidité des échanges commerciaux.
La chaîne logistique fonctionne comme un iceberg, un équilibre dynamique qui lui permet de flotter sans couler ni se renverser. Ce que l’on perçoit—l’inauguration d’un projet éolien, une usine en activité, des marchandises livrées à temps, des rayons bien garnis—résulte d’un travail invisible mais indispensable. C’est ce notre équipe réalise à tous les jours avec passion et engagement dans nos 66 terminaux maritimes au Canada et aux États-Unis.
Agilité et innovation au service de la logistique
Face aux défis modernes, l’adaptabilité est primordiale. Les changements climatiques, les soubresauts économiques et les crises mondiales imposent aux entreprises une approche flexible et créative. Heureusement, l’innovation fait partie de l’ADN de QSL. Nos solutions sur mesure vont bien au-delà du transport et de la manutention traditionnels : nous proposons des stratégies multimodales avancées, une planification logistique optimisée et un transport adapté aux réalités du terrain, garantissant une efficacité maximale à nos partenaires.
Un projet stratégique pour renforcer la chaîne logistique canadienne
Au-delà de nos opérations courantes, nous investissons activement dans des projets d’infrastructures visant à solidifier la connectivité logistique au Québec et au Canada. Parmi ces initiatives figure l’intégration de la manutention de conteneurs à Québec, une avancée stratégique qui répond aux besoins croissants du commerce interprovincial et international.
Les fondamentaux économiques derrière ce projet sont solides : il s’agit d’une infrastructure clé pour la région, favorisant le développement économique, créant des emplois et renforçant les liens entre les communautés. Concrètement, ce terminal permettra d’optimiser les flux de marchandises, réduisant les délais et offrant une alternative aux entreprises canadiennes souhaitant exporter ou importer.
Fort de notre réseau, nos capacités multimodales nous permettent de jouer un rôle clé dans toute la chaîne logistique. C’est pourquoi nous sommes convaincus que QSL est une solution à cet écosystème économique qu’on doit optimiser et que nous levons la main afin de participer à la mise en place de solutions rapides et efficaces qui seront favorables pour l’économie canadienne.
QSL, un partenaire essentiel pour l’économie canadienne
Grâce à notre réseau étendu et à nos capacités multimodales, nous jouons un rôle stratégique dans la chaîne logistique nord-américaine. Face aux défis et aux opportunités du commerce mondial, nous levons la main pour participer activement à la mise en place de solutions innovantes et durables, bénéfiques à l’économie canadienne et à la compétitivité de nos industries.
Chez QSL, nous ne nous contentons pas de suivre les tendances logistiques : nous les façonnons. En renforçant la résilience et l’efficacité du transport des marchandises, nous contribuons à bâtir une chaîne logistique plus agile, plus robuste et plus préparée aux défis de demain.
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Cow-boy et Commerce : Temps forts de notre réception au Calgary Stampede

L’IA peut renforcer l’économie canadienne, si nous lui laissons la chance

Récapitulation de la mission de sécurité économique nord-américaine de 2025 à Washington D.C.
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Cow-boy et Commerce : Temps forts de notre réception au Calgary Stampede
Le samedi 5 juillet, nous avons tenu notre troisième réception annuelle de réseautage dans le cadre du Calgary Stampede.

Le samedi 5 juillet, nous avons tenu notre troisième réception annuelle de réseautage dans le cadre du Calgary Stampede. Organisé en collaboration avec Parkland Corporation, cet événement a rassemblé des leaders du monde des affaires et de la politique de partout au pays pour une soirée de réseautage, de connexions et, bien sûr, de pur esprit Stampede!
Consultez l’album photo complet.
Un grand merci à The Rooftop YYC de nous avoir accueillis une fois de plus. L’espace a permis d’accueillir plus de 1 000 participants avec de la bonne bouffe, de la musique entraînante et même un peu de danse en ligne!






Nous avons eu le grand plaisir d’accueillir le Premier ministre Mark Carney lors des festivités de l’après-midi, en plus de nombreux invités spéciaux. Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont participé à l’événement et qui ont eu l’occasion d’échanger avec d’autres membres de la communauté d’affaires canadienne!
Organisé en collaboration avec

Merci à nos membres Excellence

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L’IA peut renforcer l’économie canadienne, si nous lui laissons la chance

Récapitulation de la mission de sécurité économique nord-américaine de 2025 à Washington D.C.
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L’IA peut renforcer l’économie canadienne, si nous lui laissons la chance
Avi Goldfarb se joint à l’animatrice Marwa Abdou pour expliquer pourquoi le leadership précurseur du Canada dans le domaine de la recherche n’a pas débouché sur une adoption généralisée.

L’intelligence artificielle fait la une des journaux, mais, pour le Canada, il ne s’agit pas de battage médiatique, mais plutôt d’hésitation d’une nation.
Dans l’épisode 10 de la série L’économie du Canada expliquée, l’économiste Avi Goldfarb explique pourquoi le Canada, malgré sa recherche de pointe en IA et le talent de ses universitaires, se retrouve en retard dans la course mondiale à l’IA.
M. Goldfarb est le titulaire de la chaire Rotman sur l’intelligence artificielle et la santé à l’Université de Toronto et coauteur de Prediction Machines et de Power and Prediction. Ses travaux portent sur la façon dont l’IA redéfinit la prise de décision, la productivité et la concurrence.
Il souligne d’emblée une différence cruciale : l’IA ne relève pas de la magie, mais plutôt d’un outil de prédiction qui vise à minimiser les coûts associés aux choix dans tous les domaines.
L’IA ne supplantera pas les êtres humains, mais elle modifiera notre manière de penser.
Ceux qui maîtriseront cette évolution façonneront notre avenir.
« Il ne s’agit pas de remplacer les gens, mais plutôt d’améliorer notre façon de prendre des décisions », affirme M. Goldfarb.
Bien que les médias aient tendance à dépeindre l’IA comme une menace pour l’emploi, M. Goldfarb pense que la transformation la plus profonde est plutôt structurelle. Les secteurs qui devraient en bénéficier le plus, à savoir les soins de santé, l’éducation et l’administration, sont aussi ceux qui hésitent le plus. Pourquoi? L’aversion au risque, la bureaucratie et l’incertitude entourant la réglementation.
M. Goldfarb cite en exemple le projet de loi C-27, qui établit des balises sur l’utilisation de l’IA au Canada. Il appuie le principe selon lequel « les humains doivent conserver la maîtrise des produits de l’IA », mais il met en garde contre la lourdeur administrative, qui pourrait freiner le progrès technologique dans les secteurs mêmes que nous voulons moderniser.
« Les investissements que nous consacrons à l’IA pour les services publics pourraient devenir trop complexes à mettre en œuvre », prévient-il.
Il établit un parallèle avec l’électrification des usines. Même si l’électricité existait déjà, il a fallu attendre 40 ans avant d’optimiser son utilisation dans les usines. Nous vivons présentement une période de transition similaire avec l’intelligence artificielle. La technologie existe, mais nos systèmes, nos méthodes de travail et nos institutions ne sont pas encore adaptés.
« Nous sommes dans les années 1890, pas dans les années 2020. Les organisations ne sont pas encore équipées pour faire face à cette technologie. »
M. Goldfarb souligne que les États-Unis ont adopté une approche différente de la réglementation de l’IA. Ils ont choisi de ne pas ériger de barrières réglementaires avant l’adoption, mais plutôt de s’assurer que les lois existantes sont appliquées et que la concurrence est encouragée. Cette approche pourrait servir d’exemple au Canada s’il veut rester agile.
Il croit beaucoup au potentiel de l’IA en matière de soins de santé, notamment en ce qui a trait aux diagnostics, à la planification et à la gestion des patients. Il craint toutefois que notre aversion au risque ne nous fasse sombrer dans la médiocrité.
« Il y a un réel potentiel d’amélioration des soins de santé. Cependant, la crainte de compliquer davantage la situation peut nous dissuader d’essayer. »
Les talents sont déjà là. Les universités canadiennes forment chaque année des diplômés très qualifiés dans le domaine de l’IA. Ce qui manque, c’est le leadership.
Le Canada ne souffre pas d’un déficit technologique, mais à un problème d’adoption.
Il s’agit donc d’un choix, et non d’une contrainte.
« Les entreprises nous disent : “Nous pensons que l’IA est importante, mais nous ne savons pas quoi en faire”. Cette hésitation leur coûtera cher. D’autres découvriront une solution qui leur permettra de passer rapidement à la vitesse supérieure et de prendre des parts du marché. »
En ce qui concerne l’avenir, M. Goldfarb encourage le Canada à modifier sa perception de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas seulement une question de technologie, c’est aussi une question économique. Le problème de productivité du pays ne sera pas résolu si nous attendons que quelqu’un d’autre fasse le premier pas.
« Si nous prenons les devants maintenant, nous pourrons façonner la manière dont l’IA fonctionne pour les Canadiens. Si nous attendons, d’autres décideront pour nous ».
Principaux points à retenir
- Le Canada se distingue dans la recherche sur l’intelligence artificielle, mais son utilisation dans les entreprises et sa mise en œuvre par le secteur public sont encore restreintes.
- Le véritable potentiel économique de l’IA réside dans la prédiction plutôt que dans l’automatisation.
- Une législation bien pensée et équilibrée est essentielle pour ne pas étouffer l’innovation.
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Récapitulation de la mission de sécurité économique nord-américaine de 2025 à Washington D.C.
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Récapitulation de la mission de sécurité économique nord-américaine de 2025 à Washington D.C.
Dans un contexte d’annonces de droits de douane et de tensions commerciales bilatérales accrues, la Chambre de commerce du Canada est retournée à Washington D.C., les 10 et 11 juin, avec une délégation de 30 chefs d’entreprise et dirigeants politiques – dirigée par Candace Laing, notre présidente et cheffe de la direction.

Dans un contexte d’annonces de droits de douane et de tensions commerciales bilatérales accrues, la Chambre de commerce du Canada est retournée à Washington D.C., les 10 et 11 juin, avec une délégation de 30 chefs d’entreprise et dirigeants politiques – dirigée par Candace Laing, notre présidente et cheffe de la direction.
Organisée avec le soutien de la Chambre de commerce des États-Unis et du United States Council for International Business, cette mission dirigée par des entreprises s’est vouée au renforcement des liens commerciaux entre le Canada et les États-Unis et à la sécurité économique de l’Amérique du Nord à l’approche de l’examen de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), qui aura lieu en 2026. Comme l’a rapporté Politico (en anglais), la mission avait également pour objectif de discuter avec les décideurs politiques américains du One Big Beautiful Bill Act, un important projet de loi de réconciliation budgétaire aux États-Unis.
Briefing à l’ambassade du Canada



La mission a débuté le matin du 10 juin par une séance d’information à l’ambassade du Canada à Washington D.C., à laquelle ont participé des représentants clés de l’ambassade chargés notamment du commerce, de l’énergie, de l’innovation et de l’agriculture. Nous avons également recueilli les propos de Chandresh Harjivan, ancien adjoint spécial du président à la Maison Blanche, chargé de la préparation et de la réponse nationales aux menaces biologiques.
Tables rondes avec des chefs d’entreprise et des représentants provinciaux au United States Council for International Business



Après les sessions du matin à l’ambassade du Canada, nous avons participé à une série de tables rondes d’experts portant sur la politique commerciale et l’ACEUM au bureau du United States Council for International Business. Nous avons été accueillis par Whitney Baird, présidente-directrice générale, United States Council for International Business.
Jeanette Paell, directrice des affaires gouvernementales et de la politique publique chez Google, a animé une table ronde sur l’ACEUM à laquelle ont participé Alice Slayton Clark, première vice-présidente, Commerce, United States Council for International Business; Matthew Holmes, vice-président exécutif, International et chef des politiques publiques, Chambre de commerce du Canada; et Claudia Frutos-Peterson, associée directrice, Curtis.
Yana Lukasheh, première directrice principale, AWS Canada, a ensuite animé une table ronde avec des représentants provinciaux. Parmi les intervenants figuraient David Paterson, représentant de l’Ontario à Washington D.C.; Robert Maurice, attaché aux affaires commerciales, Délégation du Québec à Washington; Julia Bareman, directrice générale des bureaux de l’Alberta aux États-Unis; et Justin Meyers, conseiller principal en politique, Nelson Mullins.
Marwa Abdou, directrice principale de la recherche à la Chambre de commerce du Canada, a également présenté la manière dont le Laboratoire de données sur les entreprises de la Chambre de commerce du Canada permet aux entreprises canadiennes et aux décideurs politiques de s’y retrouver dans la turbulente conjoncture commerciale. Pour en savoir plus sur le Laboratoire de données sur les entreprises, cliquez ici.
L’Amérique du Nord à la croisée des chemins : faire progresser la sécurité économique



Après une journée de discussions en privé, nous avons clôturé notre programme du 10 juin par un dialogue public organisé au Hudson Institute. Candace Laing a animé une discussion sur l’avenir des relations économiques nord-américaines (« L’Amérique du Nord à la croisée des chemins : faire progresser la sécurité économique »). Parmi les intervenants figuraient Erin O’Toole, directeur général, ADIT North America; Sergio Gómez Lora, directeur général du bureau américain du Conseil de coordination des entreprises du Mexique (CCE); Thomas Duesterberg, agrégé supérieur de recherches, Hudson Institute; et Luke Coffey, agrégé supérieur de recherches, Hudson Institute. Vous pouvez visionner l’enregistrement complet de cette session ici (en anglais).
La journée s’est terminée par une réception privée et un dîner au restaurant Palm.
Table ronde avec des experts et des responsables politiques de la Chambre de commerce des États-Unis



Le programme de la deuxième journée de la mission s’est déroulé au bureau de la colline du Capitole de la Chambre de commerce des États-Unis. La journée a commencé par une réunion d’information sur la situation actuelle en matière de politique commerciale, organisée par la Chambre de commerce des États-Unis, à laquelle ont participé John Murphy, vice-président principal, responsable des affaires internationales, et Neil Herrington, vice-président principal, programme des Amériques. Cette réunion a été suivie d’une discussion avec des cadres supérieurs des bureaux des sénateurs Tim Kaine (Démocrate – Virginie) et Kevin Cramer (Républicain – Dakota du Nord), animée par Anne McKinney, vice-présidente, programme des Amériques. La Chambre de commerce du Canada a également rencontré séparément le sénateur Angus King (Indépendant – Maine) à son bureau du Sénat.
Au cours de la seconde moitié de la journée, nous avons participé à des tables rondes avec des experts et des chefs d’entreprise sur l’état de la politique commerciale, les répercussions de l’article 899 du projet de loi One Big Beautiful Bill et l’avenir de l’ACEUM et des relations avec l’Amérique du Nord. Parmi les intervenants, citons Ed Brzytwa, vice-président, Commerce international, Consumer Technology Association; Patrick Childress, associé, Holland & Knight; Lizeth Cordova Solis, conseillère politique principale, Holland & Knight; Jamie Tronnes, directrice générale, Center for North American Prosperity and Security; Brian Clow, ancien responsable Canada–États-Unis auprès du Premier ministre Justin Trudeau; Sergio Gómez Lora, directeur général (bureau américain), Business Coordinating Council of Mexico; Brad Wood, directeur principal, Politique commerciale et en matière d’innovation, National Foreign Trade Council; Joshua Meltzer, agrégé supérieur de recherches, Brookings Institution; et Catherine Fortin LeFaivre, première vice-présidente, Politique internationale et partenariats mondiaux, Chambre de commerce du Canada.



La mission s’est achevée par une discussion entre Candace Laing et Laura Dawson, directrice générale de la Future Borders Coalition, sur les enseignements tirés et les prochaines étapes.
Malgré les défis commerciaux actuels, il est évident que la communauté des affaires demeure optimiste quant à un avenir nord-américain plus uni, plus sûr et plus prospère. Alors que l’examen de l’ACEUM approche à grands pas, la Chambre de commerce du Canada continuera à défendre la possibilité, pour les entreprises canadiennes, de jouer un rôle central dans l’avancement de la sécurité et de la prospérité économiques de l’Amérique du Nord.
Nous remercions sincèrement nos partenaires à Washington D.C., qui ont facilité ces discussions importantes : le United States Council for International Business, la Chambre de commerce des États-Unis et l’ambassade du Canada à Washington D.C.

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L’IA peut renforcer l’économie canadienne, si nous lui laissons la chance
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Enjeux politiques : le Sommet d’affaires B7 est chose du passé. Et maintenant?
Il incombe aux entreprises et au gouvernement, conjointement, de s’attaquer aux défis économiques qui empêchent le Canada d’atteindre son plein potentiel.


En deux mots, le travail se poursuit pour le Canada – tout autant que pour la Chambre de commerce du Canada. En effet, le rôle assumé par la Chambre de commerce du Canada, qui assume la présidence du B7 en 2025, ne prendra fin qu’à la fin de l’année. De même, se poursuivent toujours des activités du G7 sous la présidence canadienne de ce regroupement, dont des réunions ministérielles, avant que le Canada ne cède la présidence à la France en 2026.
Le Sommet des dirigeants du G7 devant se tenir à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin, le B7 veille à ce que les entreprises soient entendues. La présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, Candace Laing, a présenté le communiqué officiel du B7 au sherpa canadien du G7 alors que se concluait le Sommet d’affaires B7, en mai.
Le communiqué est un document clé qui sous-tendra les discussions à venir du G7, en traçant à l’intention de ses dirigeants un plan stratégique pour relever les défis économiques les plus urgents auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Puisque les dirigeants du B7 sont aux premières loges, s’agissant de percevoir les répercussions du ralentissement économique mondial sur la capacité du secteur privé à fonctionner comme il se doit, ils sont idéalement placés pour proposer des solutions pragmatiques.
Le communiqué s’attarde aux questions relatives au commerce mondial, aux chaînes d’approvisionnement, à l’IA et à l’énergie, ainsi qu’aux principaux facteurs qui renforcent la sécurité et la résilience systémiques, dont la sécurité sanitaire mondiale, la résilience des infrastructures et la préparation sur le plan de la cybersécurité. Par ailleurs, du fait de leur pertinence intersectorielle, le communiqué souligne l’importance des minéraux critiques et des matériaux essentiels, de même que leur rôle clé dans la préservation de la sécurité économique nationale.
Le communiqué est l’aboutissement de plusieurs mois de collaboration avec nos homologues du B7, qui représentent les communautés d’affaires des pays du G7 ainsi que de l’Union européenne, en plus de 50 entreprises partenaires qui se sont engagées à soutenir le travail de la Chambre de commerce du Canada.

Le rôle du Canada en tant que partenaire mondial
Une partie du travail continu du Canada (qui se poursuit même lorsque nous n’assumons plus la présidence du B7 et du G7) consiste à renforcer notre sécurité économique et notre souveraineté, non seulement pour offrir une vie meilleure à tous les Canadiens, mais aussi pour aider nos partenaires internationaux à en faire de même au sein de leurs communautés.
Au vu de l’intégration croissante des économies mondiales, les entreprises sont tributaires de la stabilité économique de leur pays et de celle de leurs partenaires commerciaux pour continuer à exercer leurs activités. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime qu’environ 70 % des échanges internationaux mobilisent des chaînes de valeur mondiales. Cela signifie que près des trois quarts du commerce mondial font intervenir des échanges transfrontières de services, de matières premières, de pièces et de composants – et non de biens finis. Les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis illustrent parfaitement cette réalité puisque plus de 63 % des exportations canadiennes vers les États-Unis et que 50 % à 52 % des exportations américaines vers le Canada sont des intrants intermédiaires plutôt que des biens de consommation finals.
Dans notre économie mondiale hautement interconnectée, les problèmes économiques communs nécessitent des solutions communes – c’est précisément la raison pour laquelle le G7 fut créé dans les années 70.
Bien que la composition [du G7] ait évolué au fil du temps en raison des dynamiques géopolitiques, son objectif central est resté le même : réunir les économies les plus avancées du monde afin d’agir comme un catalyseur de la coopération et du progrès à l’échelle mondiale.
For five decades, the G7, alongside like-minded countries, has fostered an era of unprecedented stability and economic prosperity…. The system it helped to create, based on rules and coordination, facilitated economic integration, multilateral engagement, and cross-border trade and investment.
Communiqué du B7 2025

Façonner le prochain chapitre de l’économie mondiale
Ce système évolue avec le changement de la dynamique des pouvoirs mondiaux.
Selon un récent graphique du Laboratoire de données sur les entreprises de la Chambre de commerce du Canada, au cours des trois dernières décennies, la domination économique relative du G7 s’est progressivement effritée, alors que les économies émergentes — menées par la Chine, l’Inde et d’autres pays de la région Asie-Pacifique — ont pris de l’élan. D’ici 2030, les économies de l’Asie‑Pacifique devraient représenter près de 50 % du PIB mondial, tandis que celles du G7 représenteront moins de 30 %.
Si les pays membres du G7 souhaitent façonner l’avenir de l’économie mondiale plutôt que d’en être un simple spectateur, ils doivent redécouvrir le rôle de « catalyseur de la coopération et du progrès à l’échelle mondiale » et agir dès aujourd’hui avec audace. Avec un peu de chance, c’est précisément là ce que feront les dirigeants du G7 réunis du 15 au 17 juin à l’occasion du Sommet des dirigeants du G7, s’inspirant notamment du plan directeur défini dans le communiqué du B7.
Quant au Canada, notre direction est claire : notre gouvernement doit travailler de concert avec le milieu des affaires à l’élaboration de solutions politiques non partisanes qui s’attaquent aux obstacles économiques et renforcent notre sécurité et notre résilience économiques.
Pour ce faire, il faudra :
- Tenir la promesse du libre-échange intérieur;
- Améliorer les infrastructures commerciales et de transport existantes;
- Réduire les formalités administratives et les impôts afin d’encourager l’investissement et la croissance des entreprises;
- Combler le déficit de talents et de compétences.
Il incombe tout autant aux entreprises qu’au gouvernement de s’attaquer aux défis économiques qui empêchent le Canada d’atteindre son plein potentiel. La Chambre de commerce du Canada se réjouit à la perspective de collaborer avec le nouveau gouvernement, tous les partis politiques de même qu’avec l’ensemble des parties prenantes afin de s’attaquer aux objectifs urgents en matière d’édification de la nation.
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L’IA peut renforcer l’économie canadienne, si nous lui laissons la chance
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Le véritable coût économique d’une confiance brisée
Dans le nouvel épisode du balado L’économie du Canada expliquée, l’animatrice Marwa Abdou revient sur la première conférence de recherche du Laboratoire de données sur les entreprises, intitulée Le Canada en perspective.

Vous savez qu’il y a quelque chose qui cloche lorsque même les experts en données tirent la sonnette d’alarme.
Dans le nouvel épisode du balado L’économie du Canada expliquée, l’animatrice Marwa Abdou revient sur la première conférence de recherche du Laboratoire de données sur les entreprises, intitulée Le Canada en perspective. Le message qui est ressorti des tables rondes et des présentations plénières est le suivant : Le Canada traverse une crise de confiance — et elle mine déjà notre économie.
Anil Arora, ancien statisticien en chef à Statistique Canada, ainsi que des économistes et des experts commerciaux de renom, tous les intervenants à la conférence ont insisté sur un point essentiel : la confiance n’est pas un concept « abstrait ». Elle est le pilier même de la performance économique.
« Des données fiables […] constituent un investissement dans la confiance », a déclaré M. Arora. « Elles ébranlent les démocraties. Elles bouleversent notre bien-être social et économique. »
Elles vont au-delà de la théorie. Le Baromètre de confiance Edelman 2025 révèle que 62 % des Canadiens déclarent aujourd’hui ressentir un sentiment de mécontentement modéré à élevé. La confiance dans les institutions, c’est-à-dire les gouvernements, les médias, et même les entreprises, a atteint un niveau historiquement bas. Cette instabilité sociale se répercute sur les décisions économiques, sapant ainsi les investissements, la croissance et l’innovation.
Voici trois points à retenir de cet épisode :
- La confiance stimule la productivité. Les économies où la confiance est plus forte affichent un PIB par habitant plus élevé.
- La réglementation excessive nous freine. Au Canada, la charge réglementaire a augmenté de 2 % par an entre 2006 et 2021, amputant notre PIB de près de 2 %.
- Les données sont synonymes de pouvoir. Sans données fiables et disponibles au bon moment, les décideurs politiques canadiens agissent à l’aveuglette, et nos concurrents sont mieux informés que nous.
Ce balado ne se contente pas de chercher un coupable. Il analyse en profondeur comment cette situation s’est produite et ce que nous pouvons faire pour y remédier.deep into how this happened — and what we can do about it.
Ce que nous avons entendu des experts
L’économiste Stephen Tapp a expliqué comment l’alourdissement du fardeau réglementaire a eu des conséquences tangibles.
« Le nombre d’exigences réglementaires a augmenté de 37 % en 15 ans », explique-t-il. « Cette situation a entraîné une baisse dans les deux chiffres des investissements des entreprises. »
L’analyse de M. Tapp démontre comment une réglementation désuète ou excessive freine la création d’entreprises et nuit à la compétitivité. Les règles doivent être plus simples, plus rapides et davantage axées sur l’aide aux entrepreneurs, plutôt que de les ensevelir sous la paperasserie.
La professeure Meredith Lilly a apporté des précisions quant aux relations économiques du Canada avec les États-Unis, en comparant notre réponse aux tensions commerciales avec l’approche plus modérée du Mexique.
« Les Canadiens aiment « tenir tête à Trump », a-t-elle déclaré. « Mais cela n’a pas servi nos intérêts nationaux. Le Mexique est resté calme et bénéficie désormais d’un plus grand pouvoir de négociation. »
Ses commentaires ont mis en lumière la façon dont le discours politique peut soit apaiser les tensions, soit les attiser. La diplomatie émotionnelle du Canada peut bien fonctionner chez nous, mais elle ne donne pas toujours les résultats escomptés à l’étranger.
Prenons ensuite l’exemple mis de l’avant par M. Chad Bown, chercheur principal au Peterson Institute for International Economics. Il a expliqué les rouages complexes des tarifs douaniers et la façon dont les États-Unis les utilisent, souvent de manière incohérente, pour faire pression sur le Canada.
« On ne peut pas utiliser les tarifs douaniers à la fois pour générer des revenus, punir et relocaliser », a-t-il déclaré. « Ces objectifs sont contradictoires. »
Son avis? Semer la confusion pourrait en fait être une stratégie délibérée des États-Unis. Si le Canada ne définit pas clairement sa position commerciale, il risque de se faire prendre au piège, encore une fois.

Le Canada a besoin d’une politique plus transparente et responsable, pas seulement de mesures réactives. Comme l’explique Andrew DiCapua, les gens ressentent encore les effets de l’inflation.
« Je n’arrive pas à joindre les deux bouts », dit-il, exprimant ainsi le sentiment de nombreux Canadiens. « Nous sommes allés trop loin avec les prix, et maintenant, il y a un sentiment persistant de méfiance envers la Banque du Canada. »

La vraie solution? Renforcer les bases de la confiance, en commençant par les données.
M. Arora a présenté les cinq piliers sur lesquels Statistique Canada s’est appuyée pour moderniser ses systèmes, depuis la conception axée sur l’utilisateur jusqu’aux partenariats collaboratifs, comme le Laboratoire de données sur les entreprises.
« La confiance et les données vont de pair, » a-t-il déclaré. « Elles sont indissociables. »
ISi les institutions veulent regagner la confiance du public, elles doivent améliorer la collecte des données, les partager clairement et les utiliser pour prendre des décisions plus éclairées. Ce sont ces facteurs qui poussent les chefs d’entreprise à investir, les familles à dépenser et les collectivités à se développer.
Quelles sont les prochaines étapes?
Après avoir écouté cet épisode, vous comprendrez mieux pourquoi la crise de la confiance au Canada n’est pas seulement un enjeu politique. C’est aussi un enjeu économique. Vous entendrez des chiffres précis, des exemples concrets et des recommandations judicieuses de la part des plus grands experts du pays.
Si vous dirigez une entreprise ou travaillez dans le domaine de la politique, ce balado vous incitera à passer à l’action. Posez de meilleures questions. Exigez de meilleures données. Demandez des comptes à vos institutions.
La confiance ne se rétablit pas du jour au lendemain, mais comme nous le rappelle Anil Arora, elle débute par une prise d’engagement.
« Investir dans les données, c’est investir dans notre avenir. » Écoutez l’épisode complet de L’économie du Canada expliquée sur le site Web du Laboratoire de données sur les entreprises :
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Les minéraux critiques en Amérique du Nord : Résumé de la mission de la Chambre de commerce du Canada sur les minéraux
Dans la foulée de sa mission de 2023 sur les minéraux critiques à Washington, D.C., et de sa mission de 2024 à Denver, la Chambre de commerce du Canada était fière de retourner dans la capitale américaine les 28 et 29 avril.

Dans la foulée de sa mission de 2023 sur les minéraux critiques à Washington, D.C., et de sa mission de 2024 à Denver, la Chambre de commerce du Canada était fière de retourner dans la capitale américaine les 28 et 29 avril. La délégation composée cette année de 40 chefs d’entreprise canadiens chevronnés s’est rendue sur place à un moment charnière dans les relations canado-américaines, consolidant ainsi le rôle essentiel du Canada dans le renforcement de la sécurité énergétique, économique et nationale de l’Amérique du Nord.
Organisée à un moment stratégique pour approfondir l’engagement avec la nouvelle administration américaine et les principaux acteurs du gouvernement et de l’industrie, cette mission de deux jours a donné lieu à des réunions productives avec des responsables des secteurs public et privé de la Maison-Blanche, du département d’État américain, des départements de l’énergie et de la défense, de l’EXIM Bank, des bureaux du Congrès et des sénateurs, et de nombreux autres. Nous avons également collaboré avec des organisations telles que SAFE, la National Defense Industrial Association (NDIA), le Center for Strategic and International Studies (CSIS), la Chambre de commerce des États-Unis et bien d’autres encore.
Ces conversations se sont toutes soldées par un message commun : L’administration américaine accorde une grande importance stratégique aux minéraux critiques et considère le Canada comme un partenaire essentiel dans la création d’une chaîne d’approvisionnement nord-américaine résiliente, sûre et durable.
Nous sommes inspirés par les chefs d’entreprise canadiens qui reconnaissent l’urgence de la situation et sont prêts à prendre les choses en main. Leur engagement à faire avancer la coopération transfrontalière se révèle essentiel pour garantir les ressources dont nos économies ont besoin.
Petit-déjeuner à l’ambassade du Canada



Le programme a débuté par un petit déjeuner à l’ambassade du Canada à Washington. Jay Allen, ministre de l’Économie à l’ambassade du Canada aux États-Unis, et Matthew Holmes, vice-président exécutif, International et chef des politiques publiques à la Chambre de commerce du Canada, ont prononcé le discours d’ouverture. Timothy Puko, directeur des produits chez Eurasia Group, a ensuite présenté les grandes lignes des discussions et des tables rondes de la journée.
Causerie au coin du feu | Renforcer la collaboration Canada-États-Unis dans le domaine des minéraux critiques


Ce panel s’est penché sur la manière dont les partenariats stratégiques entre le Canada et les États-Unis peuvent dégager une valeur mutuelle dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques, de l’exploration en amont à la transformation et à la fabrication en aval. Avec l’augmentation rapide de la demande mondiale en minéraux critiques, les deux pays voient une occasion historique de renforcer leur collaboration transfrontalière, de sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement, d’améliorer leur résilience économique et de réduire leur dépendance à l’égard de fournisseurs inamicaux. Ces échanges étaient animés par Robert (RJ) Johnston, directeur exécutif du Columbia Center for Global Energy Policy, et comptaient sur la participation de Scott Woodard, sous-secrétaire adjoint par intérim au Bureau des ressources énergétiques du département d’État des États-Unis, qui parlait au nom du gouvernement américain.
Panel | L’avenir de la sécurité économique nord-américaine


Stimulée par la demande mondiale croissante, l’importance économique des minéraux critiques n’a jamais été aussi importante pour l’Amérique du Nord. Ce panel a exploré comment les États-Unis et le Canada peuvent tirer parti des minéraux critiques pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et bâtir des chaînes d’approvisionnement résilientes, tout en s’attaquant à des défis comme la volatilité des marchés et l’évolution de la dynamique commerciale. Modérée par Alden Greenhouse, vice-président des minéraux critiques et stratégiques chez Agnico Eagle Mines, la discussion a réuni Gracelin Baskaran, directrice du programme de sécurité des minéraux critiques au Center for Strategic and International Studies (CSIS), et Sarah Whitten, vice-présidente principale chez EXIM.
Les dialogues sur la législation | Séance avec le personnel du Congrès américain et séance avec le personnel du Sénat


Ces séances visaient à entendre directement le personnel du Congrès et du Sénat sur les efforts actuels des États-Unis concernant les minéraux critiques et les éléments des terres rares et leurs relations avec le commerce et la sécurité nationale. La discussion a également porté sur la manière dont les entreprises canadiennes peuvent participer à ces initiatives stratégiques afin d’en tirer profit.
La séance du Congrès était animée par Mary Anne Carter, directrice et associée chez Earnscliffe Strategies. Le panel était composé de Carly Sincavitch, conseillère politique au bureau du membre du Congrès Eric Swalwell, de Shawn Rusterholz, directeur des politiques énergétiques et des ressources naturelles au bureau du membre du Congrès Pete Stauber, et de Clara Tibbetts, PhD, adjointe législative principale au bureau du membre du Congrès Paul Tonko. Cette séance a permis d’entendre les points de vue utiles des démocrates et des républicains de la Chambre des représentants, mettant en évidence l’intérêt bipartite pour l’avancement de la politique sur les minéraux critiques.


La séance du Sénat était animée par Photinie Koutsavlis, vice-présidente des affaires économiques et du changement climatique à l’Association minière du Canada, et mettait en vedette Chris Avila, conseiller en énergie et en environnement au bureau du sénateur Chris Coons.
(Un représentant du bureau du sénateur Mike Lee devait participer, mais il n’a pas pu se présenter en raison de circonstances indépendantes de sa volonté.)
Cocktail avec des représentants du’gouvernement et de l’industrie







À l’issue de la première journée d’activités, les délégués se sont retrouvés au Smoke & Mirrors pour une réception réunissant des dirigeants de l’industrie du Canada et des États-Unis, ainsi que des représentants clés du gouvernement.
Panel | Une nouvelle ère pour le commerce et la diplomatie des minéraux



Face à l’intensification de la demande mondiale de minéraux critiques, le commerce et la diplomatie s’adaptent pour répondre aux enjeux de sécurité des ressources et à la montée des tensions géopolitiques, y compris les effets de l’héritage des tarifs douaniers de l’ère Trump et de la montée du protectionnisme. Ce panel a fait le point sur la manière dont les pays, en particulier le Canada et les États-Unis, remanient leurs partenariats internationaux et leurs accords commerciaux afin de sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques, de contrer les rivaux stratégiques et de promouvoir la durabilité. Cette évolution fait des minéraux critiques non seulement un moteur économique, mais aussi une pièce maîtresse de la sécurité nationale. Modérée par Ruth Demeter-Hayes, directrice principale de la politique au Global Energy Institute de la Chambre de commerce des États-Unis, la discussion a réuni Abigail Hunter, directrice exécutive du Center for Critical Minerals Strategy de SAFE, et l’honorable Nazak Nikakhtar, associé chez Wiley Rein LLP.
Présentation | Entre deux collines : Les perspectives du Canada et des États-Unis à Ottawa et à Washington


Le lendemain des élections fédérales canadiennes, nous avons eu l’occasion d’entendre M. Christopher Sands, professeur associé et directeur du Hopkins Center for Canadian Studies, et ancien directeur du Canada Institute du Wilson Center. M. Sands a partagé ses réflexions sur l’avenir des relations canado-américaines et a présenté ses perspectives sur ce à quoi il faut s’attendre de la dynamique évolutive entre le premier ministre Carney et le président Trump.
Présentation | CSIS | L’exploitation minière pour la défense


Christopher Hernandez-Roy, directeur adjoint et chercheur principal du programme des Amériques au CSIS, a présenté les principales conclusions du rapport récemment republié intitulé Mining for Defense : Unlocking the Potential for U.S.–Canada Collaboration on Critical Minerals. Ce rapport souligne les risques pour la sécurité nationale que pose le quasi-monopole de la Chine sur des minéraux critiques essentiels à la fabrication de biens de consommation et de défense. En tant qu’allié de confiance et fournisseur actuel de plusieurs métaux clés, le Canada est bien placé pour servir d’alternative fiable, renforçant ainsi la sécurité économique et nationale de l’Amérique du Nord. Une coopération renforcée entre les États-Unis et le Canada dans ce secteur offre également une piste constructive pour surmonter les tensions qui persistent en matière de commerce et de sécurité. Lire le rapport complet.
Panel | De la mine à la mission : les minéraux critiques pour la défense



À la suite de la présentation du CSIS, Marcella Munro, responsable des affaires gouvernementales et réglementaires chez Teck Resources, a animé une table ronde réunissant Lorenzo Williams, directeur principal de la stratégie et des politiques à la National Defense Industrial Association, Zach Boykin, responsable du portefeuille des minéraux et matériaux critiques au Bureau du secrétaire adjoint à la défense pour la politique industrielle (OASD[IBP]), et Joshua Stinson, directeur du personnel pour l’économie internationale au Conseil de sécurité nationale, à la Maison-Blanche. Cette discussion a permis d’examiner comment le renforcement de la collaboration canado-américaine dans le domaine des minéraux critiques peut réduire la dépendance à l’égard des sources aux idéologies opposées, améliorer les capacités de défense du continent et renforcer les liens économiques et de sécurité dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales plus vastes.
Panel | Mettre à l’échelle la circularité minérale pour assurer la résilience nord-américaine



Notre dernier panel a exploré comment la circularité minérale peut venir appuyer — et non concurrencer — l’exploitation minière traditionnelle pour renforcer la résilience économique et environnementale de l’Amérique du Nord. Animé par Alex Tanner, directeur de la durabilité et des affaires gouvernementales chez Cyclic Materials, le débat a réuni Tina Jeffress, chef de groupe Énergie et durabilité chez Panasonic, Emma Bishop, vice-présidente, Venn Strategies et Battery Materials & Technology Coalition (BMTC), Kristen Hildreth, vice-présidente des relations gouvernementales et de la politique publique chez ReMA, et Helena Khazdozian, gestionnaire principale de la technologie au Bureau de la fabrication avancée et des matériaux du département de l’Énergie des États-Unis.
Réunion de clôture et bilan | Ambassade du Canada



Notre mission s’est conclue par une séance de débreffage à l’ambassade du Canada à Washington, animée par John Barnwell, responsable des ressources naturelles. Au cours de cette réunion, nous avons identifié les principaux éléments à communiquer au gouvernement du Canada et aux ministères concernés.
Le Canada se trouve à la croisée des chemins dans sa course pour s’assurer un rôle de leader dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en minéraux critiques. Alors que la nouvelle administration américaine prend des mesures décisives pour renforcer ses partenariats stratégiques, le Canada est considéré comme un allié clé, mais cette reconnaissance à elle seule ne suffit pas. Nous devons agir maintenant pour aligner nos politiques, rationaliser les processus réglementaires et renforcer nos capacités. Sinon, nous risquons d’être laissés pour compte ou d’être mis à l’écart lorsque d’autres pays prendront le relais pour combler le fossé. Le moment opportun pour agir n’est pas éternel.
La mission 2025 témoigne de ce qui peut être fait lorsque les nations travaillent à la réalisation d’objectifs communs. Elle nous rappelle clairement que la collaboration internationale n’est pas seulement possible, mais qu’elle est indispensable. Ensemble, nous pouvons relever les défis d’aujourd’hui, exploiter les atouts que recèlent nos ressources naturelles et façonner un avenir axé sur la sécurité, l’innovation et la croissance économique communes.
Nous remercions tout particulièrement nos commanditaires : Vale Métaux de base, ainsi que l’USCIB, l’Université Johns Hopkins et l’Ambassade du Canada à Washington, D.C., pour leur soutien et leur collaboration inestimables.

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Une soirée à Montréal pour célébrer les visionnaires canadiens
Jeudi 8 mai | Une soirée de célébration inoubliable pour deux chefs d'entreprise exceptionnels qui ont contribué au bien-être de Montréal et du Canada dans son ensemble.

Le jeudi 8 mai, nous avons organisé un dîner à Montréal pour rendre hommage à deux éminents leaders du monde des affaires canadien, Guy Cormier et Sophie Brochu. La soirée s’est déroulée sous le signe de la réflexion, d’un divertissement exceptionnel et d’invités respectés venus de tout le pays. Nous avons eu l’honneur d’être rejoints par plusieurs partenaires communautaires liés aux lauréats, qui ont témoigné des solides réseaux qui ont soutenu leur leadership.

Guy Cormier, Prix du chef d’entreprise canadien de l’année
Guy Cormier est président et chef de la direction du Mouvement Desjardins depuis 2016. Défenseur du modèle coopératif, de la prospérité partagée, de la jeunesse et d’une économie plus verte et inclusive, Guy Cormier prend des décisions fondées sur le bien commun.
Sophie Brochu, Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations d’un chef d’entreprise canadien
Sophie Brochu a été présidente-directrice générale d’Hydro-Québec de 2020 à avril 2023. Elle est la première femme à occuper ce poste de façon permanente dans l’histoire de l’entreprise.Très active sur le plan social, elle s’est impliquée auprès de Centraide du Grand Montréal et est cofondatrice de la ruelle de l’avenir, un organisme qui lutte contre le décrochage scolaire dans les quartiers Centre-Sud et Hochelaga de Montréal.

Nous avons eu l’honneur d’avoir Déborah Cherenfant comme maître de cérémonie pour la soirée, guidant sans effort les participants à travers les présentations de prix, les vidéos d’hommage et un magnifique repas de trois plats. Le divertissement de la soirée a été assuré de façon unique par un trio d’étudiants en jazz du programme d’études de jazz de l’Université de Montréal. Le niveau d’implication des membres de la communauté d’affaires, sociale et éducative de Montréal est certainement l’un des points forts de la soirée.
Nous tenons à remercier tout particulièrement l’hôtel St. James et tous les sponsors de l’événement.

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Comment les tarifs douaniers pourraient remodeler l’économie et l’avenir commercial du Canada
L’animatrice Marwa Abdou s’entretient avec Chad P. Bown, ancien économiste en chef au Département d’État américain et agrégé supérieur de recherches à la Peterson Institute for International Economics, pour décortiquer la nouvelle vague de tarifs douaniers américains et ce qu’ils signifient pour l’économie canadienne.

Le nouvel épisode du balado du Laboratoire de données sur les entreprises, L’économie du Canada expliquée, met en évidence un risque majeur qui pèse sur les entreprises canadiennes. L’animatrice Marwa Abdou s’entretient avec Chad P. Bown, ancien économiste en chef au Département d’État américain et agrégé supérieur de recherches à la Peterson Institute for International Economics, pour décortiquer la nouvelle vague de tarifs douaniers américains et ce qu’ils signifient pour l’économie canadienne.
Si vous pensez que les tarifs douaniers sont simplement du tapage politique, détrompez-vous. M. Bown explique que les tarifs douaniers proposés pourraient porter un coup dur aux industries qui s’appuient sur des chaînes d’approvisionnement transfrontalières. « L’impact potentiel de certains des tarifs douaniers pourrait être dévastateur », déclare-t-il. Dans des secteurs comme la construction automobile, les pièces traversent plusieurs fois la frontière entre les États-Unis et le Canada. Un tarif douanier de 25 % appliqué à chaque passage serait catastrophique.
Principaux points à retenir :
- Les tarifs douaniers pourraient doubler ou tripler les coûts de la chaîne d’approvisionnement
- Les petits fournisseurs sont les plus exposés au risque de rupture
- Les représailles pourraient occasionner plus de mal que de bien
M. Bown établit une comparaison directe avec les débuts de la pandémie, lorsque la pénurie d’une seule ressource, les semi-conducteurs, a entraîné la fermeture d’usines automobiles entières. Les tarifs douaniers pourraient provoquer des perturbations similaires, mais à une plus grande échelle.
Pour les décideurs politiques, il s’agit d’une situation où tout le monde est perdant. M. Bown rappelle que si les représailles peuvent sembler justifiées, « les tarifs douaniers sont aussi un acte autodestructeur ».
« Si les États-Unis sont sérieux et qu’ils n’offrent pas de façons de les éviter, les pays devront alors évaluer eux-mêmes si les représailles en valent vraiment la peine. »
Les difficultés du Canada à diversifier ses échanges commerciaux
De nombreux experts affirment que le Canada doit diversifier ses partenaires commerciaux. Mais M. Bown est clair : ce n’est pas si simple.
« Il est vraiment très difficile pour le Canada de se diversifier pour un certain nombre de raisons économiques fondamentales.
La géographie joue un rôle considérable. Les États-Unis constituent un marché gigantesque et à proximité, de sorte qu’il est naturellement plus facile et moins coûteux pour les entreprises canadiennes de commercer avec nos voisins du sud plutôt qu’avec des pays au-delà des océans. La mise en place d’une nouvelle infrastructure commerciale prendrait des années et nécessiterait des investissements massifs.
La technologie a changé les règles du jeu
M. Bown nous rappelle également que même si le secteur manufacturier revient en Amérique du Nord, les emplois ne suivront peut-être pas.
« Même si vous instaurez des barrières commerciales, les entreprises vont trouver le moyen de produire avec un coût aussi bas que possible. Et souvent, ce sont les travailleurs qui paieront le prix. Au profit de la technologie. »
- Les tarifs douaniers ne nuisent pas seulement aux entreprises. Ils augmentent les coûts pour tous les consommateurs. La Carte du commerce Canada-États-Unis du LDE estime que les nouveaux tarifs douaniers pourraient coûter à la famille américaine moyenne 1 300 USD par an et à la famille canadienne moyenne 1900 USD.
- Le Canada doit se préparer à des changements commerciaux de longue durée, car les solutions à court terme ne protégeront pas l’économie de la tempête.
Conseils pour les décideurs politiques et les entreprises
Les conseils de M. Bown pour le Canada sont clairs.
Tout d’abord, il faut comprendre que les messages en provenance de Washington ne font pas tous partie d’une stratégie cohérente. Même les initiés ont du mal à comprendre les signaux commerciaux contradictoires.
« Ce n’est pas comme si Washington s’était doté d’un plan directeur bien structuré. Si les Canadiens se demandent ce qui se passe, ils ne sont pas les seuls. »
Deuxièmement, il convient d’éviter les représailles irréfléchies. Elles risqueraient de faire plus de dégâts chez nous sans pour autant améliorer la situation à l’étranger.
Enfin, il faut privilégier les solutions à long terme. Renforcer nos relations commerciales au-delà des États-Unis exigera du temps, des investissements et un leadership fort.
M. Bown conclut sur une note d’espoir, en nous rappelant que les démocraties peuvent corriger leur trajectoire au fil du temps. La coopération reste la voie de l’avenir.
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Pourquoi le Canada n’a pas les moyens de négliger les entrepreneuses
Dans le nouvel épisode du balado du Laboratoire de données sur les entreprises, L’économie canadienne expliquée, l’animatrice Marwa Abdou s’entretient avec Isabelle Hudon, présidente et cheffe de la direction de la Banque de développement du Canada (BDC), au sujet de l’un des plus grands écarts de l’économie canadienne : les entrepreneuses.

Malgré un engagement fédéral de 2 milliards de dollars pris en 2018 pour doubler le nombre d’entreprises appartenant à des femmes d’ici 2025, leur nombre n’a pratiquement pas bougé. À ce jour, les femmes ne possèdent que 18 % des entreprises au Canada.
Mme Hudon ne mâche pas ses mots sur les causes profondes du problème. « L’accès au capital est probablement l’une des trois principales raisons pour lesquelles les femmes sont moins nombreuses que les hommes à choisir l’entrepreneuriat comme carrière », explique-t-elle.
Cette problématique représente bien plus qu’un échec sur le plan social : c’est aussi un échec sur le plan économique.
Selon le Laboratoire de données sur les entreprises, qui s’appuie sur les estimations de l’ISDE, si le Canada avait comblé le fossé entre les genres en matière de propriété d’entreprise, l’économie aurait pu croître jusqu’à 6 %. Ce manque à gagner se traduit par une perte de PIB d’environ 150 à 180 milliards de dollars.
Au milieu de l’épisode, Mme Hudon explique comment la plateforme Excelles de la BDC, dont le budget s’élève à 500 millions de dollars, s’attaque de front à ce problème. La plateforme comprend un financement pour les entreprises dirigées par des femmes, un laboratoire d’innovation financé à hauteur de 100 millions de dollars et des efforts visant à accroître la représentation des femmes dans l’écosystème du capital-risque.
Principaux enseignements :
- Les femmes demandent moins de capitaux que les hommes et en reçoivent encore moins.
- Les entreprises appartenant à des femmes sont concentrées dans le commerce de détail, les soins de santé et d’autres secteurs à croissance limitée.
- Moins de 10 % des entreprises dans les secteurs à forte croissance comme la technologie, la construction et l’exploitation minière appartiennent à des femmes.
- La BDC a lancé la plateforme Excelles pour les femmes d’une valeur de 500 millions de dollars.
BDC ne se contente pas d’investir de l’argent, elle investit en faveur de changements structurels. La banque fait pression pour qu’un plus grand nombre de femmes fassent partie des comités d’investissement afin de garantir que les décisions de financement soient inclusives et représentatives.
« À la BDC, nous prêtons de l’argent, nous fournissons des services de conseil, c’est-à-dire un soutien non financier, et nous investissons dans le capital-risque. Nous avons une stratégie spécifique pour convaincre les femmes de démarrer une entreprise, d’en faire plus, de s’épanouir et de rester en affaires » explique Mme Hudon dans le balado.
Légende 1 : Le Canada compte environ 710 000 entrepreneuses « manquantes ». Combler ce fossé pourrait redéfinir notre économie.
Légende 2 : Investir dans les femmes n’est pas seulement la bonne chose à faire. C’est une stratégie de croissance avisée.
Mme Hudon est claire dans son message : les femmes doivent se montrer plus revendicatrices et s’affirmer dans leur expertise. « Ayez une grande confiance en vous, fondée sur vos connaissances, et non sur ce que vous ignorez. Et osez demander plus. »
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