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QUESTIONS ET RÉPONSES : Les soins virtuels financés par l’employeur sont une bonne chose, même pour ceux qui n’en bénéficient pas

QUESTIONS ET RÉPONSES : Les soins virtuels financés par l’employeur sont une bonne chose, même pour ceux qui n’en bénéficient pas

Liam MacDonald, directeur de la politique et des relations gouvernementales, répond aux questions sur les soins virtuels financés par l’employeur et explique pourquoi il s’agit d’une bonne chose pour tous les Canadiens.

Liam MacDonald, directeur de la politique et des relations gouvernementales, répond aux questions sur les soins virtuels financés par l’employeur et explique pourquoi il s’agit d’une bonne chose pour tous les Canadiens.

Que sont les soins virtuels financés par l’employeur?

Les soins virtuels financés par l’employeur sont une innovation qui améliore l’accès aux soins de santé pour des millions de Canadiens partout au pays en leur donnant un accès virtuel à des professionnels de la santé. Il s’agit de services entièrement gratuits fournis dans le cadre des avantages sociaux, tous les coûts étant assumés par l’employeur, dont bénéficient actuellement 10 millions de Canadiens dans tout le pays.

Quel rôle jouent les soins virtuels financés par l’employeur dans le panorama des soins de santé au Canada?

Malheureusement, comme le savent tous les Canadiens qui ont récemment eu besoin d’un traitement médical, les périodes d’attente dans les salles d’urgence engorgées sont montées en flèche, atteignant une moyenne cauchemardesque de 22 heures en Ontario en décembre dernier, alors que plus de 6 millions de Canadiens n’ont pas de médecin de famille.

Dans ce contexte, les soins virtuels financés par l’employeur améliorent l’accès aux soins de santé pour des millions d’entre nous, ce qui permet aux gouvernements d’économiser de l’argent et de réduire la pression sur notre infrastructure de soins de santé. Par conséquent, voir Ottawa tenter de démolir ce système suscite la plus vive incompréhension.

Pourquoi le gouvernement cherche-t-il à limiter l’accès aux soins virtuels financés par l’employeur?

Dans un récent article du Globe and Mail, Santé Canada a dépeint les Canadiens bénéficiant de soins virtuels financés par leur employeur comme des profiteurs cherchant à bénéficier d’un accès préférentiel. Le gouvernement a clairement indiqué qu’il considérait ces services comme une violation de l’esprit de la loi canadienne sur la santé, qui garantit le libre accès aux services médicalement nécessaires. Cependant, les services payants et les services financés par l’employeur ont régulièrement été amalgamés dans le discours. Nous convenons qu’il est difficile de défendre la pratique, virtuelle ou non, consistant à faire payer les patients de leur poche pour des soins, mais presque personne ne le fait. Toutefois, l’existence et la croissance de ces services sont davantage un indice de la qualité de notre système public qu’autre chose. Si, après tout, les Canadiens n’avaient pas à attendre des délais déraisonnables dans les cliniques publiques ou les urgences pour un traitement de base, ou si le système public fournissait des soins virtuels selon des conditions tout aussi compétitives, les Canadiens n’auraient pas besoin, et ils ne devraient pas avoir besoin, de payer pour les soins.

Pourquoi le gouvernement devrait-il revoir sa position?

Dans le cas des soins virtuels payés par les employeurs, il est difficile de voir comment les principes de la loi canadienne sur la santé sont violés. Ces services n’imposent aucun coût aux patients qui en bénéficient. Ils sont totalement gratuits. Par ailleurs, les 10 millions de Canadiens qui ont accès à ces services ne forment pas le groupe élitiste de personnes qui coupent les files d’attente, comme on les a dépeints : ce sont des Canadiens ordinaires, qui travaillent dans tous les secteurs de l’économie, depuis les employés de base jusqu’aux cadres.

Enfin, lorsque ces services sont utilisés, ils profitent également à ceux qui n’y ont pas directement accès. Ils évitent aux personnes souffrant d’affections courantes d’avoir à se rendre dans des urgences ou des cliniques surchargées, ce qui réduit les temps d’attente pour tous les autres. Ils permettent également aux gouvernements d’économiser de l’argent, soit environ 52 dollars par visite selon une étude. Ces économies peuvent ensuite être réinvesties dans le système public afin d’améliorer la prestation des soins.

Autrement dit, l’existence de services de soins virtuels financés par l’employeur ne fait pas de perdants. Ces services élargissent l’accès aux soins pour les employés qui y ont accès et profitent aux employeurs qui ont tout intérêt à soutenir la santé et le bien-être de leurs employés. Ils profitent également aux autres en allégeant la pression exercée sur les infrastructures publiques de soins de santé. Ils profitent même aux gouvernements en leur permettant d’économiser de l’argent.


Pour tous les détails, nous vous invitons à lire l’article de Liam dans le Globe and Mail, Employer-funded virtual care is a good thing – even for those who don’t have it.

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QUESTIONS ET RÉPONSES : La solution à notre paralysie de la productivité passe par des mesures d’incitation, l’innovation et la propriété intellectuelle

QUESTIONS ET RÉPONSES : La solution à notre paralysie de la productivité passe par des mesures d’incitation, l’innovation et la propriété intellectuelle

Un entretien avec Alex Greco, directeur principal, Fabrication et chaînes de valeur, sur le thème de la productivité, de l’innovation et du secteur manufacturier canadien.

Un entretien avec Alex Greco, directeur principal, Fabrication et chaînes de valeur, sur le thème de la productivité, de l’innovation et du secteur manufacturier canadien.

Pourquoi la productivité est-elle importante pour les Canadiens?

La productivité est étroitement liée à la prospérité et au niveau de vie à long terme d’un pays. Lorsque la productivité augmente, les salaires grimpent et les prix baissent. La productivité entraîne également une augmentation des recettes fiscales lorsque les entreprises sont prospères, ce qui permet de financer les services publics sur lesquels les Canadiens comptent.

Quelles sont les causes de la faible productivité du Canada?

De nombreux facteurs contribuent à la baisse de la productivité canadienne. On peut citer le manque de concurrence, la réglementation complexe, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et la faiblesse de l’environnement d’investissement à l’échelle nationale. Pour en savoir plus sur ces facteurs, consultez notre bulletin Enjeux politiques sur la productivité.

Comment résoudre notre problème de productivité?

Tout comme de nombreux facteurs ont causé le problème, de nombreux facteurs doivent être réunis pour le résoudre. Cependant, le gouvernement peut commencer par le secteur manufacturier canadien. Représentant plus de 10 % du PIB total du Canada et plus de 68 % de tous les biens physiques vendus à l’étranger, l’industrie manufacturière est une puissance économique, mais elle se contracte depuis quelque temps. Ce déclin s’explique en partie par le fait que l’investissement des entreprises par travailleur n’a pas augmenté depuis dix ans, ce qui reflète la faiblesse générale de l’environnement d’investissement au Canada. Encourager l’innovation dans le secteur en mettant en place un régime de boîte à brevets aiderait non seulement le Canada à être compétitif dans l’économie des idées, mais viendrait également soutenir la croissance économique, créer davantage de possibilités d’emploi et apporter une plus grande valeur ajoutée aux clients.

Comment accroître l’innovation dans le secteur manufacturier permettra-t-il d’améliorer la productivité du Canada?

Les droits de propriété intellectuelle (PI) sont une mesure de l’innovation, qui est liée à la productivité puisque l’innovation est l’amélioration significative d’un produit, d’un système ou d’un processus. De plus, l’amélioration de la productivité passe par la production de meilleurs produits, de meilleure qualité, et non seulement par la production d’un plus grand nombre de produits.

Le régime de la boîte à brevets est une nouvelle approche de l’impôt sur les sociétés utilisée par certains gouvernements pour encourager les fabricants à investir dans la propriété intellectuelle et à la conserver davantage. Une boîte à brevets à la sauce canadienne pourrait offrir un taux d’imposition plus faible sur les revenus tirés de certains types de propriété intellectuelle, ce qui non seulement récompenserait l’innovation, mais encouragerait les fabricants canadiens à générer des revenus secondaires sous la forme de nouveaux droits de brevet et d’accords de licence.

Avec un régime de boîte à brevets en place, les entreprises de toutes tailles auraient davantage de raisons de mener des activités de recherche et de développement, d’adopter de nouvelles technologies, d’enregistrer des droits de propriété intellectuelle et de commercialiser des produits.


Pour en savoir plus sur le régime de la boîte à brevets et sur la manière dont il peut être utilisé pour stimuler l’innovation dans le secteur manufacturier, lisez notre nouvelle lettre d’opinion publiée dans le Globe and Mail et intitulée « What a ‘patent box’ is and why it can help solve Canada’s productivity problem ».

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Enjeux politiques : Voici quelques raisons de s’inquiéter de l’avenir l’ACEUM

Enjeux politiques : Voici quelques raisons de s’inquiéter de l’avenir l’ACEUM

Partout au Canada, les entreprises comptent sur l’environnement commercial stable et prévisible qui résulte de l’ACEUM.

Le Canada, les États-Unis et le Mexique forment l’une des plus grandes alliances commerciales au monde, représentant ensemble près d’un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial. Ce partenariat économique essentiel entre les trois économies nord-américaines est porté et rendu possible par l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), un accord de libre-échange qui est entré en vigueur en mars 2020, remplaçant l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). 

Partout au Canada, les entreprises comptent sur l’environnement commercial stable et prévisible qui résulte de l’ACEUM. Cet accord a contribué à rendre le Canada plus attrayant pour les investisseurs, tout en offrant aux entreprises canadiennes davantage de possibilités d’investir aux États-Unis et au Mexique. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, le commerce nord-américain a augmenté de 47 % et 4 millions d’emplois supplémentaires ont été créés en lien à ces échanges commerciaux. 


Pourquoi les Canadiens devraient-ils se soucier de l’ACEUM?


Le Canada vend beaucoup de produits et de services aux États-Unis et en achète également beaucoup en retour. Chaque jour, des échanges commerciaux d’une valeur de 3,6 milliards de dollars traversent la frontière canado-américaine! Les relations commerciales entre le Canada et le Mexique sont également essentielles pour notre économie. Le Mexique est en effet notre troisième partenaire commercial en termes de biens, à l’échelle d’un seul pays. 

Grâce à l’élimination de la quasi-totalité des tarifs douaniers et au maintien de la plupart des échanges nord-américains en franchise de droits, l’ACEUM permet aux entreprises canadiennes d’acheminer plus facilement et à moindre coût leurs produits vers leurs clients aux États-Unis et au Mexique, et aux Canadiens d’acheter leurs produits préférés dans les magasins.

Notre économie bénéficie grandement de l’ACEUM et des échanges commerciaux qu’elle suscite, et lorsque notre économie prospère, le niveau de vie de chacun s’améliore.


Pourquoi l’ACEUM fait-il les manchettes depuis quelque temps?


Le 1er juillet 2026, le Canada, les États-Unis et le Mexique décideront s’ils prolongent l’ACEUM pour un nouveau cycle de 16 ans. Advenant le cas où ils décideraient de ne pas reconduire l’accord, un examen annuel sera mené jusqu’à ce que l’accord prenne fin en 2036.

L’élection présidentielle américaine de 2024 se tiendra avant la prochaine évaluation. Fait inquiétant, il existe un soutien bipartisan croissant aux États-Unis pour des politiques protectionnistes de type « Buy American », ce qui va à l’encontre de l’objectif de coopération économique nord-américaine prôné par l’ACEUM. Que le prochain président soit démocrate ou républicain, le risque existe que les États-Unis cherchent à apporter des modifications à l’ACEUM qui soient préjudiciables aux intérêts du Canada et de ses entreprises. 

S’attaquer dès maintenant aux principaux irritants contribuera à un examen harmonieux


L’examen de l’ACEUM doit être considéré comme une occasion de réaffirmer l’importance cruciale de la coopération économique nord-américaine, plutôt que comme une occasion de modifier radicalement les termes de l’accord. 

Pour que l’examen se déroule sans heurts, le Canada devrait prendre dès maintenant des mesures pour remédier aux irritants économiques qui sont des sujets de préoccupation communs aux entreprises américaines et canadiennes. 

  • La taxe sur les services numériques (TSN) : La nouvelle TSN canadienne est une source de désaccord avec les États-Unis. De nombreux dirigeants politiques américains, dont le président Biden, ont mis en garde contre les effets inéquitables de cette taxe sur les entreprises américaines et la possibilité qu’elle entraîne des représailles commerciales. Lorsque la France a mis en œuvre sa TSN, les États-Unis ont annoncé qu’ils imposeraient des tarifs douaniers de 25 % sur des produits non liés aux services numériques, allant du champagne au fromage en passant par les sacs à main et les parfums, et ce, à partir de janvier 2021. De nombreuses entreprises canadiennes de différents secteurs s’inquiètent des conséquences potentielles des mesures de représailles sur leurs chaînes d’approvisionnement ainsi que sur l’accessibilité financière et la disponibilité de leurs produits.  
  • La loi sur l’intelligence artificielle et les données (LIAD) : Les entreprises canadiennes craignent que le manque apparent de compatibilité de la LIAD avec les réglementations d’autres pays en matière d’IA n’ait des répercussions négatives sur les entreprises qui ont des activités ou cherchent à avoir des activités au Canada. Les entreprises ont affirmé que la LIAD est considérée par leurs partenaires américains comme étant inutilement lourde et punitive, et qu’elle dissuaderait sans doute les investissements dans notre économie. 
  • Des conflits de travail fréquents : Les perturbations récurrentes de la chaîne d’approvisionnement nuisent à l’économie canadienne, mettent à rude épreuve nos relations commerciales et sapent notre crédibilité en tant que partenaire commercial fiable. Le gouvernement doit prévoir de nouveaux outils de résolution des conflits, y compris le pouvoir pour le cabinet fédéral d’imposer l’arbitrage obligatoire pour la résolution des différends en matière de travail.
  • Les dépenses de défense : L’annonce récente du premier ministre Trudeau selon laquelle le Canada espère respecter l’engagement de l’OTAN en matière de dépenses de défense (2 % du PIB) d’ici 2032 était décevante et manquait de précision sur sa mise en œuvre. Pour répondre efficacement aux menaces émergentes et évolutives dans l’environnement de sécurité mondial et pour rétablir la réputation du Canada en tant que partenaire fiable en matière de sécurité, il faudra un plan crédible visant sérieusement à consolider et à moderniser notre base industrielle de défense. Les atouts du Canada dans les domaines de l’aérospatiale, des minéraux critiques, de la cybersécurité et de l’IA peuvent être mis à profit pour renforcer notre propre sécurité et contribuer à combler les lacunes dans les architectures de sécurité de nos alliés de l’OTAN. 

Ces quatre irritants sont des éléments sur lesquels le gouvernement canadien peut avoir une influence directe et pour lesquels il devrait prendre des mesures urgentes. Pour connaître la liste complète des irritants, lisez notre mémoire dans le cadre de l’étude du Comité du commerce international sur l’examen en cours de l’ACEUM. 


Le plan d’engagement Canada-États-Unis de la Chambre de commerce


Le Canada ne peut pas se permettre d’attendre 2026 ou même l’année prochaine pour commencer à préparer le terrain en vue de l’examen de l’ACEUM. Nous avons besoin dès maintenant d’une campagne de sensibilisation coordonnée qui rappelle aux Américains pourquoi une relation saine avec le Canada est importante pour eux, pour leurs entreprises et pour l’économie de leur pays. 

C’est pourquoi, au début de cette année, la Chambre de commerce du Canada a lancé un nouveau plan d’engagement Canada-États-Unis visant à offrir aux entreprises canadiennes des occasions de renforcer leurs liens avec leurs homologues et les décideurs américains. Avec ce plan, la Chambre de commerce dirigera quatre missions commerciales aux États-Unis en 2024, axées sur des domaines clés de l’économie canadienne où il existe d’importantes possibilités de croissance et de synergie avec l’économie américaine : les sciences de la vie, le commerce Canada-États-Unis, l’intelligence artificielle et les minéraux critiques. Deux missions ont déjà été menées et deux autres auront lieu cet automne.

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Adapter son approche sociale : Répondre aux besoins de la communauté pour créer un impact significatif

Adapter son approche sociale : Répondre aux besoins de la communauté pour créer un impact significatif

Ce blog a été fourni par nos partenaires de Greenwin. Jenn Green, directrice du logement abordable, Greenwin Dans le paysage...

Ce blog a été fourni par nos partenaires de Greenwin.

Jenn Green, directrice du logement abordable, Greenwin

Dans le paysage dynamique de la gestion et du développement immobilier, la clé d’un succès durable réside dans la construction de communautés fortes et résistantes. Chez Greenwin, nous comprenons que notre rôle va au-delà des briques et du mortier. Nous nous engageons à favoriser des environnements où chaque résident ressent un sentiment d’appartenance, de sécurité et d’opportunité. Nos initiatives – qui vont du soutien éducatif à la programmation après l’école – sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques des communautés que nous servons. Une approche sociale adaptée, en phase avec les besoins uniques de chaque communauté, peut créer un changement significatif et durable.

Comprendre les besoins spécifiques de la communauté

Chaque communauté a une culture, des défis et des aspirations qui lui sont propres. Par conséquent, une approche unique de l’engagement communautaire peut s’avérer inefficace. Il est essentiel d’investir du temps et des ressources pour comprendre les besoins spécifiques de la communauté. Cela implique une écoute active, la réalisation d’enquêtes et un dialogue ouvert avec les résidents. Ce faisant, les organisations peuvent identifier les domaines clés où le soutien est le plus nécessaire et concevoir des initiatives qui répondent directement à ces problèmes.

Par exemple, dans les communautés où les jeunes sont confrontés à des obstacles importants en matière d’éducation et d’emploi, Greenwin a mis en œuvre des programmes axés sur le mentorat et l’orientation professionnelle, tels que notre salon de l’emploi annuel Make Your Future et notre événement d’information sur les carrières. En fournissant des ressources et des opportunités adaptées à ces jeunes, ces programmes contribuent à briser les cycles de pauvreté et à inspirer la réussite future.

Tirer parti des partenariats pour un plus grand impact

La collaboration avec d’autres organisations, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la communauté, peut amplifier l’impact des initiatives sociales. Les partenariats peuvent rassembler des compétences, des ressources et des réseaux divers, ce qui permet de trouver des solutions plus complètes et plus efficaces aux problèmes de la communauté.

Par exemple, dans la communauté Jane and Finch, où les armes à feu, la violence des gangs et l’agitation sociale ont atteint leur paroxysme lorsque le Toronto Star l’a qualifié de “quartier aux prises avec une histoire sanglante de plusieurs décennies”, nous avons créé un groupe de travail avec la 31e division de la police de Toronto, en collaboration avec des entreprises locales, des mentors dévoués, des fonctionnaires, des propriétaires et les services de police de Toronto, afin de résoudre les problèmes dans le corridor de Black Creek et de construire un meilleur avenir pour nos résidents. Nous avons engagé le journaliste canadien, auteur, mentor et triple champion de boxe Golden Glove, Spider Jones, pour créer le Spider’s Web Youth Empowerment Centre dans notre immeuble, The Oaks. Depuis, The Oaks est devenu un symbole d’espoir et de prospérité pour plus de 4 000 résidents et, par extension, pour l’ensemble de la communauté de Black Creek.

Créer des espaces d’inclusion et de célébration

Les communautés prospèrent lorsqu’il existe un sentiment d’appartenance et de fierté parmi les résidents. La création d’espaces inclusifs où la diversité est célébrée peut renforcer les liens communautaires et favoriser un environnement positif.

D’après notre propre expérience, l’organisation de célébrations communautaires, qu’il s’agisse d’un événement organisé par les résidents ou d’une foire communautaire plus large telle que notre événement annuel Tastes and Sounds of Jane & Finch, s’est avérée être un moyen efficace de rassembler les gens et de célébrer la riche diversité de nos communautés. Lors des Tastes and Sounds of Jane & Finch, nous présentons la culture, la nourriture, la musique et l’art locaux comme un outil puissant pour renforcer l’esprit communautaire et mettre en évidence l’identité unique de la communauté Jane & Finch. Ces événements ne créent pas seulement un sentiment de fierté et d’appartenance, mais permettent également de sensibiliser et de soutenir les initiatives communautaires en cours.

Chez Greenwin, nous pensons qu’une approche sociale adaptée n’est pas seulement bénéfique, mais nécessaire pour créer un changement significatif et durable. En comprenant et en répondant aux besoins uniques de chaque communauté, en instaurant la confiance par un engagement sincère, en responsabilisant les dirigeants locaux, en tirant parti des partenariats et en favorisant les espaces inclusifs, nous pouvons faire une réelle différence. Notre engagement à l’égard de ces principes guide nos efforts alors que nous continuons à soutenir et à améliorer les communautés que nous servons.

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Olivia Nuamah, responsable IED chez PwC, parle du nouveau programme ” DEI in Action ” de l’Université de York.

Olivia Nuamah, responsable IED chez PwC, parle du nouveau programme ” DEI in Action ” de l’Université de York.

Ce blog a été fourni par nos partenaires de la York University School of Continuing Education. Olivia Nuamah est responsable...

Ce blog a été fourni par nos partenaires de la York University School of Continuing Education.

Olivia Nuamah est responsable nationale de l’inclusion, de la diversité et de l’appartenance chez PwC. Elle est une dirigeante accomplie dans les secteurs gouvernemental et à but non lucratif qui promeut la justice sociale et économique. Elle a dirigé et mis en œuvre des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté avant d’entreprendre un doctorat en informatique.

Récemment, Olivia a apporté son expertise en tant que membre du conseil consultatif du programme pour le nouveau certificat de la School of Continuing Studies en matière de diversité, d’équité et d’inclusion dans l’action.

Olivia a pris le temps de nous parler de son parcours professionnel et des raisons pour lesquelles elle est enthousiasmée par ce nouveau programme.

Pouvez-vous nous dire comment vous avez commencé à travailler au sein de l’IED ?

Je suis née et j’ai grandi dans le centre-ville de Toronto. J’ai étudié à l’Université de Toronto et, après avoir obtenu mon diplôme, je suis allée à London. Je me suis retrouvée dans un quartier de London où un jeune homme noir avait été assassiné alors qu’il attendait un bus et où la communauté était en colère à cause de la façon dont l’enquête avait été menée.

Cela a déclenché un mouvement de protestation contre l’incapacité de la police à protéger les communautés noires, et je suis devenue l’une des coordinatrices de ce mouvement. Au fil du temps, nous avons élaboré une plateforme pour la réforme de la police et du droit.

Lorsque le mouvement prend de l’ampleur, le gouvernement travailliste arrive au pouvoir et accepte d’ouvrir une enquête judiciaire officielle sur la manière dont la police a traité le meurtre et sur la manière dont les communautés noires de couleur sont traitées par la police. Je deviens alors le secrétariat de ce travail. C’est ainsi que je suis devenu un fonctionnaire chargé du travail de l’IED. Après avoir travaillé avec la police pendant environ six ans, je suis passé à d’autres domaines politiques, travaillant principalement avec le gouvernement travailliste.

Quels avantages une organisation retire-t-elle de la mise en œuvre d’initiatives d’IED ?

Ainsi, pour certaines de nos entreprises les plus vénérées, qu’il s’agisse de TD, de Google ou d’IBM, l’une des choses qu’elles font bien est la culture. La construction d’une culture soutient une organisation parce que les gens ne font pas de rotation, ils se sentent traités à la fois équitablement et correctement, et ils ont l’impression de pouvoir évoluer dans l’organisation. Tout cela découle de la manière dont vous traitez les gens pour qu’ils puissent être authentiquement eux-mêmes, de sorte que lorsqu’ils viennent travailler pour vous, il n’y a pas seulement le produit réel du travail, mais aussi le désir de sentir qu’ils contribuent à quelque chose de significatif.

Je pars de cette notion très égoïste : voyons d’abord en quoi ces concepts sont bénéfiques pour vous en tant qu’individu. Si nous pouvons parler de la manière dont vous en bénéficiez en tant qu’individu, vous serez plus enclin à refléter les comportements dont vous bénéficiez pour que d’autres personnes autour de vous en profitent. Et si c’est le cas, l’organisation en bénéficiera, car vous viendrez plus souvent au travail. Vous êtes plus enclin à innover parce que vous ressentez ce sentiment de sécurité.

Qu’apprendront les élèves dans ce programme ?

En fin de compte, ils apprendront à identifier les thèmes qui profitent à tous dans le contexte de l’IED sur leur lieu de travail, puis à faire avancer la question sur la base de cette identification des avantages mutuels. Ils apprendront donc à travailler en partenariat, à créer des collaborations, à identifier des domaines prioritaires ou des lacunes dans leur organisation, à organiser les gens sur la manière de combler ces lacunes, et à passer à l’élaboration d’une stratégie ou d’une politique. Ils apprendront également les dynamiques qui affectent les gens au quotidien, qui les empêchent de contribuer et de participer, et comment négocier autour de certaines de ces dynamiques.

Quelles sont les compétences interpersonnelles essentielles pour une personne travaillant dans le secteur de la Diversité et de l`Inclusion sociale ?

Je pense qu’il s’agit d’un sens de l’empathie. Ils apprendront certainement cela. Mais aussi des choses qui permettent de voir le statut plus clairement, de sorte que vous pouvez aborder la façon dont les gens se sentent égaux dans une conversation.

Il faut aussi aider les gens à se sentir plus sûrs d’eux et les rassurer sur le fait qu’ils peuvent faire confiance à un espace pour s’ouvrir à leurs propres expériences. L’état d’esprit de croissance en est un autre. Il s’agit d’être plus à même de ressentir les signaux provenant de cultures différentes et de régions qui vous sont moins familières et d’accroître votre capacité à voir plus clairement ce qui se passe autour de vous.

Quels sont les types de professionnels qui bénéficieront de ce programme ?

La raison pour laquelle le programme m’a enthousiasmée et la raison pour laquelle j’ai voulu y participer, c’est que je le considère comme idéal pour une personne en fin de carrière, uniquement parce qu’elle sait négocier. Ils comprennent l’environnement de leur lieu de travail. Ils comprennent les facteurs de pression et d’attraction. Ils ont peut-être plus d’ancienneté. Ils ont plus d’expérience dans leur carrière. Je pense donc qu’il s’agit moins d’un professionnel débutant, junior ou en début de carrière, que d’un professionnel de niveau intermédiaire ou supérieur.

L’IED peut s’appliquer à tous les espaces de travail, qu’il s’agisse de la santé, de la finance, du droit, de la banque, etc. C’est un concept agnostique : les organisations des secteurs public et privé peuvent toutes en bénéficier.

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Se préparer pour un avenir prêt pour le quantique : Les leaders d’affaires canadiens explorent les frontières quantiques lors d’une table ronde

Se préparer pour un avenir prêt pour le quantique : Les leaders d’affaires canadiens explorent les frontières quantiques lors d’une table ronde

Reconnaissant cet impératif, le 29 mai 2024, la Chambre de commerce du Canada, en collaboration avec Quantum Industry Canada (QIC) et le Secrétariat de la Stratégie quantique nationale du Canada, a initié et organisé une table ronde virtuelle marquante pour présenter les technologies quantiques aux leaders d'affaires visionnaires à travers le pays.

À une époque où les avancées technologiques transforment les industries à un rythme sans précédent, il est crucial pour les entreprises canadiennes de garder une longueur d’avance.

Reconnaissant cet impératif, le 29 mai 2024, la Chambre de commerce du Canada, en collaboration avec Quantum Industry Canada (QIC) et le Secrétariat de la Stratégie quantique nationale du Canada, a initié et organisé une table ronde virtuelle marquante, réunissant un échantillon représentatif des membres de la Chambre du Canada, pour présenter les technologies quantiques aux leaders d’affaires visionnaires à travers le pays.

Les technologies quantiques s’appuient sur les principes de la mécanique quantique — la science du comportement des choses aux échelles les plus infimes, où les règles de la physique quotidienne ne s’appliquent plus — et ont le potentiel de transformer des domaines clés des affaires et de l’industrie. Ces innovations offrent des façons fondamentalement nouvelles pour les entreprises de traiter l’information, de sécuriser leurs données et de mesurer le monde qui les entoure.

La table ronde s’inscrit dans l’engagement du Canada en faveur du leadership quantique, illustré par le lancement en janvier 2023 de la Stratégie quantique nationale (SQN). La SQN vise à renforcer l’écosystème quantique mondialement reconnu du Canada, garantissant que le pays reste à l’avant-garde de ce secteur transformateur tout en préparant la main-d’œuvre et les entreprises canadiennes à l’économie quantique émergente.

Quelques jours après la table ronde, les Nations Unies ont déclaré 2025 l’Année internationale de la science et de la technologie quantiques (IYQ).

L’urgence de la préparation quantique

Des résultats récents du Laboratoire des données sur les entreprises (LDE) de la Chambre de commerce du Canada révèlent une adoption lente de l’intelligence artificielle générative (IAg) parmi les entreprises canadiennes, même si l’IAg a le potentiel d’augmenter la productivité du Canada de 1 % à 6 % au cours de la prochaine décennie. Ces constats devraient servir à la fois d’avertissement et de motivation pour les entreprises souhaitant participer à la révolution quantique.

« Comme nous l’avons vu avec l’IA et la cybersécurité, l’adoption précoce et la sensibilisation aux technologies transformatrices sont cruciales pour maintenir l’avantage concurrentiel du Canada sur le marché mondial. Selon sa trajectoire actuelle, l’IAg pourrait atteindre un point de bascule dans les trois à six prochaines années, ce qui n’est probablement pas assez rapide pour battre les concurrents mondiaux », déclare Ulrike Bahr-Gedalia, directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation à la Chambre de commerce du Canada. « Notre objectif avec cette table ronde était de démystifier les technologies quantiques et d’inspirer les leaders d’affaires, en particulier ceux qui dirigent des petites et moyennes entreprises, à entamer dès maintenant leur parcours de préparation au quantique, afin qu’ils puissent s’assurer un avantage concurrentiel pour le bien de l’économie canadienne. »

Les adoptants précoces sont en mesure d’obtenir des avantages concurrentiels significatifs en exploitant les solutions quantiques pour résoudre des problèmes complexes. De plus, une analyse du BCG a révélé que les adoptants précoces de la technologie quantique ont peu de remords : presque tous les adoptants du quantique prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs dépenses dans les années à venir.

L’avantage quantique du Canada

Le Canada occupe une position unique dans le paysage quantique mondial, se classant actuellement au deuxième rang mondial pour le nombre de PME quantiques selon le rapport Potential quantique du Conseil des académies canadiennes.

« En intensifiant nos efforts de commercialisation dans ce secteur critique, nous pouvons accélérer la transformation des innovations en solutions prêtes pour le marché, capitalisant sur notre avance initiale pour stimuler la création de valeur pour le Canada », affirme Lisa Lambert, PDG de Quantum Industry Canada. « Je salue la Chambre de commerce du Canada pour sa clairvoyance en sensibilisant ses membres aux technologies quantiques. En étant à l’avant-garde de l’adoption de solutions fabriquées au Canada, nos industries peuvent stimuler la productivité, favoriser la croissance économique et façonner l’avenir des applications quantiques dans le monde entier. »

Se préparer pour l’avenir quantique

Bien que l’impératif de préparation au quantique soit évidente, la voie à suivre peut sembler intimidante. Reconnaissant ce défi, la table ronde a abordé des étapes pratiques et des stratégies pour se préparer à l’avenir quantique, tout en soulignant le rôle de soutien du gouvernement.

Michael Rosenblatt, directeur du Secrétariat de la Stratégie quantique nationale, a souligné l’importance de ce type de table ronde pour renforcer la collaboration entre les entreprises quantiques et les utilisateurs finaux, afin de s’assurer que le Canada reste à l’avant-garde de l’innovation et de la collaboration.

La table ronde a mis en évidence six questions que les entreprises visionnaires devraient se poser au début de leur parcours quantique :

  1. Comment pourrions-nous exploiter les technologies quantiques pour réimaginer nos produits, services, opérations et chaîne d’approvisionnement afin de propulser notre entreprise vers l’avenir ?
  2. En partant de notre vision du futur, comment les technologies quantiques pourraient-elles surmonter nos contraintes actuelles ou transformer notre chaîne de valeur ?
  3. Quelles forces uniques possédons-nous qui peuvent nous aider à stimuler l’innovation, gérer les risques, éliminer les obstacles et former des partenariats efficaces dans le secteur des technologies quantiques pour faire progresser nos objectifs d’affaires ?
  4. Quelles entités s’attaquent activement à des contraintes et des défis similaires aux nôtres, et que pouvons-nous apprendre de leurs approches ?
  5. Notre stratégie de R&D et de capital-risque d’entreprise est-elle alignée avec le potentiel des technologies quantiques ?
  6. Comment pouvons-nous nous assurer que notre main-d’œuvre est préparée et qualifiée pour maximiser les avantages potentiels des technologies quantiques émergentes ?

L’avenir quantique n’arrive pas ; il est déjà là, et les entreprises canadiennes ont une opportunité unique de mener cette révolution technologique.

La Chambre de commerce du Canada et QIC explorent actuellement les prochaines étapes en se basant sur les apprentissages de la première table ronde et les commentaires des participants. Veuillez contacter Ulrike Bahr-Gedalia (ubahr-gedalia@chamber.ca) pour accéder aux ressources, participer aux tables rondes de l’industrie et vous connecter avec d’autres entreprises qui entament leur parcours quantique.

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Entretien avec la responsable de l’IED, Dr. Yasmin Razack

Entretien avec la responsable de l’IED, Dr. Yasmin Razack

Ce blog a été fourni par nos partenaires de la York University School of Continuing Education.

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Une combinaison d’expériences personnelles et professionnelles a conduit le Dr. Yasmin Razack à comprendre le pouvoir de la diversité, de l’équité et de l’inclusion dans l’action et à poursuivre sa carrière dans ce domaine. Yasmin a près de vingt ans d’expérience progressive dans des postes de direction axés sur la diversité, l’équité et l’inclusion communautaire. Elle est actuellement doyenne de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’appartenance au Humber College, où elle travaille dans l’ensemble de l’établissement pour promouvoir l’EDIB dans l’enseignement, l’apprentissage et la culture organisationnelle, et contribue activement à faire progresser les principes et les valeurs de l’EDIB par l’éducation, la formation, le mentorat et un dialogue ouvert avec les étudiants, le personnel, le corps enseignant et les groupes d’anciens élèves.

Récemment, Yasmin a mis son expertise au service de la conception du nouveau certificat en diversité, équité et inclusion en action de la School of Continuing Studies, en tant que membre du conseil consultatif du programme. Nous avons parlé à Yasmin de ce nouveau programme et de la manière dont il permettra aux dirigeants et aux professionnels d’introduire des pratiques et des stratégies d’IED dans leurs organisations.

Merci d’avoir pris le temps de nous parler, Yasmin ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme, pourriez-vous expliquer ce que signifient la diversité, l’équité et l’inclusion ?

J’apprécie la définition utilisée par l’Institut Kojo car elle est basée sur la disparité et la disproportionnalité. La sous-représentation s’appuie sur la disproportionnalité, c’est-à-dire sur le nombre disproportionné de communautés qui n’ont pas accès aux ressources et aux services et qui sont victimes d’inégalités systémiques. Et lorsque l’on pense à la disparité, cela a à voir avec l’impact. Quel est l’impact de leur niveau d’éducation sur leur capacité à s’épanouir dans différents secteurs d’activité ? L’IED est constituée de programmes, d’initiatives et de stratégies qui perturbent et s’efforcent de résoudre ces problèmes dans divers secteurs d’activité sur le lieu de travail, afin d’obtenir des résultats équitables.

Quels avantages une organisation retire-t-elle de la mise en œuvre d’initiatives d’IED ?

Je pense que l’un des avantages pour toutes les organisations est qu’elles sont fondées sur l’innovation. Si vous appliquez et intégrez la lentille de l’IED, si vous vous attaquez aux inégalités systémiques, vous introduisez de nouvelles méthodes de travail. Vous introduisez de nouvelles façons d’élaborer des stratégies et d’établir des liens avec les communautés de manière plus efficace, ce qui peut se traduire par une innovation accrue.

Quels sont les types de professionnels qui bénéficieront de ce programme ?

Si vous êtes un dirigeant qui gère des personnes, ce certificat renforcera vos capacités, vos connaissances et votre compréhension de la manière d’intégrer l’IED avec intentionnalité, de constituer des équipes diversifiées et d’adopter des traits de leadership inclusifs pour faire progresser les initiatives stratégiques, intégrer des pratiques d’embauche inclusives et mener une inclusion organisationnelle durable.

Si vous occupez actuellement un poste au sein d’une organisation où l’IED est régulièrement évoqué – qu’il s’agisse de cadres du marketing, de professionnels de la santé, des technologies de l’information, des affaires publiques, du gouvernement, d’organisations à but non lucratif, etc. Si vous occupez actuellement une fonction qui nécessite l’intégration de l’IED, cette formation est faite pour vous.

Enfin, si vous souhaitez devenir un praticien de l’IED à plein temps. Si vous voulez que cela devienne votre rôle au sein d’une organisation ou si vous voulez lancer un cabinet de conseil en IED, ce programme vous sera très utile car il vous donne un cadre, des outils et des ressources pour intégrer et appliquer ce travail, en utilisant des stratégies éprouvées.

À quels types de projets les étudiants participeront-ils dans le cadre de ce programme ?

Nous travaillerons avec vous pour développer un plan d’action DEI pour votre organisation. Par exemple, et toujours en pensant aux rôles que je viens de suggérer, à quoi ressemble une évaluation de la maturité de l’IED ? Comment vous engagez-vous dans ce travail et qu’est-ce qui est nécessaire pour le mener à bien ? Étant donné que l’IED nécessite des mesures et une compréhension de ces mesures, nous allons introduire un outil qui permettra aux gens de comprendre comment mesurer les progrès accomplis.

Le modèle SEEDS et le modèle ACE en sont d’autres. Ce sont des modèles que les responsables du recrutement, les spécialistes de l’acquisition de talents et les dirigeants – toute personne impliquée dans le recrutement – peuvent appliquer pour comprendre comment nous avons potentiellement des préjugés fondés sur tous les « ismes », qu’il s’agisse du sexisme, du racisme ou de la discrimination fondée sur la capacité physique. Nous allons aider les étudiants à comprendre comment mettre en place des pratiques et des processus systémiques qui perturbent le cycle des préjugés dans le processus de recrutement, d’embauche et de rétention.

Quelles sont les compétences interpersonnelles essentielles pour une personne travaillant dans le secteur de l’éducation et de la formation tout au long de la vie ?

La première et la plus importante est l’empathie, également connue sous le nom d’empathie radicale. Grâce à l’écoute active, à l’humilité, à la compassion, à l’empathie et à la communication, nous nous comprenons mieux les uns les autres et nous réalisons l’impact des inégalités systémiques qui persistent à tous les niveaux de la société. En tant que professionnel, la communication est la compétence la plus importante, car il faut être désarmant et entrer en contact avec un large éventail de personnes. Je pense que le programme aidera les étudiants à comprendre le fonctionnement de ces systèmes qui sont largement fondés sur des principes coloniaux. Et cela demande beaucoup de patience, mais c’est fondé sur l’action collective.

Il s’agit de rassembler les gens. Construire des relations et une communication efficace, fondées sur une empathie radicale. Je pense que la compassion est également un élément essentiel de la réussite de tout praticien de l’IED.

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L’immigration, un moteur économique essentiel : résumé de la table ronde avec l’OIM et des chefs d’entreprise canadiens

L’immigration, un moteur économique essentiel : résumé de la table ronde avec l’OIM et des chefs d’entreprise canadiens

À la fin du mois de juin, nous avons eu le plaisir d’accueillir une table ronde avec une délégation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

À la fin du mois de juin, nous avons eu le plaisir d’accueillir une table ronde avec une délégation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) composée de la directrice générale Amy Pope et du directeur général adjoint des opérations Ugochi Daniels. Nous avons reçu des membres du Réseau des chambres canadiennes, ainsi que des représentants d’employeurs canadiens et d’associations industrielles, en personne et virtuellement, dans le but de discuter de la manière dont nous pouvons mieux aligner l’immigration sur le marché du travail et les réalités économiques actuelles du Canada.

Le Canada jouit d’une longue tradition en matière de multiculturalisme et l’immigration est l’un des principaux moteurs de la croissance économique de notre pays. Toutefois, au cours des dernières années, la perception de l’immigration au Canada par le public a profondément changé. Selon une récente enquête de l’Association d’études canadiennes et de l’Institut Metropolis, 50 % des Canadiens pensent qu’un trop grand nombre d’immigrants entrent au pays.

Cette perception négative a peu de chances de disparaître si la politique d’immigration du Canada ne tient pas compte des réalités du marché du travail actuel et de l’économie future, tout en prenant en considération les besoins des immigrants, des communautés et du milieu des affaires.

Les conclusions de la table ronde

Les participants à la table ronde ont abordé de nombreux sujets et ont fait part de leur expérience et de leur point de vue sur des sujets aussi variés que les travailleurs étrangers temporaires ou les obstacle lié aux sphères de compétence.

La collaboration entre les parties prenantes

Une meilleure collaboration entre les parties prenantes qui travaillent actuellement en vase clos est essentielle. Les différents niveaux de gouvernement doivent travailler en étroite collaboration tout en impliquant de manière proactive les communautés locales et les employeurs dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes.

Aligner l’immigration sur les besoins du marché du travail

Le Canada s’est construit sur l’immigration et a grandement bénéficié des contributions des travailleurs migrants. Face aux changements démographiques, notamment le faible taux de natalité et le nombre record imminent de départs à la retraite, les défis actuels en matière de main-d’œuvre et les déficits de compétences continueront de s’accroître et d’avoir un impact sur le bien-être de tous les Canadiens. La solution consiste à assurer une meilleure adéquation entre les compétences, l’éducation et les certifications que les immigrants apportent au pays et les exigences actuelles et futures du marché du travail. Pour ce faire, il est nécessaire d’améliorer l’évaluation des compétences et d’accélérer la reconnaissance des titres de compétences acquis à l’étranger afin de garantir que les immigrants intègrent efficacement le marché du travail et qu’ils puissent contribuer de manière significative à l’économie dès leur arrivée.

Solutions sectorielles et régionales

Notre économie a besoin à la fois d’une main-d’œuvre hautement et faiblement qualifiée pour fonctionner et se développer. Toutefois, la création de parcours professionnels plus avantageux et plus efficaces nécessite un examen minutieux des défis et des besoins de chaque secteur ou région. Par exemple, les travailleurs étrangers temporaires sont indispensables à certains secteurs de l’économie, notamment l’agriculture, la construction, le tourisme et l’industrie alimentaire.

Nous devons mieux soutenir l’immigration vers les communautés rurales qui sont confrontées à des défis persistants en matière de main-d’œuvre et à des déficits de compétences. Les petites et moyennes entreprises ont également besoin d’un meilleur soutien pour répondre à leurs besoins en matière de talents et tirer parti du potentiel économique de l’immigration.

Saviez-vous que le Canada était l’un des membres fondateurs de l’OIM? Apprenez-en plus sur le travail de l’OIM et de l’OIM Canada.

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Diriger pour la santé mentale

Diriger pour la santé mentale

Ce blog a été fourni par nos partenaires de Cenovus.

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La santé mentale a de profondes répercussions sur les employés et leur lieu de travail.

Nous avons tous un rôle essentiel à jouer pour créer les conditions d’une bonne santé mentale – les gens sont influencés par tous ceux qui les entourent, mais les dirigeants peuvent avoir un impact considérable. Bien que les dirigeants n’aient pas à être les thérapeutes de qui que ce soit, ils doivent avoir une compréhension de base de la façon dont le travail d’une personne affecte son bien-être mental.

Des données récentes du Workforce Institute d’UKG, l’un des principaux cabinets internationaux de gestion des ressources humaines, suggèrent que près de 70 % des personnes estiment que leur manager a un impact plus important sur leur santé mentale que leur thérapeute ou leur médecin – égal à celui de leur partenaire. Les enjeux du leadership ont toujours été élevés, mais ils peuvent sembler encore plus importants lorsque nous reconnaissons que la santé mentale des employés en fait partie.

Chez Cenovus, nous encourageons les approches suivantes pour que nos dirigeants protègent, promeuvent et soutiennent une santé mentale positive.

Normaliser les conversations

La stigmatisation est un obstacle important qui empêche les gens de parler ou d’obtenir de l’aide. Avoir des conversations ouvertes sur la santé mentale sur le lieu de travail est un moyen éprouvé de réduire la stigmatisation.

Les réunions d’équipe, les entretiens individuels, les récits sont autant de moyens de demander aux gens comment ils vont et d’encourager le dialogue. Soyez à l’écoute lorsque vous constatez qu’une personne n’est pas dans son assiette ou qu’elle a besoin de soutien.

Un retour d’information constructif et un renforcement positif sont les pierres angulaires d’un lieu de travail sain et respectueux. Impliquez régulièrement les employés dans l’élaboration de solutions réalistes et positives qui renforcent la sécurité psychologique sur le lieu de travail.

Se connecter à un soutien significatif

Le travail d’un dirigeant n’est pas de découvrir ou de diagnostiquer une maladie mentale.

Mais le fait d’être observateur donne l’occasion d’intervenir de manière constructive et de mettre l’employé en contact avec les bonnes ressources. Résolvez les problèmes pour éliminer les obstacles et rationaliser les processus afin de mettre les employés en contact.

Développer les connaissances

Il est essentiel d’acquérir des connaissances en matière de santé mentale pour favoriser un environnement de travail positif. En comprenant les problèmes de santé mentale, les dirigeants peuvent identifier les premiers signes de détresse, offrir un soutien et créer une culture d’ouverture et d’acceptation.

Aidez également les membres de votre équipe à nouer des liens avec d’autres personnes au sein de l’organisation. Les liens sont essentiels au bien-être et au bonheur. Aidez-les à trouver des mentors, encouragez la collaboration entre les services et envisagez de parrainer des actions de bénévolat pour que les membres de l’équipe puissent servir la communauté ensemble.

Traiter les risques psychosociaux

Les dirigeants ont un rôle à jouer dans l’atténuation des risques psychosociaux afin de créer un environnement favorable. Il s’agit notamment de

  • Identifier les risques, tels que la charge de travail excessive, le manque de contrôle sur l’emploi, la mauvaise communication et le harcèlement sur le lieu de travail.
  • Mettre en œuvre des politiques – établir et appliquer des politiques qui tiennent compte de ces risques, telles que des descriptions de poste claires, une répartition équitable de la charge de travail et une tolérance zéro à l’égard du harcèlement.
  • Promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée – encourager les pratiques qui favorisent l’harmonisation entre vie professionnelle et vie privée, notamment les horaires de travail flexibles, les possibilités de travail à distance et la promotion de l’utilisation du temps de vacances.
  • Favoriser une culture positive – cultiver une culture organisationnelle inclusive, respectueuse et solidaire où les employés se sentent valorisés et entendus.

Encourager la déconnexion

Donner aux employés la possibilité ET la permission de se déconnecter du travail peut favoriser leur santé mentale et les rendre plus engagés dans leur travail. Encouragez les employés à utiliser leur temps libre pour éviter l’épuisement professionnel.

Donnez la priorité à votre propre santé mentale et à votre bien-être

De nombreux dirigeants tentent de protéger les membres de leur équipe du stress en assumant eux-mêmes les tâches les plus difficiles – ou les tâches supplémentaires. Les gens observent comment les dirigeants gèrent leur charge de travail et leur bien-être personnel et modèlent leurs propres habitudes en conséquence.

Les dirigeants sont aussi des êtres humains et doivent prévoir de prendre soin d’eux-mêmes. Cela n’a pas besoin d’être compliqué, mais ils doivent s’assurer que des comportements sains sont mis en œuvre de manière cohérente. Il s’agit notamment de bien manger, de se reposer et de s’engager auprès des personnes que l’on aime, tout en s’amusant un peu chaque jour. Le fait d’être conscient de ses sources d’énergie et de ses déperditions d’énergie l’aidera à garder ses batteries chargées. Cela renforce la capacité de leadership, en fournissant l’énergie nécessaire pour prendre de bonnes décisions, aiguiser la concentration et maintenir un rythme régulier. Cela a un impact direct sur la santé et la culture de l’équipe et de l’organisation, car les leaders performants et résilients inspirent les autres à suivre leur exemple.

Chez Cenovus, l’un des piliers de notre approche de la santé mentale est la promotion de ces conversations ouvertes afin de réduire la stigmatisation et la perception de la stigmatisation. Pour savoir si notre approche et nos actions trouvent un écho auprès de notre personnel, nous utilisons notre enquête sur la santé organisationnelle pour vérifier et suivre nos progrès.

Donner la priorité à la santé mentale a un impact direct sur le bien-être des employés, la productivité et la réussite globale de l’organisation. Lorsque les dirigeants se concentrent sur la santé mentale, ils créent un environnement de travail favorable et inclusif où les employés se sentent valorisés et compris. En fin de compte, une main-d’œuvre en bonne santé mentale est plus engagée, plus innovante et plus résiliente, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour l’entreprise et une culture organisationnelle plus positive.

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Arrêter, commencer, continuer : comment rétablir l’avantage concurrentiel du Canada

Arrêter, commencer, continuer : comment rétablir l’avantage concurrentiel du Canada

Au lieu de nous concentrer sur la façon dont nous en sommes arrivés là, examinons ce que nous pouvons arrêter, commencer et continuer à faire pour accroître à nouveau notre compétitivité.

Une analyse de type « arrêter, commencer, continuer » est souvent utilisée pour déterminer comment améliorer le résultat d’une équipe ou d’une personne sur un lieu de travail. Cet exercice est également utile pour déterminer comment remettre la compétitivité économique du Canada sur les rails. 

Qu’est-ce que la compétitivité économique?


La compétitivité économique est la capacité du Canada à rivaliser avec d’autres acteurs mondiaux pour attirer les talents, le commerce et les investissements internationaux. Elle est également liée à la richesse et à la prospérité d’un pays, qui déterminent le niveau de vie.

Que s’est-il passé avec la compétitivité du Canada?


De nombreux facteurs ont contribué à notre déclin à cet égard : faible productivité, inflation élevée, chaînes d’approvisionnement peu fiables, déficit de compétences à l’échelle nationale, manque de logements… Mais au lieu de nous concentrer sur la façon dont nous en sommes arrivés là, examinons ce que nous pouvons arrêter, commencer et continuer à faire pour accroître à nouveau notre compétitivité.

Arrêter


  • Arrêter de créer de nouvelles taxes. La solution pour redresser la compétitivité économique du Canada n’est pas d’augmenter les dépenses consacrées aux programmes gouvernementaux, des dépenses alimentées par de nouvelles taxes, mais de permettre aux entreprises du secteur privé de faire des affaires, car les dépenses gouvernementales ne peuvent tout simplement pas remplacer l’innovation ou l’investissement du secteur privé. Le gouvernement parle souvent de stimuler l’investissement des entreprises, mais ajoute simultanément de nouvelles règles, réglementations et taxes qui rendent l’exercice plus long et plus coûteux. 

    Selon l’Indice de compétitivité fiscale internationale 2023, le Canada arrive en 24e position sur 38 pays en ce qui concerne l’impôt sur les sociétés. La complexité de notre système fiscal fait que les entreprises ont peu de ressources à réinvestir dans leurs activités (embaucher plus de personnel ou créer de meilleurs produits pour les Canadiens) du fait qu’elles consacrent leur temps et leur argent à s’assurer qu’elles versent le bon montant d’impôt à l’État. Le gouvernement ne semble pas vouloir alléger la charge fiscale ni simplifier le système, optant plutôt pour la mise en place d’une taxe rétroactive sur les services numériques
  • Arrêter d’ignorer les menaces qui pèsent sur nos chaînes d’approvisionnement. Les conflits de travail dans les ports, les chemins de fer, les aéroports et aux frontières interrompent l’acheminement des marchandises vers les marchés, ce qui nuit à l’économie canadienne et à notre réputation comme lieu fiable pour faire des affaires, deux facteurs qui nous rendent moins compétitifs sur la scène internationale. Cependant, le gouvernement est en faveur de grèves plus fréquentes et plus longues et se dépêche d’adopter la législation contre les travailleurs de remplacement qui interdit aux organisations dans des secteurs comme le camionnage, le rail, les ports, les télécommunications et le transport aérien de fournir un niveau de service de base, préservant ainsi des services essentiels pour les Canadiens. 
  • Arrêter le décalage entre l’immigration et les besoins régionaux et sectoriels en matière de main-d’œuvre. Un rapport de la RBC a révélé que, bien que l’immigration soit responsable de la totalité de la croissance de la main-d’œuvre au cours de la dernière décennie, elle n’a pas été en mesure de contrer l’impact du vieillissement de la population canadienne ou les pénuries sur les marchés de l’emploi. En effet, les compétences apportées par les immigrants et les domaines d’études choisis par les étudiants internationaux ne correspondent pas aux besoins à long terme de notre économie. Pour corriger ce déséquilibre, le gouvernement et les établissements d’enseignement doivent collaborer avec les entreprises et les communautés afin de déterminer les compétences, les diplômes et l’enseignement à privilégier.

Commencer


  • Commencer à examiner les réglementations sous l’angle de l’économie et de la compétitivité. Lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de nouvelles réglementations, la question de leur impact sur les entreprises n’est pas suffisamment étudiée. Une approche économique permettrait de simplifier la gestion des réglementations pour les entreprises, de soutenir la croissance économique et notre compétitivité mondiale tout en favorisant l’investissement, la croissance et l’emploi.
  • Commencer à investir dans les infrastructures commerciales permanentes. Nous avons besoin de ports, de ponts, de routes et de chemins de fer fiables pour transporter nos marchandises vers les Canadiens et nos clients à l’étranger. L’adoption d’une stratégie comme le Plan d’infrastructure commerciale du Canada nous aidera à construire et à entretenir notre infrastructure commerciale, assurant ainsi une circulation fluide des biens et des services.
  • Commencer à accélérer la reconnaissance des qualifications étrangères pour les immigrants. Après tout, il est absurde de choisir des personnes en fonction des compétences, de l’éducation et des diplômes qu’elles possèdent et dont notre économie a besoin si nous les empêchons ensuite de travailler dans leur domaine à leur arrivée. La reconnaissance accélérée contribuera à répondre aux besoins urgents en main-d’œuvre de secteurs prioritaires comme l’agriculture, la garde d’enfants, la construction, la santé et les transports, et permettra aux nouveaux arrivants qualifiés de participer pleinement et immédiatement à notre économie.

Continuer


  • Continuer à réduire les obstacles entre les provinces. Il est plus facile pour les entreprises canadiennes de commercer avec l’Europe ou les États-Unis qu’à l’intérieur du Canada. Malgré les progrès réalisés par le gouvernement en matière de rationalisation du commerce intérieur et de suppression des obstacles interprovinciaux, il reste encore beaucoup à faire. En particulier si l’on considère que nous pourrions bénéficier d’une augmentation potentielle de 8 % de la croissance du PIB si ce problème était résolu.
  • Continuer à encourager l’adoption de l’IA par les entreprises. Compte tenu du potentiel de l’IA pour résoudre nos problèmes de productivité, les entreprises canadiennes devraient être le fer de lance de l’adoption plutôt que de rester sur la touche. Le gouvernement peut participer à la stimulation de l’adoption en veillant à ce que notre réglementation de l’IA soit proportionnée et fondée sur les risques, et en tirant pleinement parti des partenaires du secteur privé lors de l’affectation des nouveaux fonds de 2,4 milliards de dollars pour l’IA annoncés dans le budget de 2024.
  • Continuer à faire preuve d’ouverture à l’égard de la circulation des personnes. Le moment est peut-être venu d’adopter une nouvelle stratégie, mais il ne fait aucun doute que le Canada a besoin de l’immigration. Face à la faiblesse du taux de natalité et au vieillissement de la population, l’immigration est le seul moyen de combler notre déficit de main-d’œuvre qualifiée et d’assurer la croissance de notre économie. 

Dans l’ensemble, le principal moyen dont dispose le gouvernement pour renforcer la compétitivité du Canada est d’arrêter de faire obstacle aux activités des entreprises, de commencer à se concentrer sur la croissance alimentée par le secteur privé et de continuer à collaborer et à établir des partenariats avec la dynamique communauté d’affaires du Canada.